Face à la recrudescence des épidémies et des maladies endémiques, le monde humanitaire ne veut pas rester les bras croisés. Les organisations non-gouvernementales nationales, internationales et bilatérales sont réunies à Bassam, depuis lundi, pour l’élaboration d’une stratégie de santé pour apporter une réponse efficace au moment opportun. L’objectif général est de renforcer la capacité de mobilisation des ressources par les agences et organisations du secteur de la santé. Selon N’Dolamb Ngokwey, coordonnateur humanitaire de l’Organisation des Nations Unies en Côte d’Ivoire, la crise socio-politique a profondément touché les infrastructures socio-sanitaires de base. Ce qui a entraîné des épidémies de cholera, de fièvre jaune et de poliomyélite qui auraient pourtant pu être évitées. A cela s’ajoutent les maladies endémiques comme le paludisme, le Vih-Sida, la malnutrition aiguë et chronique. « Les besoins humanitaires sont très importants et nous devons y répondre en favorisant notamment un accès au système de santé, en allégeant les souffrances des populations. Tout en portant un intérêt particulier à l’accès aux soins aux enfants de 0 à 5 ans, aux services de santé de la reproduction », a-t-il indiqué. Antoine Amonkou représentant le ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida a signifié qu’au cours de la crise, les acteurs du système humanitaire ont sauvé des vies qui seraient certainement perdues sans intervention immédiate. Ce cluster-santé prendra fin vendredi prochain.
A.K.
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