N’guettia Judicaël est le président par intérim de la Jeunesse du Mouvement des Forces d’Avenir (MFA), le parti d’Innocent Akaky Kobena. Il a remplacé à ce poste Diomandé Mamadou Noël, par décision n° 2011-17/ MFA/ PDT du 8 septembre 2011, signée du président Anaky Kobena. Dans cette interview, la première qu’il accorde à un organe de presse depuis qu’il est en fonction, N’guettia Judicaël revient sur les circonstances de sa nomination. Il déplore également « l’insubordination » de son prédécesseur et présente le président de son parti comme celui dont dépend la « consolidation et la bonification » du RHDP.
Certains partisans de l’ex-président des jeunes ne sont pas d’accord avec la décision de la suspension de Diomandé Mamadou Noël. Comment comptez-vous ramener la sérénité au sein de cette jeunesse ?
Il n’y a pas péril en la demeure, parce que la jeunesse du MFA se porte très bien. Le moral est très haut et tout le monde est en phase avec la direction du parti. Ce ne sont que des commentaires de personnes tapies dans l’ombre, sinon il n’y a aucun malaise. D’ailleurs, dans le bureau qui a été mis en place au niveau de la jeunesse, il y a des membres du bureau de l’ex-président Kpanhi Siméon et des membres du bureau de Diomandé Mamadou Noël, qui entendu par le conseil de discipline. Ce que nous apprenons dans les journaux, c’est l’œuvre de mains obscures qui veulent essayer de créer un malaise. L’ambiance est conviviale et fraternelle au sein de la jeunesse du parti. Je suis en de très bons termes avec les membres du bureau de Diomandé Noël, lesquels membres d’ailleurs l’ont désavoué en disant ne pas se reconnaître dans son attitude.
Il y a eu plusieurs présidents à la tête de la JMFA qui se sont succédé, notamment Kpanhi Siméon, Stéphane Kipré, Diomandé Noël et d’aucuns se demandent si le président Anaky n’est pas lui-même le problème. Est-ce que Anaky Kobena est vivable ?
Ces changements ont des motivations purement et simplement professionnelles, parce que quand on change un président, c’est dire qu’il est appelé à d’autres fonctions et cela se fait de manière consensuelle. Le président Kpanhi Koffi Siméon était à la tête de la jeunesse du parti depuis un certain moment, mais le parti l’a appelé à d’autres fonctions. C’est pour cette raison qu’il a été remplacé. Diomandé Mamadou Noël est arrivé et s’est répandu dans la presse avec des propos qui n’honorent pas un homme censé incarner une jeunesse. Son cas est un cas spécifique, dans la mesure où lorsque dans un parti politique on parle de démocratie en interne, cela suppose qu’on respecte certaines règles. Nous ne sommes pas dans la cour du Roi Pétaud, où chacun fait ce qu’il veut au mépris de la chaîne de commandement ou de la hiérarchie administrative. Diomandé Mamadou Noël sait qu’il s’est comporté de la plus mauvaise manière. Il est en train d’être entendu, mais pour l’instant, un comité intérimaire que je dirige a été mis en place et il est au travail.
Vous voulez dire que le président Anaky n’est pas le problème ?
Le président Anaky n’est pas le problème. D’ailleurs, il est celui qui fait la promotion de sa jeunesse. Stéphane Kipré qui a aussi été président des jeunes, a accepté de rejoindre le camp de Laurent Gbagbo, parce qu’il était son gendre. Entre être le gendre de Gbagbo et être en même temps son opposant, Stéphane Kipré a fait le choix du cœur, parce que sa femme était de l’autre côté. Mais, le cas de Diomandé Noël est un cas d’insubordination, d’imprudence et de déviance de la ligne politique du MFA. Je voudrais aussi préciser que le président Anaky n’a jamais demandé d’excuses au camarade Diomandé Mamadou Noël, qui a nié les faits qui lui sont reprochés. La direction du parti lui a demandé de faire un démenti. Ce qu’il a été incapable de faire. S’il veut un bilan des élections présidentielles, est-ce dans la presse qu’il faut se répandre ? C’est malsain pour un homme qui incarne une jeunesse et cela cache des ambitions mesquines, parce qu’on ne peut pas parler d’une gestion clanique du MFA, qui est l’un parti des partis les plus ouverts de Côte d’Ivoire.
Comment entrevoyez-vous la collaboration entre la jeunesse du MFA et celle des autres formations du RHDP ?
Notre collaboration ne doit pas être en principe un problème. D’ailleurs, j’ai entamé une série de rencontres avec ces derniers, notamment à la Rue Lepic où nous avons eu des échanges fraternels et conviviaux avec le président de la jeunesse du RDR, le camarade Karamoko Yayoro. Nous allons être bientôt reçus par les autres leaders du RJDP. Je ne suis pas étranger aux rouages du RJDP. J’étais le secrétaire général de la jeunesse du MFA sous Kpanhi Siméon et le secrétaire général du RJDP, lorsque le camarade Blé Guirao en était le président. Nous avons mené des actions ensemble, sous Laurent Gbagbo et j’ai beaucoup appris avec lui.
Comment va se faire la succession, puisque la présidence tournante du RJDP devait revenir au MFA ?
Le RJDP est une organisation et toute organisation commande le respect de certaines règles. Nous ne venons pas immédiatement pour essayer d’occuper un poste, c’est pourquoi nous disons qu’il y a eu un changement qui nécessite que nous prenions des dispositions pratiques pour que, lorsque les rencontres au niveau du RJDP vont reprendre, les choses puissent aller d’elles-mêmes. Les autres présidents de jeunes savent que l’organisation du RJDP nécessite qu’on respecte les règles du jeu.
La situation de l’école ivoirienne préoccupe aujourd’hui ; les cités universitaires sont fermées, les examens scolaires se déroulent bon an mal an ..., quel est l’avenir de la jeunesse du MFA dans un tel contexte ?
Je n’ai vraiment pas d’inquiétudes quant à l’avenir de notre jeunesse, au regard du nouveau pouvoir en place en Côte d’Ivoire, au regard des prémices des actions déjà posées. Cela dénote de l’amorce d’un certain dynamisme de développement, de redressement et de relance économique. J’ai foi que cette jeunesse va se retrouver dans le domaine où elle était et non là où le régime de Laurent Gbagbo l’ a entraînée. Avec le Président Ouattara, qui est au fait des rouages de l’administration, je suis confiant et convaincu que l’école va retrouver son lustre d’antan. Avec la fin de la crise postélectorale instaurée par le régime défunt des Refondateurs, vous constatez la dextérité et l’habileté avec lesquelles le Président Ouattara est en train de remettre l’école en marche. Le malheur de l’école ivoirienne, ce sont les étudiants, qui ont joué un rôle important dans la dégradation de la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire. Des étudiants se permettent de mettre en location des bâtiments entiers des cités universitaires à des personnes qui ne sont même pas des étudiants ; des étudiants qui se permettent d’attaquer des policiers, de frapper des juristes, des avocats, des juges ; des étudiants qui interviennent dans l’attribution des bourses, dans l’affectation des personnes qui doivent gérer des services à l’université. Trop c’est trop. Des étudiants ont même pris des armes pour traquer leurs amis étudiants ou pour empêcher d’autres étudiants de mettre les pieds sur la fac. Il faut attaquer le mal par la racine, faire une épuration assez complète et claire, en fermant les cités universitaires, en les réhabilitant et en y affectant les vrais étudiants.
Mais, il y a le spectre d’une année blanche qui plane sur l’université…
Depuis dix ans, l’année académique à l’université, qui doit durer 9 mois, dure 18 à 20 mois. Il y a des étudiants qui sont à la fois en première et deuxième année, voire troisième année. Il faut réparer tout cela pour aller sur des bases nouvelles, saines et bonnes. S’il faut perdre une année pour sauver une nouvelle année, ce n’est pas un sacrifice de trop, mais l’idéal serait de préserver l’année universitaire. C’est pourquoi, je voudrais exhorter le Président de la République à mettre tout en œuvre pour sauver l’école ivoirienne en général et l’université en particulier, en accélérant les travaux de réhabilitation en cours.
Les jeunes manifestent de plus en plus leur volonté de se présenter aux élections législatives. N’avez-vous pas peur ?
Il ne s’agit pas d’avoir peur, mais plutôt de faire confiance en ce que vous faites, de sorte à pouvoir surmonter des montagnes et peut-être qu’au fond, ceux qu’on qualifie de bulldozer ne le sont pas vraiment. Le monde a beaucoup évolué, les mentalités ont aussi changé, il faudrait donc qu’on sorte des anciens clichés. Le président Bédié a dit que le PDCI et le RDR iront en rangs dispersés et c’est dans cette logique que nous nous inscrivons, tant qu’il n’y a pas de dispositions contraires. Les dernières dispositions qui seront prises seront suivies par le MFA. Notre jeunesse attend beaucoup et nous sommes en train de nous organiser pour cela. Nous avons prévu un séminaire pour le renforcement de leurs capacités, en prélude aux échéances électorales à venir. Il est temps de sortir des discours vaseux et creux, de transcender les clivages ethniques et religieux pour cristalliser le débat politique sur des idéaux nobles, sur la trajectoire perdue de notre marche vers le progrès.
Parlant justement du RHDP, le président Anaky avait menacé de se retirer de cette alliance, mais il est revenu sur sa décision. Que vous inspire cette décision ?
Le président Anaky n’a jamais voulu quitter le RHDP. Ce ne sont que les commentaires de journalistes dans leurs rédactions auxquels nous n’avons pas voulu répondre. Le président Anaky le dit toujours, le RHDP est en quelque sorte son bébé et il l’a réaffirmé au cours de son audience avec le chef de l’Etat. Anaky est un défenseur farouche des idéaux du RHDP, il ne peut pas se lever un matin pour dire qu’il va quitter cette alliance. Ce qu’il faut retenir, c’est que la consolidation et la bonification du RHDP dépendent, en grande partie, du président Anaky Kobena. Il était au départ, il sera à la fin.
Réalisée par Olivier Dion
Certains partisans de l’ex-président des jeunes ne sont pas d’accord avec la décision de la suspension de Diomandé Mamadou Noël. Comment comptez-vous ramener la sérénité au sein de cette jeunesse ?
Il n’y a pas péril en la demeure, parce que la jeunesse du MFA se porte très bien. Le moral est très haut et tout le monde est en phase avec la direction du parti. Ce ne sont que des commentaires de personnes tapies dans l’ombre, sinon il n’y a aucun malaise. D’ailleurs, dans le bureau qui a été mis en place au niveau de la jeunesse, il y a des membres du bureau de l’ex-président Kpanhi Siméon et des membres du bureau de Diomandé Mamadou Noël, qui entendu par le conseil de discipline. Ce que nous apprenons dans les journaux, c’est l’œuvre de mains obscures qui veulent essayer de créer un malaise. L’ambiance est conviviale et fraternelle au sein de la jeunesse du parti. Je suis en de très bons termes avec les membres du bureau de Diomandé Noël, lesquels membres d’ailleurs l’ont désavoué en disant ne pas se reconnaître dans son attitude.
Il y a eu plusieurs présidents à la tête de la JMFA qui se sont succédé, notamment Kpanhi Siméon, Stéphane Kipré, Diomandé Noël et d’aucuns se demandent si le président Anaky n’est pas lui-même le problème. Est-ce que Anaky Kobena est vivable ?
Ces changements ont des motivations purement et simplement professionnelles, parce que quand on change un président, c’est dire qu’il est appelé à d’autres fonctions et cela se fait de manière consensuelle. Le président Kpanhi Koffi Siméon était à la tête de la jeunesse du parti depuis un certain moment, mais le parti l’a appelé à d’autres fonctions. C’est pour cette raison qu’il a été remplacé. Diomandé Mamadou Noël est arrivé et s’est répandu dans la presse avec des propos qui n’honorent pas un homme censé incarner une jeunesse. Son cas est un cas spécifique, dans la mesure où lorsque dans un parti politique on parle de démocratie en interne, cela suppose qu’on respecte certaines règles. Nous ne sommes pas dans la cour du Roi Pétaud, où chacun fait ce qu’il veut au mépris de la chaîne de commandement ou de la hiérarchie administrative. Diomandé Mamadou Noël sait qu’il s’est comporté de la plus mauvaise manière. Il est en train d’être entendu, mais pour l’instant, un comité intérimaire que je dirige a été mis en place et il est au travail.
Vous voulez dire que le président Anaky n’est pas le problème ?
Le président Anaky n’est pas le problème. D’ailleurs, il est celui qui fait la promotion de sa jeunesse. Stéphane Kipré qui a aussi été président des jeunes, a accepté de rejoindre le camp de Laurent Gbagbo, parce qu’il était son gendre. Entre être le gendre de Gbagbo et être en même temps son opposant, Stéphane Kipré a fait le choix du cœur, parce que sa femme était de l’autre côté. Mais, le cas de Diomandé Noël est un cas d’insubordination, d’imprudence et de déviance de la ligne politique du MFA. Je voudrais aussi préciser que le président Anaky n’a jamais demandé d’excuses au camarade Diomandé Mamadou Noël, qui a nié les faits qui lui sont reprochés. La direction du parti lui a demandé de faire un démenti. Ce qu’il a été incapable de faire. S’il veut un bilan des élections présidentielles, est-ce dans la presse qu’il faut se répandre ? C’est malsain pour un homme qui incarne une jeunesse et cela cache des ambitions mesquines, parce qu’on ne peut pas parler d’une gestion clanique du MFA, qui est l’un parti des partis les plus ouverts de Côte d’Ivoire.
Comment entrevoyez-vous la collaboration entre la jeunesse du MFA et celle des autres formations du RHDP ?
Notre collaboration ne doit pas être en principe un problème. D’ailleurs, j’ai entamé une série de rencontres avec ces derniers, notamment à la Rue Lepic où nous avons eu des échanges fraternels et conviviaux avec le président de la jeunesse du RDR, le camarade Karamoko Yayoro. Nous allons être bientôt reçus par les autres leaders du RJDP. Je ne suis pas étranger aux rouages du RJDP. J’étais le secrétaire général de la jeunesse du MFA sous Kpanhi Siméon et le secrétaire général du RJDP, lorsque le camarade Blé Guirao en était le président. Nous avons mené des actions ensemble, sous Laurent Gbagbo et j’ai beaucoup appris avec lui.
Comment va se faire la succession, puisque la présidence tournante du RJDP devait revenir au MFA ?
Le RJDP est une organisation et toute organisation commande le respect de certaines règles. Nous ne venons pas immédiatement pour essayer d’occuper un poste, c’est pourquoi nous disons qu’il y a eu un changement qui nécessite que nous prenions des dispositions pratiques pour que, lorsque les rencontres au niveau du RJDP vont reprendre, les choses puissent aller d’elles-mêmes. Les autres présidents de jeunes savent que l’organisation du RJDP nécessite qu’on respecte les règles du jeu.
La situation de l’école ivoirienne préoccupe aujourd’hui ; les cités universitaires sont fermées, les examens scolaires se déroulent bon an mal an ..., quel est l’avenir de la jeunesse du MFA dans un tel contexte ?
Je n’ai vraiment pas d’inquiétudes quant à l’avenir de notre jeunesse, au regard du nouveau pouvoir en place en Côte d’Ivoire, au regard des prémices des actions déjà posées. Cela dénote de l’amorce d’un certain dynamisme de développement, de redressement et de relance économique. J’ai foi que cette jeunesse va se retrouver dans le domaine où elle était et non là où le régime de Laurent Gbagbo l’ a entraînée. Avec le Président Ouattara, qui est au fait des rouages de l’administration, je suis confiant et convaincu que l’école va retrouver son lustre d’antan. Avec la fin de la crise postélectorale instaurée par le régime défunt des Refondateurs, vous constatez la dextérité et l’habileté avec lesquelles le Président Ouattara est en train de remettre l’école en marche. Le malheur de l’école ivoirienne, ce sont les étudiants, qui ont joué un rôle important dans la dégradation de la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire. Des étudiants se permettent de mettre en location des bâtiments entiers des cités universitaires à des personnes qui ne sont même pas des étudiants ; des étudiants qui se permettent d’attaquer des policiers, de frapper des juristes, des avocats, des juges ; des étudiants qui interviennent dans l’attribution des bourses, dans l’affectation des personnes qui doivent gérer des services à l’université. Trop c’est trop. Des étudiants ont même pris des armes pour traquer leurs amis étudiants ou pour empêcher d’autres étudiants de mettre les pieds sur la fac. Il faut attaquer le mal par la racine, faire une épuration assez complète et claire, en fermant les cités universitaires, en les réhabilitant et en y affectant les vrais étudiants.
Mais, il y a le spectre d’une année blanche qui plane sur l’université…
Depuis dix ans, l’année académique à l’université, qui doit durer 9 mois, dure 18 à 20 mois. Il y a des étudiants qui sont à la fois en première et deuxième année, voire troisième année. Il faut réparer tout cela pour aller sur des bases nouvelles, saines et bonnes. S’il faut perdre une année pour sauver une nouvelle année, ce n’est pas un sacrifice de trop, mais l’idéal serait de préserver l’année universitaire. C’est pourquoi, je voudrais exhorter le Président de la République à mettre tout en œuvre pour sauver l’école ivoirienne en général et l’université en particulier, en accélérant les travaux de réhabilitation en cours.
Les jeunes manifestent de plus en plus leur volonté de se présenter aux élections législatives. N’avez-vous pas peur ?
Il ne s’agit pas d’avoir peur, mais plutôt de faire confiance en ce que vous faites, de sorte à pouvoir surmonter des montagnes et peut-être qu’au fond, ceux qu’on qualifie de bulldozer ne le sont pas vraiment. Le monde a beaucoup évolué, les mentalités ont aussi changé, il faudrait donc qu’on sorte des anciens clichés. Le président Bédié a dit que le PDCI et le RDR iront en rangs dispersés et c’est dans cette logique que nous nous inscrivons, tant qu’il n’y a pas de dispositions contraires. Les dernières dispositions qui seront prises seront suivies par le MFA. Notre jeunesse attend beaucoup et nous sommes en train de nous organiser pour cela. Nous avons prévu un séminaire pour le renforcement de leurs capacités, en prélude aux échéances électorales à venir. Il est temps de sortir des discours vaseux et creux, de transcender les clivages ethniques et religieux pour cristalliser le débat politique sur des idéaux nobles, sur la trajectoire perdue de notre marche vers le progrès.
Parlant justement du RHDP, le président Anaky avait menacé de se retirer de cette alliance, mais il est revenu sur sa décision. Que vous inspire cette décision ?
Le président Anaky n’a jamais voulu quitter le RHDP. Ce ne sont que les commentaires de journalistes dans leurs rédactions auxquels nous n’avons pas voulu répondre. Le président Anaky le dit toujours, le RHDP est en quelque sorte son bébé et il l’a réaffirmé au cours de son audience avec le chef de l’Etat. Anaky est un défenseur farouche des idéaux du RHDP, il ne peut pas se lever un matin pour dire qu’il va quitter cette alliance. Ce qu’il faut retenir, c’est que la consolidation et la bonification du RHDP dépendent, en grande partie, du président Anaky Kobena. Il était au départ, il sera à la fin.
Réalisée par Olivier Dion