Il s’appelle Zasso Patrick. Depuis son débat avec Charles Blé Goudé, lors de la campagne électorale, les Ivoiriens lui ont donné le sobriquet de « EN GLOBAL », tant l’homme utilise cette expression, à l’emporte-pièce. Depuis, ce terme fait partie du vocabulaire des Ivoiriens qui veulent se rappeler les bouffonneries de la période électorale. Ce Zasso, il a une histoire vraiment déroutante ! Autrefois « Jeune patriote », il avait aidé Blé Goudé et la refondation à casser de l’opposant, à semer la terreur sur les campus et à traquer les militants et sympathisants du RDR. Pour avoir été trompé et abusé par le FPI et ses relais de violence, cet individu a déposé ses valises au parti républicain. Là bas, lors des meetings, il dénonçait les crimes et actes délictueux commis par Laurent Gbagbo et Blé Goudé. Il disait sans détour, comment le grand chef de la refondation les a utilisés, ses amis et lui, pour mettre à mal la vie nationale. Avec lui, beaucoup de cadavres cachés dans les placards, ont été découverts. Autant le dire tout net ! Zasso a fait de grandes révélations sur la dictature de Laurent Gbagbo. On en était là, quand après un débat avec Blé Goudé, où il a perdu totalement le Nord, balbutiant et cherchant ses mots, le pauvre hère a rejoint le FPI. Deux jours plus tard, le célèbre personnage a été aperçu dans une banque du côté des Deux Plateaux, où il est allé ouvrir un compte avec la somme de dix millions de Francs Cfa. Dans cet établissement financier, les agents n’ont eu aucun mal à reconnaitre « En Global ». L’homme est donc passé à la soupe, pour pratiquer ce difficile exercice qui consiste à ravaler ses propres vomissures. Depuis la chute de Gbagbo, Zasso s’est retrouvé un autre point de chute au Ghana. De son exil, il déverse haine et bave sur tout ce qui n’est pas FPI. Il faut le comprendre. Son drame intérieur est semblable à un effroi sans fin. A peine a-t-il rejoint le camp de Gbagbo que ce dernier a été battu aux élections et Ouattara qu’il a quitté à quelques jours du second tour, est arrivé au sommet de l’Etat. Quelle grande poisse ! Il faut donc comprendre ses déprimes et ses insultes à n’en point finir. Zasso, « le fou du roi », ne fait qu’extérioriser ses subjectivités blessées
Politique Publié le samedi 24 septembre 2011 | Le Patriote