Des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire se sont tirés dessus, vendredi après-midi, à Yopougon. Le bilan est d’un mort. Le garde du corps du commandant Djouroumou.
De violents affrontements ont éclaté, vendredi soir, au «Village de la liberté», un sous-quartier de Yopougon-Selmer, non loin du complexe sportif entre éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI). Ces frous-frous au fer qui ont surpris les riverains ont fait un mort parmi les soldats opposés. Un certain Kolo, garde du corps du commandant Moussa Doumbia alias Djouroumou. Sa dépouille a été immédiatement transférée à la morgue du Centre hospitalier universitaire (CHU) de la commune. Selon diverses sources, ces heurts font suite à une expédition punitive d’éléments arrêtés deux semaines plus tôt, pour braquage et vol aggravé. «Ils sont venus pour des représailles», explique un témoin. En effet, les assaillants appartenant tous « au bataillon » du commandant Djouroumou stationné dans l’enceinte du commissariat du 19ème Arrondissement de Toits-rouges auraient agi ainsi pour se venger de leur chef qui se serait désolidarisé d’eux au moment de leur détention. Selon les mêmes sources, le chef militaire s’est dit surpris par ce comportement vu que c’est grâce à son intervention directe que les éléments indisciplinés qui viennent de semer la mort ont pu être libérés. Le véhicule du commandant Djouroumou a été criblé de balles. Par la suite, des rafales de Kalachnikovs ont commencé à pleuvoir dans la zone. Ces bruits assourdissants d’armes automatiques ont retenti pendant près d’une heure, entraînant débandade et panique générale au sein de la population, chacun tentant de rentrer chez lui en vue de se mettre à l’abri. Ce désordre regrettable a impacté l’activité économique notamment au niveau des transports où plusieurs taxis communaux et autres gbakas se sont vus également obliger de garer. Des renforts armés ont réussi à boucler tout le périmètre. Le calme est revenu un peu plus tard. Mais une enquête est ouverte pour arrêter les meurtriers. Cette autre crise entre éléments de l’armée nationale remet au goût du jour la nécessité de débarrasser les troupes des bandits et autres voyous qui, par leurs comportements, mettent à mal le retour de la tranquillité.
Lanciné Bakayoko
De violents affrontements ont éclaté, vendredi soir, au «Village de la liberté», un sous-quartier de Yopougon-Selmer, non loin du complexe sportif entre éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI). Ces frous-frous au fer qui ont surpris les riverains ont fait un mort parmi les soldats opposés. Un certain Kolo, garde du corps du commandant Moussa Doumbia alias Djouroumou. Sa dépouille a été immédiatement transférée à la morgue du Centre hospitalier universitaire (CHU) de la commune. Selon diverses sources, ces heurts font suite à une expédition punitive d’éléments arrêtés deux semaines plus tôt, pour braquage et vol aggravé. «Ils sont venus pour des représailles», explique un témoin. En effet, les assaillants appartenant tous « au bataillon » du commandant Djouroumou stationné dans l’enceinte du commissariat du 19ème Arrondissement de Toits-rouges auraient agi ainsi pour se venger de leur chef qui se serait désolidarisé d’eux au moment de leur détention. Selon les mêmes sources, le chef militaire s’est dit surpris par ce comportement vu que c’est grâce à son intervention directe que les éléments indisciplinés qui viennent de semer la mort ont pu être libérés. Le véhicule du commandant Djouroumou a été criblé de balles. Par la suite, des rafales de Kalachnikovs ont commencé à pleuvoir dans la zone. Ces bruits assourdissants d’armes automatiques ont retenti pendant près d’une heure, entraînant débandade et panique générale au sein de la population, chacun tentant de rentrer chez lui en vue de se mettre à l’abri. Ce désordre regrettable a impacté l’activité économique notamment au niveau des transports où plusieurs taxis communaux et autres gbakas se sont vus également obliger de garer. Des renforts armés ont réussi à boucler tout le périmètre. Le calme est revenu un peu plus tard. Mais une enquête est ouverte pour arrêter les meurtriers. Cette autre crise entre éléments de l’armée nationale remet au goût du jour la nécessité de débarrasser les troupes des bandits et autres voyous qui, par leurs comportements, mettent à mal le retour de la tranquillité.
Lanciné Bakayoko