x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le mardi 27 septembre 2011 | Le Patriote

27 septembre 1994-27 septembre 2011/ le RDR à 17 ans : Djéni Kobina, le Fama immortel

Au moment où le Rassemblement Des Républicains célèbre le 17e anniversaire de sa création, son nom revient au devant de l’actualité. Lui, c’est Georges Djéni Kobina, le tout premier secrétaire général du parti libéral. En effet, il y a 17 ans, jour pour jour, le premier SG du Synesci, le tribun, le professeur d’histoire-géo, l’amoureux des belles lettres, en compagnie des membres fondateurs, portait sur les fonts baptismaux, cette formation politique dont la vie a rythmé avec le martyre quotidien, les tumultes, la marche abyssale, les diabolisations de toutes sortes, et qui hume à présent, les douces senteurs de la victoire, de la montée au pinacle. Dans sa quête d’apporter à son pays, beaucoup plus de liberté, de démocratie et de justice sociale, Djéni Kobina a payé un lourd tribut de la méchanceté des hommes qui ont assimilé la vie politique en une arène de gladiateurs, où «tous les coups sont permis». Même en dessous de la morale et de l’éthique. En dépit des écueils, de l’ignominie dont le point culminant aura été la négation de sa nationalité ivoirienne, Djéni Kobina n’a pas varié, encore moins fléchi dans sa loyauté à un homme, Alassane Ouattara et dans sa fidélité à un combat, à une cause. Jusqu’à sa disparition le 19 octobre 1998, «l’homme des grandes ruptures politiques et idéologiques» n’a pas renoncé à ses convictions. Il rêvait d’amener le Rassemblement Des Républicains au pouvoir et de faire de celui qu’il qualifiait de «Brave Tchè», le «Famatchè». Son combat politique intrépide, sans répit et sans repos, porte à présent, ses fruits et lauriers. Alassane Ouattara est Président ! Ni les brimades, ni les exactions ne sont parvenues à avoir raison de Djéni Kobina, encore moins à changer sa trajectoire. Dans un remarquable don de soi et une exceptionnelle lutte sacrificielle, assez rares dans un passé encore récent où force était aux reniements et aux retournements plus que spectaculaires, le Fama a résisté, au sens propre et plein du terme, aux miroirs aux alouettes et à toutes sortes de tentations. La dignité et la loyauté faites homme. C’est fort de cette constance que le Chef de l’Etat l’a décoré, à titre posthume, le 7 août dernier, jour de l’indépendance. Au-delà de cette distinction, il importe à la République de réhabiliter le tribun dans sa nationalité arrachée pour des intérêts politiciens. Au moment où le RDR est aux commandes du pays, avec ses alliés, il importe de lui restaurer sa nationalité. 13 ans après son rappel à Dieu, Djéni Kobina est plus que jamais vivant dans la mémoire collective. Pour sûr, le Fama est entré dans l’immortalité. Ad vitam aeternam !

Bakary Nimaga
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ