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Politique Publié le mardi 27 septembre 2011 | Le Patriote

Le FPI chez le représentant du facilitateur de l’APO/ Miaka Ouréto : “Il n’est plus question que la Côte d’Ivoire revivre une autre tragédie”

© Le Patriote Par Prisca
Préparatifs du 20ème anniversaire de la fête de la liberté - Le FPI reçoit la presse.
Jeudi 08 Avril 2010 – Ivotel / Dans le cadre des préparatifs du 20ème anniversaire de la fête de la liberté, le Front Populaire Ivoirien a convié la presse à un déjeuner- débat autour du thème : "Gagner les élections pour une Côte d`ivoire libre, indépendante et souveraine. Photo: Miaka Ouréto, Secrétaire général du parti
Chat échaudé a peur de l’eau froide. Et le Front populaire ivoirien (FPI) redoute désormais les crises postélectorales. Hier, au sortir d’une audience avec le représentant spécial du facilitateur de l’accord politique de Ouagadougou, Boureima Badini, son président par intérim, Miaka Ouréto, tirant les leçons de la récente crise a estimé que la Côte d’Ivoire doit prendre ses distances avec les troubles postélectoraux. Dans la perspective des élections législatives le parti bleu a pris son bâton de pèlerin pour faire la ronde des personnalités morales et physiques qui sont impliquées dans le dénouement de la crise qu’a connue le pays. «Nous avons connu des dysfonctionnements avec les élections présidentielles. Maintenant qu’il est question d’aller aux autres élections, et eu égard à l’environnement politique, nous avons estimé qu’il était important de venir vers le facilitateur pour poser notre préoccupations (…) il n’est plus question pour nous que notre pays revivre des situations de tragédies comme ce fut le cas après les élections présidentielles», a-t-il tranché. C’est pourquoi, la délégation qu’il conduisait, a pris langue avec le représentant du facilitateur sur les bords de la lagune Ebrié pour discuter des questions de sécurité et de réconciliation. Selon lui, l’accord complémentaire 4 annexé au compromis de Ouagadougou, mis en veilleuse doit être remis au goût du jour pour aller à des élections justes avec une sécurité qui puisse rassurer tout le monde. Réagissant à la recommandation du chef de l’Etat, Alassane Ouattara de ne pas commettre l’erreur du RDR en 2000, le refondateur en chef, a précisé que le contexte n’est pas le même. «Le RDR a refusé d’aller aux élections parce que la candidature de son président a été rejetée. Avec nous, ce n’est pas le cas. Nous posons des questions d’ordre sécuritaire. Le contexte du point de vue historique n’est pas le même», a-t-il martelé, avant de d’affirmer qu’il part des bureaux de Bouréima Badini rassuré quant à l’appui pour la prise en compte de ses doléances.

Lacina Ouattara
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