Joint au téléphone, le secrétaire général par intérim du Front populaire ivoirien (Fpi), le député d’Alépé, Laurent Akoun commente au nom de son parti la décision du président de la République de recevoir l’ex-parti au pouvoir.
Comment réagit le Fpi à la déclaration du chef de l’Etat qui, revenu des Etats Unies, dimanche, a décidé de recevoir la direction du parti ?
Nous nous réjouissons et nous attendons que nous nous asseyions pour pouvoir discuter. En tant que parti, nous n’avons pas été saisis. C’est par voie de presse que nous l’avons appris. C’est pour cela que je dis que nous attendons. Sinon, nous avons formulé l’audience.
Quand est-ce que le Fpi avait-il formulé cette requête ?
Il y a un bout de temps. Mais, seulement, je peux vous dire que la semaine dernière, le mercredi 21 septembre dernier, monsieur le directeur du cabinet de monsieur le président Ouattara nous a reçus. Pour nous laisser un message…
Cette rencontre avec le directeur de cabinet visait donc à préparer l’audience qu’a annoncée le chef de l’Etat. Euh (Il hésite), non ! Ce n’était pas dans le même esprit.
Comment le Fpi a-t-il accueilli l’acceptation de l’audience qu’il n’a eu de cesse de réclamer ?
Nous pensons que c’est une bonne chose. Il faut que nous puissions discuter des questions qui concernent certes le Fpi mais la Côte d’Ivoire. Si cela peut se faire avec lui (le président de la République), de manière directe, c’est tant mieux. Mais si c’est aussi avec d’autres, pour qu’il intervienne, c’est toujours bon.
Est-ce que pour vous, c’est la preuve que l’appel du Fpi a été compris ?
Oui, notre interpellation a été entendue et nous attendons.
Pourriez-vous revenir sur les revendications du parti ?
Que nos camarades qui sont en prison dont le président Laurent Gbagbo soient libérés ; que tous ceux qui ont eu leurs avoirs gelés puissent au moins avoir accès à leurs ressources pécuniaires. Et que ceux qui sont en exil rentrent, pour que nous puissions ensemble parler des problèmes du pays qui passent par la réconciliation et l’organisation d’élections ouvertes, justes, transparentes.
Propos recueillis par Bidi Ignace
Comment réagit le Fpi à la déclaration du chef de l’Etat qui, revenu des Etats Unies, dimanche, a décidé de recevoir la direction du parti ?
Nous nous réjouissons et nous attendons que nous nous asseyions pour pouvoir discuter. En tant que parti, nous n’avons pas été saisis. C’est par voie de presse que nous l’avons appris. C’est pour cela que je dis que nous attendons. Sinon, nous avons formulé l’audience.
Quand est-ce que le Fpi avait-il formulé cette requête ?
Il y a un bout de temps. Mais, seulement, je peux vous dire que la semaine dernière, le mercredi 21 septembre dernier, monsieur le directeur du cabinet de monsieur le président Ouattara nous a reçus. Pour nous laisser un message…
Cette rencontre avec le directeur de cabinet visait donc à préparer l’audience qu’a annoncée le chef de l’Etat. Euh (Il hésite), non ! Ce n’était pas dans le même esprit.
Comment le Fpi a-t-il accueilli l’acceptation de l’audience qu’il n’a eu de cesse de réclamer ?
Nous pensons que c’est une bonne chose. Il faut que nous puissions discuter des questions qui concernent certes le Fpi mais la Côte d’Ivoire. Si cela peut se faire avec lui (le président de la République), de manière directe, c’est tant mieux. Mais si c’est aussi avec d’autres, pour qu’il intervienne, c’est toujours bon.
Est-ce que pour vous, c’est la preuve que l’appel du Fpi a été compris ?
Oui, notre interpellation a été entendue et nous attendons.
Pourriez-vous revenir sur les revendications du parti ?
Que nos camarades qui sont en prison dont le président Laurent Gbagbo soient libérés ; que tous ceux qui ont eu leurs avoirs gelés puissent au moins avoir accès à leurs ressources pécuniaires. Et que ceux qui sont en exil rentrent, pour que nous puissions ensemble parler des problèmes du pays qui passent par la réconciliation et l’organisation d’élections ouvertes, justes, transparentes.
Propos recueillis par Bidi Ignace