Le Premier ministre et ministre de la Défense, Soro K. Guillaume, a procédé hier, à Korhogo, à l’installation des unités des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), de la gendarmerie nationale, de la police nationale, des eaux et forêts et des douanes redéployées dans la région des Savanes, après près de 10 ans d’absence dans la zone. La cérémonie symbolisant le retour des forces militaires et paramilitaires a été marquée par la présentation des chefs de corps de ses différentes unités et par un défilé de celles-ci. Le Premier ministre a exhorté les populations à leur réserver un bon accueil, invitant particulièrement les opérateurs économiques à s’acquitter des taxes douanières pour permettre à l’Etat de financer le développement. « Si on veut la normalisation, il faut qu’ils fassent leur travail », a-t-il conseillé, avant d’inviter la hiérarchie de ces différents corps à veiller à ce que leurs éléments s’en tiennent à leurs missions. Le commandant supérieur de la gendarmerie, le directeur général de la police et le directeur général des douanes ont, tour à tour, invité les agents à la loyauté et au respect des droits des populations dans l’exercice de leurs missions. Au total, six chefs de corps ont, reçu le bâton de commandement. Il s’agit du lieutenant colonel de gendarmerie Séry Firmin, du colonel Zamblé Koffi Eugène, du commandant Fofié Kouakou Martin, du commissaire principal Gueu Flindé, du lieutenant colonel Goudo Lambert et le lieutenant colonel La Camara. Ils dirigeront, respectivement, la brigade de gendarmerie, la 4ème région militaire, la compagnie territoriale de Korhogo, la préfecture de police, la direction régionale des douanes et la direction régionale des eaux et forêts. Le Premier ministre poursuit sa mission d’installation des Frci , de la gendarmerie , de la police , des eaux et forêts et des douanes, dans les zones Centre, Nord et Ouest (Cno, ex-assiégées), précisément à Séguéla, Bouna, Bouaké, Odienné et Man. Les forces ‘’gouvernementales’’ étaient absentes de ces zones depuis le déclenchement de la rébellion, le 19 septembre 2002.
(AIP)
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