La mise en garde de Charles Konan Banny aux oiseaux de mauvais augures est sans appel. « Le Premier ministre pense que ‘’ de toute façon, ceux qui veulent nager à contre-courant de la volonté des Ivoiriens, clairement exprimée, seront emportés par le courant…‘’ ». C’est ainsi que Franck Kouassi Sran, chargé de sa communication, l’a énoncée, hier, lors du point-presse au cabinet de l’ex-chef du gouvernement. En effet, après l’investiture le 28 septembre à Yamoussoukro de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) qu’il a en charge, Charles K. Banny a cru bon mettre des balises à sa mission. « En l’espèce, dès lors que le peuple n’a émis aucune réserve sur le principe d’aller à la réconciliation, en particulier le peuple martyr de Côte d’Ivoire, celui qui a exprimé sa soif de réconciliation, il n’y a donc aucune raison pour qui que ce soit de ramer à contre-courant », a-t-il fait dire. Charles K. Banny est par ailleurs reconnaissant à tous les Ivoiriens et à ceux des observateurs étrangers qui l’accompagnent dans sa mission. D’où les « sincères remerciements » qu’il leur a adressés, en commençant par le président de la République, son épouse, le Premier ministre, les présidents d’institutions et les chefs d’Etat africains. Qui ont bien voulu se faire représenter à la cérémonie d’installation de la Cdvr. Aux Ivoiriens mêmes, il a souhaité qu’ils « prennent leur place dans le processus de réconciliation ». Quant aux médias, il les exhorte à tout mettre en œuvre pour écrire avec la Cdvr d’autres lettres en or de l’histoire du pays.
B.I.
B.I.
