Le président de la République de Côte d’Ivoire sera en visite officielle, demain jeudi 6 octobre 2011, à Accra au Ghana. Outre les échanges avec son homologue John Atta Mills, il est prévu une rencontre d’Alassane Ouattara avec les Ivoiriens en général et les pro-Gbagbo en particulier, vivant au Ghana. Hier soir, les partisans du chef de l’Etat déchu étaient encore en réunion pour voir s’ils devaient prendre part aux échanges avec le numéro 1 ivoirien. Les positions étaient partagées au départ, mais finalement il a été arrêté qu’une délégation du Front populaire ivoirien et ses alliés du Congrès national de la résistance pour la démocratie (Fpi/Cnrd) rencontre M. Ouattara à Accra. C’est d’ailleurs cette position que défendait, a-t-on appris de source crédible, les autorités ghanéennes. Finalement, les pro-Gbagbo l’ont admise. A l’exception de Koné Katinan Justin. Le porte-parole de Laurent Gbagbo a martelé, hier soir, au cours d’un entretien téléphonique, qu’il allait boycotter cette entrevue pour, essentiellement, deux choses. Un : protester contre « la volonté affichée du président Ouattara d’envoyer le président Gbagbo devant la Cpi ». Et deux : dénoncer la manière « dégradante et humiliante » dont son chef, Laurent Gbagbo, est traité par les autorités ivoiriennes. « Je ne peux pas accepter que Laurent Gbagbo qui a été président de la République soit traité devant un tribunal de droit commun comme le plus petit des bandits. Si vous ne le savez pas, je vous informe que les autorités judiciaires ivoiriennes ont décidé que désormais le président Laurent Gbagbo soit entendu, non pas dans la résidence dans laquelle il est à Korhogo, mais au tribunal de Korhogo », a souligné M. Koné Katinan, se disant, toutefois, disposé à l’ouverture d’une vraie discussion. « J’ai du respect pour les autorités ghanéennes qui souhaitaient cette rencontre. Je suis ouvert aux discussions, mais je constate que le président Ouattara n’est pas disposé à aller à la réconciliation; sinon il n’allait pas traiter comme il le fait, le président Gbagbo », a fait savoir l’ex-ministre délégué au Budget du dernier gouvernement de Laurent Gbagbo.
De son côté, Zasso Patrick alias « En Global » a réfuté les informations selon lesquelles, certains pro-Gbagbo en exil au Ghana et lui s’apprêteraient à perturber la visite d’Alassane Ouattara à Accra. Quand nous l’avons joint par téléphone, hier mardi 4 octobre 2011, il a exprimé sa surprise face à de telles allégations. « Je ne prépare rien » contre le président Ouattara, a réagi Zasso Patrick. « Nous sommes des réfugiés. Nous sommes sous protection du Hcr. Le pouvoir ghanéen nous reconnaît. Nous ne savons pas pour quelle raison, nous allons organiser des manifestations hostiles pendant l’arrivée de Ouattara à Accra », a souligné l’ex-porte-parole jeune du candidat Alassane Ouattara pendant la présidentielle dernière, ajoutant que la majorité des pro-Gbagbo va boycotter la visite que le chef de l’Etat ivoirien effectue ce jeudi 6 octobre 2011 dans la capitale ghanéenne. « Nous avons appris qu’ils sont en train de convoyer des gens pour aller accueillir Ouattara à Accra. Mais nous les partisans du président Gbagbo, nous ne nous sentons pas concernés par ça », a fait savoir M. Zasso.
SYLLA A.
De son côté, Zasso Patrick alias « En Global » a réfuté les informations selon lesquelles, certains pro-Gbagbo en exil au Ghana et lui s’apprêteraient à perturber la visite d’Alassane Ouattara à Accra. Quand nous l’avons joint par téléphone, hier mardi 4 octobre 2011, il a exprimé sa surprise face à de telles allégations. « Je ne prépare rien » contre le président Ouattara, a réagi Zasso Patrick. « Nous sommes des réfugiés. Nous sommes sous protection du Hcr. Le pouvoir ghanéen nous reconnaît. Nous ne savons pas pour quelle raison, nous allons organiser des manifestations hostiles pendant l’arrivée de Ouattara à Accra », a souligné l’ex-porte-parole jeune du candidat Alassane Ouattara pendant la présidentielle dernière, ajoutant que la majorité des pro-Gbagbo va boycotter la visite que le chef de l’Etat ivoirien effectue ce jeudi 6 octobre 2011 dans la capitale ghanéenne. « Nous avons appris qu’ils sont en train de convoyer des gens pour aller accueillir Ouattara à Accra. Mais nous les partisans du président Gbagbo, nous ne nous sentons pas concernés par ça », a fait savoir M. Zasso.
SYLLA A.