A l’initiative du maire de la commune de Marcory, Lamine Diabagaté, une rencontre de conciliation a eu lieu entre la communauté libanaise et la famille de feu Doumbia Fousseny, décédé le week-end dernier.
Les plus hauts représentants de la communauté libanaise vivant en Côte d’Ivoire, avec à leur tête l’ambassadeur du Liban en Côte d’Ivoire, SEM Ali Ajami, ont effectué le déplacement pour présenter leurs condoléances à la famille Doumbia, dont l’un des leurs, Fousseny, a été sauvagement arraché à leur affection. « Nous regrettons ce qui s’est passé », a déclaré SEM Ali Ajami au nom des Libanais de Côte d’Ivoire. « C’est Dieu qui donne et c’est Lui qui reprend. Mais c’est un Dieu de justice qui n’accepte pas qu’un innocent paie pour ce qu’il n’a pas fait. Si l’un d’entre nous a commis un acte répréhensible, il ne faut pas s’en prendre à tous les Libanais. Il faut appliquer la loi ivoirienne. Nous sommes d’accord pour cela, mais personne ne peut accepter qu’un innocent soit puni », a ajouté le diplomate libanais, rejoint en cela par l’imam Khobeissi qui a fait des prières pour le repos de l’âme du défunt. Séance tenante, la somme d’un million de FCFA a été remise à la famille du défunt, comme contribution des Libanais pour l’organisation des funérailles qui auront lieu à Bouaké. Le maire Lamine Diabagaté, qui a pris en charge les obsèques de Doumbia Fousseny, a conseillé aux Libanais de contrôler les excès de leurs progénitures, contre qui beaucoup de griefs sont formulés. « Marcory ne doit pas être la commune par laquelle l’embrasement du tissu social va partir. La population en veut à l’excès de vitesse, à la drogue, à la cocaïne et à l’héroïne. Elle veut la paix, sans laquelle aucun développement n’est possible », a indiqué le maire de Marcory, annonçant aussi que le Libanais qui a donné le coup de fil de même que les agents qui ont abattu le jeune Doumbia Fousseny, dont la mère, Kané Mariama, a fait le Hadj 2008 grâce au ministre Hamed Bakayoko, sont aux arrêts. Au nom de la famille, le frère du défunt, Doumbia Gaoussou, a accepté le geste de la communauté libanaise, même si, dira-t-il, « cela ne pourra pas faire revenir mon frère ».
Olivier Dion
Les plus hauts représentants de la communauté libanaise vivant en Côte d’Ivoire, avec à leur tête l’ambassadeur du Liban en Côte d’Ivoire, SEM Ali Ajami, ont effectué le déplacement pour présenter leurs condoléances à la famille Doumbia, dont l’un des leurs, Fousseny, a été sauvagement arraché à leur affection. « Nous regrettons ce qui s’est passé », a déclaré SEM Ali Ajami au nom des Libanais de Côte d’Ivoire. « C’est Dieu qui donne et c’est Lui qui reprend. Mais c’est un Dieu de justice qui n’accepte pas qu’un innocent paie pour ce qu’il n’a pas fait. Si l’un d’entre nous a commis un acte répréhensible, il ne faut pas s’en prendre à tous les Libanais. Il faut appliquer la loi ivoirienne. Nous sommes d’accord pour cela, mais personne ne peut accepter qu’un innocent soit puni », a ajouté le diplomate libanais, rejoint en cela par l’imam Khobeissi qui a fait des prières pour le repos de l’âme du défunt. Séance tenante, la somme d’un million de FCFA a été remise à la famille du défunt, comme contribution des Libanais pour l’organisation des funérailles qui auront lieu à Bouaké. Le maire Lamine Diabagaté, qui a pris en charge les obsèques de Doumbia Fousseny, a conseillé aux Libanais de contrôler les excès de leurs progénitures, contre qui beaucoup de griefs sont formulés. « Marcory ne doit pas être la commune par laquelle l’embrasement du tissu social va partir. La population en veut à l’excès de vitesse, à la drogue, à la cocaïne et à l’héroïne. Elle veut la paix, sans laquelle aucun développement n’est possible », a indiqué le maire de Marcory, annonçant aussi que le Libanais qui a donné le coup de fil de même que les agents qui ont abattu le jeune Doumbia Fousseny, dont la mère, Kané Mariama, a fait le Hadj 2008 grâce au ministre Hamed Bakayoko, sont aux arrêts. Au nom de la famille, le frère du défunt, Doumbia Gaoussou, a accepté le geste de la communauté libanaise, même si, dira-t-il, « cela ne pourra pas faire revenir mon frère ».
Olivier Dion
