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Politique Publié le jeudi 6 octobre 2011 | L’expression

Réaction de Mamadou Koulibaly : « Le Fpi se trompe d’adversaire »

Voulant engager un bras de fer avec Mamadou Koulibaly, les députés Fpi n’ont pas eu accès au Parlement pour réaliser leur putsch afin de placer la première vice-présidente, Marthe Agoh, à la tête de l’institution. Les portes ont été hermétiquement fermées. Le personnel de l’Assemblée nationale n’a pas autorisé Marie Odette Lorougnon et ses compagnons à rentrer dans l’hémicycle parce qu’ils ont royalement ignoré la procédure qui sied avant l’ouverture de toute session parlementaire. Non seulement, ils n’ont pas convoqué une conférence des présidents de tous les groupes parlementaires afin d’arrêter l’ordre du jour de la session. Mais aussi et surtout, ils ont voulu contourner le président Mamadou Koulibaly qui suit à la lettre les instructions du président de la République, Alassane Ouattara, qui a demandé que les membres du Parlement soient renouvelés avant la convocation de toute session. Le président de la République, en effet, à son retour de la session de l’Assemblée générale en cours de l’Organisation des Nations Unies a fait une déclaration selon laquelle il importe de prendre des mesures diligentes pour «la mise en place de cette importante institution (l’Assemblée nationale) dont les pouvoirs ont expiré depuis 2005».
Ainsi, Marthe Agoh, qui voulait présider la session parlementaire n’avait entre les mains aucun mandat à lui délivré par Koulibaly afin de le représenter. Joint hier, le président Koulibaly indique que ses anciens camarades de parti se trompent d’adversaire. « Ils se trompent d’adversaires parce qu’ils savent très bien qui a demandé que le Parlement ne se réunissent plus. Ils savent également que personne mieux que moi n’a protesté contre cette décision que j’ai jugée illégale au regard de la loi fondamentale du pays. Il y a moins d’une semaine, j’ai fait une adresse à la Nation au sujet de la fermeture du Parlement. Relisez ma déclaration. Nous n’obtiendrons rien dans un bras fer ». Effectivement, le président Koulibaly a produit une déclaration dans laquelle il a été sans pitié pour le régime au pouvoir. Morceau choisi : « Le débat sur les pouvoirs de l'Assemblée nationale au-delà de décembre 2005 a été soulevé en son temps et le Conseil constitutionnel, saisi à cet effet, a rendu un avis concluant au maintien de ladite institution dans ses prérogatives jusqu'à l'élection des nouveaux députés. Abréger le mandat parlementaire en cours pourrait être interprété comme une violation des dispositions constitutionnelles et légales préjudiciable à l'avènement de l'Etat de droit prôné par le président de la République, S.E.M. Alassane Ouattara. Il conviendrait en conséquence de laisser vivre l'Assemblée nationale pour donner toute plénitude au pouvoir nouvellement élu de prendre les dispositions diligentes pour convoquer le collège électoral en vue du renouvellement de ladite Assemblée nationale. La fin prématurée du mandat parlementaire ne peut intervenir que dans les cas suivants: démission, déchéance, décès ou acceptation de certaines fonctions, notamment gouvernementales. Le cas d'espèce ne correspond à aucune prescription constitutionnelle et réglementaire ». On le voit, bien que favorable au maintien du Parlement, Koulibaly est contre l’anarchie et le désordre.
Traoré M. Ahmed
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