ACCRA - Le président ivoirien Alassane Ouattara, en visite jeudi à Accra, a appelé ses compatriotes vivant au Ghana à "rentrer au pays" désormais "en paix" après une crise post-électorale qui a poussé des milliers d'Ivoiriens à l'exil, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Chers compatriotes, je suis venu vous dire: +rentrez au pays+. Parce que la Côte d'Ivoire est en paix, la sécurité est revenue et se renforce de jour en jour", a-t-il assuré à quelque 1.500 Ivoiriens rassemblés dans une salle de conférence.
"Venez apporter votre contribution au développement de notre pays car c'est ce développement qui va accélérer la réconciliation et le pardon (...) N'ayez pas peur (...) la Côte d'Ivoire est maintenant un Etat de droit", a poursuivi le président Ouattara.
Des milliers d'Ivoiriens ont trouvé refuge au Ghana où ils vivent dans des camps. Parmi eux figurent de nombreux partisans du président déchu Laurent Gbagbo.
Arrivé à Accra dans la matinée, M. Ouattara effectuait son premier voyage officiel chez son voisin de l'est, près de six mois après la fin de la crise née du refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010, qui a fait quelque 3.000 morts selon l'ONU.
"Ceux qui ont commis des crimes de quelque nature que ce soit, la justice ne sera pas abusive", a-t-il encore assuré à une foule de réfugiés et d'Ivoiriens établis au Ghana antérieurement à la crise.
Une délégation de personnalités pro-Gbagbo réfugiées au Ghana devait participer à la rencontre, mais elle est repartie peu après être arrivée au centre de conférence, semble-t-il après avoir constaté qu'elle n'aurait pas d'entretien particulier avec le président, contrairement à ce qu'elle prévoyait.
Alors que des dizaines de figures du régime déchu, dont Laurent Gbagbo lui-même, sont détenues en Côte d'Ivoire, des cadres politiques et d'anciens militaires de son bord se sont installés à Accra.
Une "Coordination du Front populaire ivoirien (FPI, parti de M. Gbagbo) en exil" a ainsi été montée et diffuse des communiqués virulents depuis la capitale ghanéenne.
"Chers compatriotes, je suis venu vous dire: +rentrez au pays+. Parce que la Côte d'Ivoire est en paix, la sécurité est revenue et se renforce de jour en jour", a-t-il assuré à quelque 1.500 Ivoiriens rassemblés dans une salle de conférence.
"Venez apporter votre contribution au développement de notre pays car c'est ce développement qui va accélérer la réconciliation et le pardon (...) N'ayez pas peur (...) la Côte d'Ivoire est maintenant un Etat de droit", a poursuivi le président Ouattara.
Des milliers d'Ivoiriens ont trouvé refuge au Ghana où ils vivent dans des camps. Parmi eux figurent de nombreux partisans du président déchu Laurent Gbagbo.
Arrivé à Accra dans la matinée, M. Ouattara effectuait son premier voyage officiel chez son voisin de l'est, près de six mois après la fin de la crise née du refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010, qui a fait quelque 3.000 morts selon l'ONU.
"Ceux qui ont commis des crimes de quelque nature que ce soit, la justice ne sera pas abusive", a-t-il encore assuré à une foule de réfugiés et d'Ivoiriens établis au Ghana antérieurement à la crise.
Une délégation de personnalités pro-Gbagbo réfugiées au Ghana devait participer à la rencontre, mais elle est repartie peu après être arrivée au centre de conférence, semble-t-il après avoir constaté qu'elle n'aurait pas d'entretien particulier avec le président, contrairement à ce qu'elle prévoyait.
Alors que des dizaines de figures du régime déchu, dont Laurent Gbagbo lui-même, sont détenues en Côte d'Ivoire, des cadres politiques et d'anciens militaires de son bord se sont installés à Accra.
Une "Coordination du Front populaire ivoirien (FPI, parti de M. Gbagbo) en exil" a ainsi été montée et diffuse des communiqués virulents depuis la capitale ghanéenne.