Le président Alassane Ouattara a effectué avant-hier, jeudi 06 octobre 2011, une visite d’amitié et de travail au Ghana, terre d`exil de nombreux proches du chef d`Etat déchu, Laurent Gbagbo, dont certains coulent des jours paisibles malgré des mandats d`arrêt lancés contre eux. Outre le renforcement des relations bilatérales entre le Ghana et la Côte d’Ivoire, le retour des exilés Lmp constituait le menu de cette première visite officielle du chef de l’Etat au pays d’Atta Mills depuis son accession à la magistrature suprême. Malgré la terre promise que le président Alassane Ouattara leur a proposé en terre d’Eburnie, les pros-Gbagbo persistent toujours dans leur logique de revendications comme conditions pour retourner au bercail. Dans un discours qu’ils avaient prévu de lire devant le président Ouattara et les présidents Atta Mills du Ghana et Goodluck Jonathan du Nigeria, les pros-Gbagbo ont encore formulé des préalables avant de rentrer dans la République.
Tout en exprimant leur reconnaissance au président Atta Mills et à tout le peuple ghanéen pour leur hospitalité, l’ancien ministre Assoa Adou, président et porte-parole de la coordination des exilés Fpi, a formulé des revendications qui s’avèrent difficiles à être prises en compte par les autorités ivoiriennes. «M. le Président Atta Mills, les milliers d’exilés que nous représentons refusent que la force soit utilisée pour imposer une solution à un camp. Nous avons appris que suite aux démarches entreprises par les autorités ivoiriennes et françaises auprès de la Cpi (Cour pénale internationale), les tractations sont en cours en vue de traduire le président Laurent Gbagbo devant cette juridiction(…).Nous refusons l’instrumentalisation de la justice ivoirienne et la justice internationale pour exclure de la vie politique des adversaires. Pour nous, la vraie solution à la crise ivoirienne, celle
qui ramènera la paix définitive, ne peut être qu’une solution politique. Nous sommes, pour notre part, dans l’attente d’initiatives africaines allant dans le sens de la paix véritable en Côte d’Ivoire.
Celle-ci ne peut intervenir que par la libération du président Laurent Gbagbo et l’instauration d’un dialogue direct entre lui et M. Ouattara », indique un extrait du discours des exilés Lmp qui n’a pas été rendu public comme prévu au départ.
ADAYE KOUAKOU
Après leur rencontre manquée/ Mamadou Koulibaly charge les députés Fpi :
Tout en exprimant leur reconnaissance au président Atta Mills et à tout le peuple ghanéen pour leur hospitalité, l’ancien ministre Assoa Adou, président et porte-parole de la coordination des exilés Fpi, a formulé des revendications qui s’avèrent difficiles à être prises en compte par les autorités ivoiriennes. «M. le Président Atta Mills, les milliers d’exilés que nous représentons refusent que la force soit utilisée pour imposer une solution à un camp. Nous avons appris que suite aux démarches entreprises par les autorités ivoiriennes et françaises auprès de la Cpi (Cour pénale internationale), les tractations sont en cours en vue de traduire le président Laurent Gbagbo devant cette juridiction(…).Nous refusons l’instrumentalisation de la justice ivoirienne et la justice internationale pour exclure de la vie politique des adversaires. Pour nous, la vraie solution à la crise ivoirienne, celle
qui ramènera la paix définitive, ne peut être qu’une solution politique. Nous sommes, pour notre part, dans l’attente d’initiatives africaines allant dans le sens de la paix véritable en Côte d’Ivoire.
Celle-ci ne peut intervenir que par la libération du président Laurent Gbagbo et l’instauration d’un dialogue direct entre lui et M. Ouattara », indique un extrait du discours des exilés Lmp qui n’a pas été rendu public comme prévu au départ.
ADAYE KOUAKOU
Après leur rencontre manquée/ Mamadou Koulibaly charge les députés Fpi :