Le tout dernier parti politique ivoirien vient d’officialiser ses activités sur le terrain. Le CAP UDD (CAP Unir pour la Démocratie et le Développement) a proposé ses recettes pour une Côte d’Ivoire de liberté, à travers son président, Gervais Coulibaly. C’était le vendredi 7 octobre 2011, à la salle Emmanuel Dioulo, de l’hôtel du district Abidjan-Plateau.
On retient du discours du président du CAP UDD, Gervais Coulibaly, le vocable, humilité. Un mot qui a fortement marqué son propos, car pour lui, pour que la Côte d’Ivoire sorte de l’impasse politico-militaire d’après élection, il faut que les Ivoiriens se revêtent d’humilité, à commencer par le chef de l’exécutif, Alassane Ouattara. « Je demande à la Côte d’Ivoire tout entière de s’habiller d’humilité (…) Le président Ouattara doit tendre une main d’humilité à ses opposants afin qu’ils retrouvent la dignité. Tous, quel que soit notre bord, nous devons être humbles », a-t-il clamé. Né des cendres du CAP URLG, un mouvement pour la réélection de Laurent Gbagbo, le CAP UDD, est d’idéologie social-démocrate, membre du CNRD et parti « Gbagboïste », selon les propres termes de son président. L’ex- conseiller de Laurent Gbagbo a aussi passé au peigne fin toute l’actualité brûlante en Côte d’Ivoire. Sécurité, agriculture, action sociale, santé, école, administration territoriale, décentralisation…Décriant les conditions « délétères » de la sécurité, l’ex-porte-parole de Laurent Gbagbo sur les questions de la décentralisation, a souhaité que les conditions sécuritaires soient réunies pour aller aux élections législatives, car dit-il, « nous voulons aller aux élections. Nous sommes les enfants des élections. Si quelqu’un vous dit autre chose, ce n’est pas de nous qu’il s’agit », faisant allusion aux coups d’Etat. Puis, d’annoncer le retour au bercail de trois exilés du régime déchu. « Kabran Appia, Mel Théodore et Henriette Lagou rentreront très bientôt au pays. On attend que certaines conditions soient réunies », a-t-il révélé. Convaincu que la réconciliation ne peut se faire sans Laurent Gbagbo, Gervais Coulibaly a aussi demandé la libération de son mentor. Bien avant lui, Laurenne Bouété, présidente du comité d’organisation, dans son discours de bienvenue, a annoncé les couleurs : « Nous allons donner du grain à moudre aux personnes allergiques à la liberté ». Le Front Populaire Ivoirien et le CNRD étaient représentés au plus haut niveau par Laurent Akoun et Marie-Odette Lorougnon pour le premier cité et Oulaï Tiabass et Henri Niaba, pour le second.
A Dedi
On retient du discours du président du CAP UDD, Gervais Coulibaly, le vocable, humilité. Un mot qui a fortement marqué son propos, car pour lui, pour que la Côte d’Ivoire sorte de l’impasse politico-militaire d’après élection, il faut que les Ivoiriens se revêtent d’humilité, à commencer par le chef de l’exécutif, Alassane Ouattara. « Je demande à la Côte d’Ivoire tout entière de s’habiller d’humilité (…) Le président Ouattara doit tendre une main d’humilité à ses opposants afin qu’ils retrouvent la dignité. Tous, quel que soit notre bord, nous devons être humbles », a-t-il clamé. Né des cendres du CAP URLG, un mouvement pour la réélection de Laurent Gbagbo, le CAP UDD, est d’idéologie social-démocrate, membre du CNRD et parti « Gbagboïste », selon les propres termes de son président. L’ex- conseiller de Laurent Gbagbo a aussi passé au peigne fin toute l’actualité brûlante en Côte d’Ivoire. Sécurité, agriculture, action sociale, santé, école, administration territoriale, décentralisation…Décriant les conditions « délétères » de la sécurité, l’ex-porte-parole de Laurent Gbagbo sur les questions de la décentralisation, a souhaité que les conditions sécuritaires soient réunies pour aller aux élections législatives, car dit-il, « nous voulons aller aux élections. Nous sommes les enfants des élections. Si quelqu’un vous dit autre chose, ce n’est pas de nous qu’il s’agit », faisant allusion aux coups d’Etat. Puis, d’annoncer le retour au bercail de trois exilés du régime déchu. « Kabran Appia, Mel Théodore et Henriette Lagou rentreront très bientôt au pays. On attend que certaines conditions soient réunies », a-t-il révélé. Convaincu que la réconciliation ne peut se faire sans Laurent Gbagbo, Gervais Coulibaly a aussi demandé la libération de son mentor. Bien avant lui, Laurenne Bouété, présidente du comité d’organisation, dans son discours de bienvenue, a annoncé les couleurs : « Nous allons donner du grain à moudre aux personnes allergiques à la liberté ». Le Front Populaire Ivoirien et le CNRD étaient représentés au plus haut niveau par Laurent Akoun et Marie-Odette Lorougnon pour le premier cité et Oulaï Tiabass et Henri Niaba, pour le second.
A Dedi