Le parti de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a dénoncé dimanche la perturbation d'une manifestation qu'il organisait la veille à Abidjan, durant laquelle plusieurs responsables et militants ont été violemment pris à partie.
Alors que ce rassemblement dans le quartier de Koumassi (sud) se tenait depuis une demi-heure, "la sono s'est arrêtée" puis "cinq ou six" personnes, dont une portant "une tenue des FRCI" (Forces républicaines, nouvelle armée) et une autre un T-shirt à l'effigie du président Alassane Ouattara, ont perturbé la manifestation, a déclaré à l'AFP Augustin Guéhoun, secrétaire national à la communication du Front populaire ivoirien (FPI), présent samedi.
Les "agresseurs" ont "caillassé" plusieurs véhicules, notamment celui du porte-parole du parti Laurent Akoun, et s'en sont pris à d'autres responsables et des militants, a-t-il poursuivi.
M. Guéhoun a fustigé "la culture de la violence" des pro-Ouattara, affirmant qu'"on ne veut même plus entendre parler du FPI".
Selon lui, cet incident prouve que les conditions de sécurité ne sont pas réunies pour que son camp aille aux législatives le 11 décembre. "Si ça se passe à Abidjan, on est en droit de dire qu'à l'intérieur du pays ça va être pire", a-t-il conclu.
Le FPI réclame sans relâche la libération de M. Gbagbo, arrêté le 11 avril après plus de quatre mois de crise, dont deux semaines de guerre, née de son refus de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010. La crise post-électorale a fait quelque 3.000 morts.
Alors que ce rassemblement dans le quartier de Koumassi (sud) se tenait depuis une demi-heure, "la sono s'est arrêtée" puis "cinq ou six" personnes, dont une portant "une tenue des FRCI" (Forces républicaines, nouvelle armée) et une autre un T-shirt à l'effigie du président Alassane Ouattara, ont perturbé la manifestation, a déclaré à l'AFP Augustin Guéhoun, secrétaire national à la communication du Front populaire ivoirien (FPI), présent samedi.
Les "agresseurs" ont "caillassé" plusieurs véhicules, notamment celui du porte-parole du parti Laurent Akoun, et s'en sont pris à d'autres responsables et des militants, a-t-il poursuivi.
M. Guéhoun a fustigé "la culture de la violence" des pro-Ouattara, affirmant qu'"on ne veut même plus entendre parler du FPI".
Selon lui, cet incident prouve que les conditions de sécurité ne sont pas réunies pour que son camp aille aux législatives le 11 décembre. "Si ça se passe à Abidjan, on est en droit de dire qu'à l'intérieur du pays ça va être pire", a-t-il conclu.
Le FPI réclame sans relâche la libération de M. Gbagbo, arrêté le 11 avril après plus de quatre mois de crise, dont deux semaines de guerre, née de son refus de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010. La crise post-électorale a fait quelque 3.000 morts.