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Politique Publié le lundi 10 octobre 2011 | Notre Voie

Justin Koua (Sn Jfpi) : “Si nous ne nous levons pas, Ouattara nous écrasera”

© Notre Voie Par Aristide
Activités du chef de l`Etat: le Président Alassane Ouattara chez son homologue Atta Mills, au Ghana
Jeudi 6 octobre 2011. Accra (Ghana). Le chef de l`Etat ivoirien, SEM Alassane Ouattara effectue une visite de travail au Ghana
Le secrétaire national par intérim de la JFpi, Justin Koua, ne renoncera pas au meeting de la jeunesse du Fpi qu’il a annoncé pour le samedi 15 octobre prochain à Yopougon, place Cp1. Pour préciser les objectifs de ce rassemblement afin de faire taire toutes les langues malveillantes, il a rencontré la presse, samedi dernier, au Baron de Yopougon. « Il faut un mouvement populaire pour contraindre Nicolas Sarkozy à faire libérer Laurent Gbagbo. Il faut démontrer que Gbagbo est populaire, il n’a pas été lâché par les Ivoiriens et que c’est bien lui qui a remporté les élections présidentielles », soutient-il. Avant de préciser que si les Ivoiriens ne se lèvent pas, ils seront anéantis par le régime Ouattara. « Si nous ne nous mobilisons pas, Dramane Ouattara nous écrasera tous », a dit celui qui assure l’intérim de Konaté Navigué au sein du Front populaire ivoirien (Fpi). « Passez de cour en cour et dites partout que le meeting aura bel et bien lieu, le 15 octobre », a-t-il confirmé. A la conférence de presse, samedi dernier, Justin Koua a dit ne pas se reconnaitre dans le mouvement subversif qu’on tente de coller au rendez-vous du 15 octobre. « Le meeting se tient dans des conditions démocratiques. Nous, le Fpi, sommes accrochés à la transition pacifique et aux valeurs démocratiques comme nous l’a enseigné Laurent Gbagbo. Nous n’avons même pas les moyens d’une rébellion armée », a-t-il rassuré. Indiquant par ailleurs que toutes les autorités administratives et militaires ont été informées par courriers suivant la procédure. Selon lui, le Premier ministre, le ministre de la Défense, celui de l’Intérieur, la direction de la police, le District d’Abidjan, les brigades de gendarmerie et commissariats, toutes les chancelleries, le Nonce apostolique, les confessions religieuses, l’adjoint au représentant spécial de l’Onu, la division des Droits de l’Homme de l’Onuci, le représentant de Blaise Compaoré, les partis politiques du Rhdp et les organisations de défense des Droit de l’Homme ont tous été saisis. « Toutes les dispositions ont été prises pour un meeting démocratique conformément aux lois républicaines. Ceux qui viendront auront les mains nues, sans pistolet ni machette. Il faut que cela soit clair », a affirmé Justin Koua. Pour le secrétaire national par intérim de la JFpi, il faut faire comprendre à Alassane Dramane Ouattara que sans Laurent Gbagbo, rien ne peut se faire dans cette Côte d’Ivoire.Tout en soutenant que le sort de Gbagbo n’est pas aux mains de Ouattara, parce que dit-il, « Laurent Gbagbo est le prisonnier de Sarkozy qui manœuvre pour le traduire devant la Cpi ». Sur ce chapitre, Justin Koua a prévenu : « si Gbagbo doit aller à la Cpi, il ira avec Ouattara et Soro. Sans Dramane Ouattara et Soro Guillaume, nous rendrons la Côte d’Ivoire ingouvernable de façon démocratique ». Et le conférencier de poursuivre : «Allez dire à Ouattara et Soro que Gbagbo est notre fétiche. Dans une République, on respecte la Constitution. Avec l’arrestation de Gbagbo, on a tué la deuxième République. Nous allons emmerder Ouattara au maximum de façon démocratique », a-t-il conclu. Les militants du Fpi et les patriotes ivoiriens ont retrouvé, samedi dernier, le Baron bar de Yopougon avec ferveur. L’ambiance alliait sobriété et joie des retrouvailles. Aussi la soif de revivre les sonorités musicales qui ont meublé la lutte patriotique était-elle au rendez-vous. Les chansons des artistes « les Galliets », Maître Mayou et de bien d’autres ont été distillées au grand plaisir du public présent. Les jeunes gens se sont déplacés nombreux pour écouter Justin Koua, secrétaire national par intérim de la Jfpi. Qui était entouré des membres de son bureau. En guise de soutien, le Cojep de Blé Goudé était représenté par Blé Sépé en sa qualité de vice-président par intérim et Jean Claude Koué, secrétaire national à l’organisation dudit mouvement. Par la magie du téléphone, Charles Blé Goudé a fait une intervention pour exhorter à une mobilisation sans faille, le samedi 15 octobre prochain.

Benjamin Koré
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