C’est dans la confusion totale que le meeting du Front populaire ivoirien (Fpi) s’est achevé, samedi dernier. Les propos acerbes des animateurs ont amené des femmes et des jeunes gens à leur demander de mettre un terme à la manifestation. Des échauffourées qui s’en sont suivies, des véhicules ont été saccagés de même que des chaises et des abris-bâches.
L’espace libre du quartier "Mafia" de Koumassi campement est le lieu choisi cette fois-ci par la fédération Fpi Abidjan sud pour tenter de redynamiser sa machine. La rencontre débutée vers 15H suivait son cours normal jusqu’à ce que les choses prennent une autre allure peu avant l’intervention du député Fpi d’Adjamé, Diomandé Mamy. Les refrains du genre " Laurent Gbagbo est le président de la République. Alassane Ouattara a été imposé par l’Onu et la communauté internationale", distillés par les précédents orateurs, ont mis hors d’eux, des femmes et des jeunes gens assis dans un bar à quelques encablures du meeting. Ces dames, certainement exacerbées par la teneur des propos non apaisants et aux antipodes de l’élan de réconciliation souhaité par la majorité des Ivoiriens, ont alors fait savoir leur désapprobation aux organisateurs. De leur côté, les jeunes ont fait sauter le circuit électrique qui alimentait la sonorisation. Partis en ce lieu pour tenter de remettre l’électricité, les organisateurs ont buté sur un refus catégorique des jeunes gens. Une altercation s’ensuivra aussitôt, qui va se solder par un branle-bas total. Les quelques militants assis sous les abris bâches prennent leurs jambes à leur cou. Les chaises et abris-bâches volent en éclats. Dans la débandage, notre consœur, reporter photographe à "Notre Voie", tout comme d’autres personnes, ont eu des blessures légères. Les cadres du Fpi présents au meeting, eux, auront plus de chance puisqu’ils s’en sont sortis sans égratignure, sécurisés par des jeunes Rhdp. Cinq véhicules au nombre desquels celui de Laurent Akoun ont été saccagés.
Paul Koffi
L’espace libre du quartier "Mafia" de Koumassi campement est le lieu choisi cette fois-ci par la fédération Fpi Abidjan sud pour tenter de redynamiser sa machine. La rencontre débutée vers 15H suivait son cours normal jusqu’à ce que les choses prennent une autre allure peu avant l’intervention du député Fpi d’Adjamé, Diomandé Mamy. Les refrains du genre " Laurent Gbagbo est le président de la République. Alassane Ouattara a été imposé par l’Onu et la communauté internationale", distillés par les précédents orateurs, ont mis hors d’eux, des femmes et des jeunes gens assis dans un bar à quelques encablures du meeting. Ces dames, certainement exacerbées par la teneur des propos non apaisants et aux antipodes de l’élan de réconciliation souhaité par la majorité des Ivoiriens, ont alors fait savoir leur désapprobation aux organisateurs. De leur côté, les jeunes ont fait sauter le circuit électrique qui alimentait la sonorisation. Partis en ce lieu pour tenter de remettre l’électricité, les organisateurs ont buté sur un refus catégorique des jeunes gens. Une altercation s’ensuivra aussitôt, qui va se solder par un branle-bas total. Les quelques militants assis sous les abris bâches prennent leurs jambes à leur cou. Les chaises et abris-bâches volent en éclats. Dans la débandage, notre consœur, reporter photographe à "Notre Voie", tout comme d’autres personnes, ont eu des blessures légères. Les cadres du Fpi présents au meeting, eux, auront plus de chance puisqu’ils s’en sont sortis sans égratignure, sécurisés par des jeunes Rhdp. Cinq véhicules au nombre desquels celui de Laurent Akoun ont été saccagés.
Paul Koffi