Le clash survenu samedi, à Koumassi, entre des militants du Front populaire ivoirien et des partisans du pouvoir indigne encore. L’Opération des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire préconise que les responsabilités soient situées ; la mairie de la commune dit n’avoir pas été informée, les ‘’frontistes‘’ démentent. Ci-après leurs interventions telles que recueillies, hier, au journal de midi d’Onuci-Fm.
Hamadoun Touré, porte-parole de l’Onuci :
« Nous savons juste qu’il y a eu des incidents. C’est pour cette raison que nous encourageons les autorités compétentes à voir exactement ce qui s’est passé, les circonstances, la nature et les auteurs des incidents. Nous avons réagi à la situation parce que le calme, la paix, étaient en train de venir. C’est encore fragile, il ne faut pas laisser les efforts divertir par les incidents de ce genre. C’est pour cela que nous les avons fermement condamnés. Et nous avons demandé à tout le monde de faire preuve de retenue, de calme et de sérénité en cette période où nous travaillons tous pour la réconciliation nationale et pour une paix durable. Mais il faut également dire à tous les acteurs politiques, à la population, d’éviter la provocation et les excès. Que tout le monde se conforme à la loi ivoirienne ».
Raymond N’Dohi Yapi, maire de Koumassi:
« Le meeting aurait bien démarré mais ce sont les propos tenus par les organisateurs qui auraient énervé le voisinage et qui les a pris à partie. Ce sont les faits qui m’ont été rapportés. Ce que nous disons depuis un certain temps, c’est de désarmer la parole. On ne peut pas d’un côté prôner la réconciliation et de l’autre dire que la Côte d’Ivoire n’a qu’un président élu. Qui est autre que celui que nous connaissons présentement. Ce sont ces genres de paroles qui peuvent envenimer la situation.
La Côte d’Ivoire a un président qui est au travail et reconnu par tous. Et nous ne voyons pas la nécessité de tenir de tels propos qui peuvent mettre de l’huile sur le feu. (...) Nous n’avons pas connaissance d’une demande d’organisation d’un meeting sur le territoire communal.
De toute façon, le Fpi n’en a jamais fait. La loi demande qu’il y ait une autorisation, et d’ailleurs, en son temps, le Fpi en avait fait un de ses principes majeurs : il faut même dans certains cas avoir l’autorisation du préfet d’Abidjan. Mais dans le cas d’espèce, nous n’avons pas connaissance que cette démarche ait été faite ».
Augustin Guéhoun,
secrétaire national, chargé de la communication du Fpi :
« Si le maire dit que le meeting a été interrompu parce qu’il n’a pas été autorisé, c’est anti-républicain. Parce que ceux qui sont venus ne sont pas des agents de la mairie. Ils portaient des vêtements estampillés Frci. Alors est-ce que les Frci travaillent pour la mairie ? Non ! Normalement, c’est la police municipale. Et quand les gens vous disent ‘’Fpi, c’est fini en Côte d’Ivoire‘’, ce n’est pas la mairie qui parle. En plus, il faut préciser qu’en Côte d’Ivoire, on ne demande pas l’autorisation de tenir un meeting, on informe ; pour une marche, on informe. Et on se met d’accord sur le circuit à suivre de façon à ce que l’Etat assure la sécurité des marcheurs. Pour le meeting, c’est ce que nous avons fait. Nous avons averti, informé la police et demandé qu’il y ait des agents pour sécuriser. Ils ne sont pas venus. (…) Justin Koua était là-bas, il a été le premier à intervenir. Il a insisté que le 15 octobre est maintenu. Les marches n’ont pas été interdites formellement, les meetings non plus. Si on veut nous enlever ce droit, nous aviserons ».
Propos recueillis sur Onuci-Fm par Bidi Ignace
Hamadoun Touré, porte-parole de l’Onuci :
« Nous savons juste qu’il y a eu des incidents. C’est pour cette raison que nous encourageons les autorités compétentes à voir exactement ce qui s’est passé, les circonstances, la nature et les auteurs des incidents. Nous avons réagi à la situation parce que le calme, la paix, étaient en train de venir. C’est encore fragile, il ne faut pas laisser les efforts divertir par les incidents de ce genre. C’est pour cela que nous les avons fermement condamnés. Et nous avons demandé à tout le monde de faire preuve de retenue, de calme et de sérénité en cette période où nous travaillons tous pour la réconciliation nationale et pour une paix durable. Mais il faut également dire à tous les acteurs politiques, à la population, d’éviter la provocation et les excès. Que tout le monde se conforme à la loi ivoirienne ».
Raymond N’Dohi Yapi, maire de Koumassi:
« Le meeting aurait bien démarré mais ce sont les propos tenus par les organisateurs qui auraient énervé le voisinage et qui les a pris à partie. Ce sont les faits qui m’ont été rapportés. Ce que nous disons depuis un certain temps, c’est de désarmer la parole. On ne peut pas d’un côté prôner la réconciliation et de l’autre dire que la Côte d’Ivoire n’a qu’un président élu. Qui est autre que celui que nous connaissons présentement. Ce sont ces genres de paroles qui peuvent envenimer la situation.
La Côte d’Ivoire a un président qui est au travail et reconnu par tous. Et nous ne voyons pas la nécessité de tenir de tels propos qui peuvent mettre de l’huile sur le feu. (...) Nous n’avons pas connaissance d’une demande d’organisation d’un meeting sur le territoire communal.
De toute façon, le Fpi n’en a jamais fait. La loi demande qu’il y ait une autorisation, et d’ailleurs, en son temps, le Fpi en avait fait un de ses principes majeurs : il faut même dans certains cas avoir l’autorisation du préfet d’Abidjan. Mais dans le cas d’espèce, nous n’avons pas connaissance que cette démarche ait été faite ».
Augustin Guéhoun,
secrétaire national, chargé de la communication du Fpi :
« Si le maire dit que le meeting a été interrompu parce qu’il n’a pas été autorisé, c’est anti-républicain. Parce que ceux qui sont venus ne sont pas des agents de la mairie. Ils portaient des vêtements estampillés Frci. Alors est-ce que les Frci travaillent pour la mairie ? Non ! Normalement, c’est la police municipale. Et quand les gens vous disent ‘’Fpi, c’est fini en Côte d’Ivoire‘’, ce n’est pas la mairie qui parle. En plus, il faut préciser qu’en Côte d’Ivoire, on ne demande pas l’autorisation de tenir un meeting, on informe ; pour une marche, on informe. Et on se met d’accord sur le circuit à suivre de façon à ce que l’Etat assure la sécurité des marcheurs. Pour le meeting, c’est ce que nous avons fait. Nous avons averti, informé la police et demandé qu’il y ait des agents pour sécuriser. Ils ne sont pas venus. (…) Justin Koua était là-bas, il a été le premier à intervenir. Il a insisté que le 15 octobre est maintenu. Les marches n’ont pas été interdites formellement, les meetings non plus. Si on veut nous enlever ce droit, nous aviserons ».
Propos recueillis sur Onuci-Fm par Bidi Ignace