En attendant de reprendre sa toge de magistrat, Epiphane Zoro-Bi se donne pour mission de contribuer au processus de réconciliation nationale.
Le ‘’juge de Dimbokro’’, Epiphane Zoro Bi, a son idée pour ramener la Côte d’Ivoire sur le chemin de la cohésion. Volontariste, il a soumis, lors d’un récent séjour au pays, cette idée au président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation, Charles Konan Banny. Et, selon toute vraisemblance, M. Banny devrait confier au magistrat, un rôle dans le processus de réconciliation. « Appui à la gestion des risques de conflits identitaires et à la construction de la citoyenneté en Côte d’Ivoire », tel est l’intitulé du projet qu’Epiphane Zoro-Bi doit conduire pour le compte de la Cdvr. C’est sous le manteau de l’Ong belge ‘’Verbatims’’, en partenariat avec l’Ong ivoirienne ‘’Cité de la Tolérance’’ que le projet sera mené. Il s’étalera sur environ un an et demi et touchera, si l’on en croit la fiche technique que nous nous sommes procurée, les régions de l’Ouest du pays ainsi que le district d’Abidjan. L’objectif du projet, tel qu’il a été présenté à Charles Konan Banny, vise à appuyer « une dynamique de construction collective d’une citoyenneté ouverte ; augmenter la diffusion d’une vraie culture démocratique, c’est-à-dire une société dynamisée par des débats sur des options de développement et non plus sur les origines des uns et des autres; sensibiliser les opinions makers aux dangers multiples d’une instrumentalisation de l’ethnicité au niveau des discours sociaux ; appuyer une dynamique de construction d’identités collectives ouvertes au sein des sociétés civiles et des partis politiques, notamment par la promotion de la citoyenneté et l’apprentissage du “désir de vivre ensemble”, etc. ». Le projet qui sera mené sous la forme de session de formation, se décline en six modules axés notamment sur les « représentations mentales, représentations sociales, préjugés et stéréotypes, identité(s) et conflits, Etat, nationalité, nation, République ». De sources proches des deux Ong qui chapotent le projet, l’expérience a déjà donné des résultats probants en République démocratique du Congo, un pays qui a connu une situation quasi-similaire à la Côte d’Ivoire. Il n’est d’ailleurs pas à écarter que des experts congolais se joignent à l’équipe qui va piloter le projet.
Marc Dossa
Le ‘’juge de Dimbokro’’, Epiphane Zoro Bi, a son idée pour ramener la Côte d’Ivoire sur le chemin de la cohésion. Volontariste, il a soumis, lors d’un récent séjour au pays, cette idée au président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation, Charles Konan Banny. Et, selon toute vraisemblance, M. Banny devrait confier au magistrat, un rôle dans le processus de réconciliation. « Appui à la gestion des risques de conflits identitaires et à la construction de la citoyenneté en Côte d’Ivoire », tel est l’intitulé du projet qu’Epiphane Zoro-Bi doit conduire pour le compte de la Cdvr. C’est sous le manteau de l’Ong belge ‘’Verbatims’’, en partenariat avec l’Ong ivoirienne ‘’Cité de la Tolérance’’ que le projet sera mené. Il s’étalera sur environ un an et demi et touchera, si l’on en croit la fiche technique que nous nous sommes procurée, les régions de l’Ouest du pays ainsi que le district d’Abidjan. L’objectif du projet, tel qu’il a été présenté à Charles Konan Banny, vise à appuyer « une dynamique de construction collective d’une citoyenneté ouverte ; augmenter la diffusion d’une vraie culture démocratique, c’est-à-dire une société dynamisée par des débats sur des options de développement et non plus sur les origines des uns et des autres; sensibiliser les opinions makers aux dangers multiples d’une instrumentalisation de l’ethnicité au niveau des discours sociaux ; appuyer une dynamique de construction d’identités collectives ouvertes au sein des sociétés civiles et des partis politiques, notamment par la promotion de la citoyenneté et l’apprentissage du “désir de vivre ensemble”, etc. ». Le projet qui sera mené sous la forme de session de formation, se décline en six modules axés notamment sur les « représentations mentales, représentations sociales, préjugés et stéréotypes, identité(s) et conflits, Etat, nationalité, nation, République ». De sources proches des deux Ong qui chapotent le projet, l’expérience a déjà donné des résultats probants en République démocratique du Congo, un pays qui a connu une situation quasi-similaire à la Côte d’Ivoire. Il n’est d’ailleurs pas à écarter que des experts congolais se joignent à l’équipe qui va piloter le projet.
Marc Dossa
