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Politique Publié le mardi 11 octobre 2011 | Nord-Sud

Anaky Kobena à Bouaflé : «Avec Ouattara, c’est le peuple qui a le pouvoir»

© Nord-Sud Par Cecom RDR
2è tour de la présidentielle: Alassane Ouattara investi candidat du RHDP
Mercredi 10 novembre 2010. Abidjan. Photo: le président du MFA, Anaky Kobena, lors de son intervention
Au cours d’un meeting, samedi dernier, à Bouaflé, le président du Mouvement des forces d’avenir, Innocent Anaky Kobena a appelé les Ivoiriens à croire en Alassane Ouattara.


Le président du Mouvement des Forces d’avenir (Mfa), Anaky Kobena, a entretenu, samedi dernier, de nombreux militants du Rhdp de Bouaflé, à la Place Tchintchin. C’était à l’occasion de la rentrée politique de la coordination du Mfa que dirige Fofana Daïcéhi. Pour l’ancien ministre des Transports, avec Alassane Ouattara au pouvoir… « c’est le peuple tout entier qui a le pouvoir. En Côte d’Ivoire, il n’y a pas un groupe qui domine sur les autres ». Et plus que tout, le président Ouattara « aime la franchise, la vérité. Il n’aime pas le mensonge car, si nous commençons par mentir, nous allons tomber dans les mêmes dérives que Gbagbo, hier » qui ont coûté des milliers de vies humaines, de biens matériels et de l’argent du contribuable. « Pendant les dix années que Laurent Gbagbo a passé au pouvoir, les recettes de l’Etat n’ont pas baissé. Alors, demande le président du Mfa, « où allait donc l’argent de l’Etat ? » C’est, répond-il, que les Ivoiriens ont accepté qu’après avoir payé les fonctionnaires, « Gbagbo fasse de l’argent de la Côte d’Ivoire ce qu’il voulait. » Désormais, conseille-t-il, « si au bout d’un an ou deux dans une région donnée, on ne voit pas de route goudronnée se faire, gratter les pistes, pour évacuer les produits agricoles, des écoles en construction, si on ne voit pas qu’on met en place l’hydraulique villageoise, des dispensaires, demandons-nous alors : où va l’argent du pays ? Il ne faut pas, argue-t-il, se taire et découvrir après qu’on a pris 1.000 milliards pour acheter des armes » comme Laurent Gbagbo. Ce que nous avons vécu, nous sommes tous coupables parce que nous avons vu les choses arriver et nous les avons pris à la légère », soutient Anaky. Car, explique-t-il, chaque fois qu’on interpellait les Ivoiriens pour dire que ça allait mal, personne n’y croyait. « Même en décembre 2010, après les élections, quand le président Alassane Ouattara a été déclaré vainqueur, j’ai dit à la maison du Pdci à tout le Rhdp que Gbagbo n’allait pas quitter le pouvoir. On ne m’a pas cru », révèle-t-il.


Ousmane Diallo, envoyé spécial à Bouaflé
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