La Côte d’Ivoire renoue avec la répression des partis politiques. Pour rappel, en 1992, deux ans après l’instauration du multipartisme, le Front populaire ivoirien (FPI), alors dirigé par Laurent Gbagbo, avait fait les frais de la barbarie du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) alors au pouvoir et dirigé par feu Félix Houphouet Boigny. En tout cas, ce vieux parti crachait du feu. Résultat : Laurent Gbagbo et ses camarades avaient été arrêtés et arbitrairement incarcérés. La coïncidence, c’est que Alassane Ouattara était le Premier ministre de Côte d’Ivoire. Donc au pouvoir surtout que le vieux Houphouet était à l’étranger pour des soins. Aujourd’hui, il est revenu au pouvoir dans des conditions que l’on sait et la barbarie contre l’opposition revient avec lui. L’on peut aisément déduire que le pouvoir de Ouattara rime avec la dictature, l’oppression, la répression, les agressions... Le samedi dernier, alors que les militants du FPI organisaient pacifiquement un meeting à Koumassi, ils ont été sauvagement agressés par des proches de Ouattara. La Côte d’Ivoire étant un pays de droit, elle n’a plus besoin de retourner en arrière après 21 ans de pratique démocratique. La question que le commun des mortels se pose, c’est de savoir ce que Ouattara et le RHDP réservent à ceux qui prendront part au giga-meeting du FPI prévu pour le samedi 15 octobre 2011. Si déjà la presse proche du régime en place annonce l'apocalypse et incrimine déjà le parti de Laurent Gbagbo de fomenter un coup pendant ce grand rendez-vous, Miaka Ouréto et les siens doivent s’attendre à tout.
Une correspondance
d’Emile Kian
Une correspondance
d’Emile Kian