Comment les organisateurs et les riverains de l’espace Cp1 se préparent
Les préparatifs du meeting de la JFPI du 15 octobre prochain vont bon train. Nous nous sommes rendus, hier sur les lieux à Yopougon. Notre reportage.
Malgré les intimidations de tous genres, la jeunesse du Front populaire ivoirien (JFPI) tient à la tenue de son meeting, dit de libération de la Côte d’Ivoire, le samedi 15 octobre prochain à Yopougon. Pour nous rendre compte par nous-mêmes de l’avancée des préparatifs, nous avons mis pieds hier dans la plus grande commune de Côte d’Ivoire. A la place CP1 où nous sommes arrivés aux environs de 11H, les choses semblaient déjà bouger dans le bon sens. Sur place, une équipe du comité d’organisation conduit par son président, M. Nestor Dahi Douhouré, donnait les dernières consignes pour un déroulement harmonieux de l’événement. Aucun détail n’est négligé. Au moment où nous arrivions, le président du comité d’organisation (PCO) était en pleine séance de travail avec les responsables de la mythique place CP2 pour arrêter les derniers détails. Ce sont d’ailleurs ces derniers qui fournissent également les chaises, les bâches et la sonorisation. Approché, M. Dahi ne s’est pas encombré de fioritures pour déclarer. « Nous sommes fin prêts. Vous pouvez le constater par vous-mêmes. Nous sommes ici pour mettre la dernière main à la pâte. La mobilisation est déjà totale. Tout Yopougon bouillonne. Nous n’attendons plus que le jour-J. ».
Le soutien remarquable de la direction du FPI
Pour cette mission, il avait à ses côtés, MM. Koué Jean-Claude et Blé Sépé du Cojep, ainsi que d’autres responsables de la JFPI. Pour la jeunesse du FPI, le meeting du 15 octobre est un acquis. Toutes les dispositions sécuritaires ont été prises avec les autorités compétentes. D’ailleurs, le PCO était attendu chez le préfet de police d’Abidjan pour les derniers réglages sécuritaires. C’est pourquoi elle demande à la jeunesse ivoirienne en général et à la jeunesse de La Majorité Présidentielle (LMP) à effectuer nombreux le déplacement. Car, comme l’a souligné le Maréchal Eugène Djué, membre de la direction du FPI, rencontré également sur les lieux, « c’est de notre mobilisation que dépend le sort du président Laurent Gbagbo et de tous nos camarades emprisonnés ou en exil». Selon le Secrétaire national du FPI chargé de la Vallée du Bandama, ce meeting du 15 octobre est un test pour le parti dans sa volonté d’emmener ses militants à vaincre la peur. C’est pourquoi il dit s’être personnellement impliqué dans l’organisation pour donner tout son cachet à cette rencontre. Eugène Djué a tenu à préciser que tous ceux qui donnaient le FPI pour mort, se sont trompés. Mais mieux, le parti fondé par Laurent Gbagbo ne cédera point à l’intimidation, à la dissuasion et à la peur. « Si les gens pensent pouvoir nous faire peur pour nous dissuader de poursuivre la lutte, c’est peine perdue. Ils ne réussiront pas à nous faire taire. La liberté d’expression et de manifestation est un droit constitutionnel ; nous allons l’appliquer jusqu’au bout, au péril de nos vies. Le FPI est incassable. Que les autres en face fassent preuve de bonne foi et tout se passera bien », a-t-il soutenu. A en croire Dahi Nestor, le meeting sera co-animé par la direction du FPI et la jeunesse de ce parti. Outre le président de la JFPI par intérim, Koua Justin, les noms de Laurent Akoun, Marie Odette Lorougnon sont avancés et bien d’autres qu’ils n’ont pas voulu dévoiler pour l’instant. On peut le dire, la JFPI est prêt à réussir son pari, celui de tenir son premier meeting d’après crise dans un environnement où rien n’est gagné d’avance. Au moment où nous quittions les lieux aux environs de 13H, les responsables de l’organisation s’affairaient encore à trouver la bonne disposition pour une rencontre de convivialité entre militants et la direction.
José koudou
Les préparatifs du meeting de la JFPI du 15 octobre prochain vont bon train. Nous nous sommes rendus, hier sur les lieux à Yopougon. Notre reportage.
Malgré les intimidations de tous genres, la jeunesse du Front populaire ivoirien (JFPI) tient à la tenue de son meeting, dit de libération de la Côte d’Ivoire, le samedi 15 octobre prochain à Yopougon. Pour nous rendre compte par nous-mêmes de l’avancée des préparatifs, nous avons mis pieds hier dans la plus grande commune de Côte d’Ivoire. A la place CP1 où nous sommes arrivés aux environs de 11H, les choses semblaient déjà bouger dans le bon sens. Sur place, une équipe du comité d’organisation conduit par son président, M. Nestor Dahi Douhouré, donnait les dernières consignes pour un déroulement harmonieux de l’événement. Aucun détail n’est négligé. Au moment où nous arrivions, le président du comité d’organisation (PCO) était en pleine séance de travail avec les responsables de la mythique place CP2 pour arrêter les derniers détails. Ce sont d’ailleurs ces derniers qui fournissent également les chaises, les bâches et la sonorisation. Approché, M. Dahi ne s’est pas encombré de fioritures pour déclarer. « Nous sommes fin prêts. Vous pouvez le constater par vous-mêmes. Nous sommes ici pour mettre la dernière main à la pâte. La mobilisation est déjà totale. Tout Yopougon bouillonne. Nous n’attendons plus que le jour-J. ».
Le soutien remarquable de la direction du FPI
Pour cette mission, il avait à ses côtés, MM. Koué Jean-Claude et Blé Sépé du Cojep, ainsi que d’autres responsables de la JFPI. Pour la jeunesse du FPI, le meeting du 15 octobre est un acquis. Toutes les dispositions sécuritaires ont été prises avec les autorités compétentes. D’ailleurs, le PCO était attendu chez le préfet de police d’Abidjan pour les derniers réglages sécuritaires. C’est pourquoi elle demande à la jeunesse ivoirienne en général et à la jeunesse de La Majorité Présidentielle (LMP) à effectuer nombreux le déplacement. Car, comme l’a souligné le Maréchal Eugène Djué, membre de la direction du FPI, rencontré également sur les lieux, « c’est de notre mobilisation que dépend le sort du président Laurent Gbagbo et de tous nos camarades emprisonnés ou en exil». Selon le Secrétaire national du FPI chargé de la Vallée du Bandama, ce meeting du 15 octobre est un test pour le parti dans sa volonté d’emmener ses militants à vaincre la peur. C’est pourquoi il dit s’être personnellement impliqué dans l’organisation pour donner tout son cachet à cette rencontre. Eugène Djué a tenu à préciser que tous ceux qui donnaient le FPI pour mort, se sont trompés. Mais mieux, le parti fondé par Laurent Gbagbo ne cédera point à l’intimidation, à la dissuasion et à la peur. « Si les gens pensent pouvoir nous faire peur pour nous dissuader de poursuivre la lutte, c’est peine perdue. Ils ne réussiront pas à nous faire taire. La liberté d’expression et de manifestation est un droit constitutionnel ; nous allons l’appliquer jusqu’au bout, au péril de nos vies. Le FPI est incassable. Que les autres en face fassent preuve de bonne foi et tout se passera bien », a-t-il soutenu. A en croire Dahi Nestor, le meeting sera co-animé par la direction du FPI et la jeunesse de ce parti. Outre le président de la JFPI par intérim, Koua Justin, les noms de Laurent Akoun, Marie Odette Lorougnon sont avancés et bien d’autres qu’ils n’ont pas voulu dévoiler pour l’instant. On peut le dire, la JFPI est prêt à réussir son pari, celui de tenir son premier meeting d’après crise dans un environnement où rien n’est gagné d’avance. Au moment où nous quittions les lieux aux environs de 13H, les responsables de l’organisation s’affairaient encore à trouver la bonne disposition pour une rencontre de convivialité entre militants et la direction.
José koudou