Ce mercredi 12 octobre, le ministre de l’Intérieur ivoirien a reçu une délégation du CNRD, le Congrès national de la résistance et pour la démocratie, emmené par le FPI, le parti de Laurent Gbagbo. Cette rencontre fait suite à l’audience que le président Ouattara avait accordée à l’opposition le 29 septembre. Elle lui avait laissé un document qui détaille les préoccupations de l’ex-majorité présidentielle.
Ce fut deux heures de discussion à huis clos avec le ministre de l’Intérieur. Les six membres de la délégation du CNRD ont parlé des questions de sécurité, de réconciliation et du processus électoral. A deux mois des législatives, prévues le 11 décembre, le FPI, chef de file du CNRD, qui menace de les boycotter, a-t-il déjà pris une décision ? La réponse de son président par intérim, Sylvain Miaka Ouretto : « il y a des discussions qui sont en cours. Ce que je voudrais souligner, c’est que le FPI n’a jamais dit qu’il ne participera pas aux élections. Le FPI dit que pour participer aux élections, il faut que les règles du jeu soient définies de façon consensuelle et qu’on se mette d’accord sur l’essentiel. »
« L’amorce du dialogue est fécond, nous devons nous revoir », a dit de son côté le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko. Mais, il exclut que ces discussions avec le FPI puissent provoquer le report des législatives : « sur toutes les questions techniques que nous pouvons avancer, nous allons faire des axes d’efforts importants pour y arriver. Mais, je leur ai dit qu'il est impératif de ne pas perturbé le calendrier ». Le FPI a par exemple demandé le changement du président de la Commission électorale indépendante. La réponse du ministre de l’Intérieur est nette : « je leur ai dit clairement que cette revendication n’était pas recevable ».
L’ex-majorité présidentielle doit se retrouver en séminaire ce vendredi 14 octobre. Elle devrait prendre une position officielle sur sa participation ou non aux élections des députés le 11 décembre.
Ce fut deux heures de discussion à huis clos avec le ministre de l’Intérieur. Les six membres de la délégation du CNRD ont parlé des questions de sécurité, de réconciliation et du processus électoral. A deux mois des législatives, prévues le 11 décembre, le FPI, chef de file du CNRD, qui menace de les boycotter, a-t-il déjà pris une décision ? La réponse de son président par intérim, Sylvain Miaka Ouretto : « il y a des discussions qui sont en cours. Ce que je voudrais souligner, c’est que le FPI n’a jamais dit qu’il ne participera pas aux élections. Le FPI dit que pour participer aux élections, il faut que les règles du jeu soient définies de façon consensuelle et qu’on se mette d’accord sur l’essentiel. »
« L’amorce du dialogue est fécond, nous devons nous revoir », a dit de son côté le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko. Mais, il exclut que ces discussions avec le FPI puissent provoquer le report des législatives : « sur toutes les questions techniques que nous pouvons avancer, nous allons faire des axes d’efforts importants pour y arriver. Mais, je leur ai dit qu'il est impératif de ne pas perturbé le calendrier ». Le FPI a par exemple demandé le changement du président de la Commission électorale indépendante. La réponse du ministre de l’Intérieur est nette : « je leur ai dit clairement que cette revendication n’était pas recevable ».
L’ex-majorité présidentielle doit se retrouver en séminaire ce vendredi 14 octobre. Elle devrait prendre une position officielle sur sa participation ou non aux élections des députés le 11 décembre.