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Politique Publié le vendredi 14 octobre 2011 | Nord-Sud

Meeting du 15 octobre à Yopougon : Le Fpi va-t-il braver Hamed Bakayoko ?

© Nord-Sud Par DR
Bonne gouvernance: le ministre Hamed Bakayoko installe le commandant Tuo Fozié et l`Unité de lutte contre le racket
Vendredi 7 octobre 2011. Abidjan. Ecole nationale de police, à Cocody. Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko installe l’Unité de lutte contre le racket. Un corps d`élite fort de 350 corps éléments issus des Frci (91), de la Gendarmerie (86), de la police (79), de la Douane (47) et des eaux et forêts (47), et placé sous le commandement de Tuo Fozié.
Jusqu’à hier soir, le Front populaire ivoirien (Fpi) n’avait pas décidé s’il fallait reporter ou non le meeting que projette sa jeunesse, le samedi 15 octobre dans la commune de Yopougon. Le président par intérim, Sylvain Miaka Oureto, a indiqué à Onuci-Fm qu’une concertation allait en décider. « Pour le moment, il y a une réunion qui est en cours, on y arrivera », a-t-il répondu, sans autre commentaire. Mais pour le secrétaire général par intérim, Laurent Akoun, joint au téléphone bien avant, la question du report souhaité par le ministre Hamed Bakayoko, ne se pose pas. « Soit, c’est le pouvoir qui assume et nous, nous aviserons », a-t-il répondu. « Il appartient au ministre de dire ce qu’il veut. Pour un meeting qui va avoir lieu, après-demain, (demain samedi), c’est depuis le 3 octobre que ses services ont été saisis. Et même des réunions préparatoires ont eu lieu. Donc, je ne sais pas ce qu’on veut nous dire », a-t-il argumenté. Et Laurent Akoun de poursuivre, pour dire que « s’ils (le ministre et son cabinet) doivent interdire le meeting, qu’ils assument. S’ils estiment que nous sommes dans une République et que pour telle ou telle raison, nous disons Non, qu’ils l’assument. » Sinon, c’est par culture démocratique, s’explique-t-il, que le ministre a évoqué des problèmes de moyens humains et logistiques. Mais, rebondit Akoun, « il faut qu’il assume ; pourquoi veut-il que ce soit nous qui reportions le meeting ? » Pour lui, le ministre souhaite que « le Fpi lui dise qu’il va annuler ou reporter ». Il insiste pour dire qu’administrativement, le Fpi a « réuni et rempli » toutes les conditions pour la tenue de son rassemblement et que la balle est dans le camp du gouvernement. La réponse du SG est celle que la direction intérimaire du Fpi aurait donnée à Daniel Bamba Cheick lors de la 2nd rencontre voulue par le ministère de l’Intérieur, de sources proches du huis clos. Le collaborateur du ministre aurait souhaité faire un retour à son patron, afin d’aviser. Toutefois, Bamba Cheick n’a réitéré au Fpi la nécessité d’un report de la manifestation. La situation sécuritaire précaire, l’appareil de sécurité en voie de consolidation et risque de débordement sont d’autres raisons qu’il a exposées.

Bidi Ignace
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