La campagne de proximité du président de la jeunesse du Rdr continue sa campagne de proximité à Abobo où il vise un poste de député. Karamoko Yayoro était samedi au quartier Sagbé où il est allé présider la finale du tournoi de réconciliation. Ce fut l’occasion pour lui de ramener à l’ordre les partisans de Laurent Gbagbo qui continuent de poser des conditions avant d’embarquer dans le train de la réconciliation. « Il n’y a pas de préalable à la réconciliation. La Côte d’Ivoire que veut construire le président Ouattara est un pays où tous les citoyens sont égaux devant la loi. Celui qui a mal agi, même s’il est le plus riche, sera jugé », a martelé « Kara ». Pour lui, les refondateurs confondent le jugement et la condamnation pour exiger la libération de tous ceux des leurs impliqués dans les violences postélectorales. Le Fpi va se faire hara kiri s’i boycotte les législatives, a prévenu le grenadier voltigeur. « Nous les invitons à venir dans le jeu politique sinon ils vont disparaitre », a fait savoir l’ancien dirigeant de la Fesci. Karamoko Yayoro a fait savoir à ses filleuls qu’on verra sa tête tous les jours à Abobo, sa base. Son choix s’est porté sur cette commune parce qu’il entend contribuer à faire sortir la cité « martyre » de la léthargie où elle est plongée depuis belle lurette. « Vous me verrez tous les jours à Abobo. Il y a six postes de députés et je ne veux qu’un seul pour aider mes parents », a-t-il plaidé. Le secrétaire national chargé de l’emploi des jeunes de la rue Lépic a battu en brèche le bruit qui lui attribue une autre circonscription où il briguerait un poste. « Je ne suis pas candidat quelque part d’autre. Je suis à Abobo et c’est avec vous que je serai. Je n’ai pas retiré ma candidature comme certains le font croire », a martelé l’enseignant. Il dit compter sur l’ensemble des habitants pour être sélectionné parmi les candidats qui vont défendre les couleurs du Rdr dans cette banlieue considérée comme le fief du président Ouattara.
Nomel Essis
Nomel Essis
