Membre influent du RDR et du RHDP aux Etats-Unis, Jean-Pierre Yao Bouabré est aussi le vice-président de la plate-forme pour la réconciliation en Côte d’Ivoire initiée par le FIPIA (Forum International pour la Promotion des Intérêts de l’Afrique), une ONG bien connue au pays de l’Oncle Sam. Dans cet entretien, celui qui est également le représentant pour l’Afrique de l’Ouest de Global African Business Consulting (GABC) fait le point de la tournée pour la réconciliation qu’il a effectuée dans le département de Gagnoa pour le compte du FIPIA.
Le Patriote: Qu’est-ce qui vous a motivé à vous engager avec le FIPIA pour la réconciliation?
Jean-Pierre Yao Bouabré: Depuis les Etats-Unis, nous avions connu les atrocités que le pays a vécues. Nous en étions très touchés. En tant que citoyens de la diaspora, nous avons décidé d’apporter notre contribution au processus de réconciliation et à la reconstruction de notre pays. J’ai été contacté en tant que porte-parole du RDR et du RHDP aux Etats-Unis, pour leur venir en appui au niveau des relations politiques afin de les aider à asseoir une stratégie de contacts avec les chefs traditionnels. Ce qui a été fait. Nous avons effectué plusieurs voyages dans le département de Gagnoa.
LP: Pourquoi singulièrement cette région alors que c’est la toute la Côte d’Ivoire qui doit se
réconcilier?
JPP YB: Nous appliquons à la lettre la motivation du président Charles Konan Banny qui
a dit que la réconciliation devait commencer par Gagnoa. Gagnoa, parce que le président
déchu y est originaire. Le président du FIPIA, Zadi Sévérin, est aussi fils de Gagnoa. Ce
n’est pas un privilège mais plutôt une préoccupation majeure. Sinon, c’est une caravane de
la réconciliation qui va sillonner les quatre coins de la Côte d’Ivoire. Nous sommes passés
de village en village, nous avons rencontré les jeunes, et expliqué aux uns et aux autres, la
nécessité de se donner la main.
LP: Que vous ont dit justement les populations que vous avez rencontrées?
JPP YB: Elles étaient toutes mobilisées et ont dit leur volonté de tourner la page et d’aller à la
réconciliation. Nous avons rencontré M. Gbizié qui est le chef de tous les chefs traditionnels
de Gagnoa pour une sensibilisation. Tout s’est bien passé. Nous n’avons pas rencontré de
difficultés. Les populations ont compris le bien-fondé de la chose : nous les hommes passons, le pays demeure. Il faudrait qu’on aille résolument à la réconciliation. D’ailleurs, nous retournons à Gagnoa pour une grande cérémonie de réconciliation le 30 septembre prochain. Des chefs du Haut-Sassandra notamment de Daloa seront présents.
L.P: Que compte faire le FIPIA au-delà du 30 septembre?
JPP YB: Tant que le FIPIA me fera appel, en ce qui concerne le développement de la Côte
d’Ivoire, je viendrai. Cela dit, il compte organiser un forum économique à Gagnoa en 2012.
Ensuite, il va l’étendre au Nord, au Sud et à l’Ouest. Cette ONG a des projets de construction
de routes, d’hôpitaux et de bien d’autres infrastructures pour le développement de la Côte
d’Ivoire.
L.P: La réconciliation ne concerne pas que les Ivoiriens de Côte d’Ivoire mais aussi ceux de
l’extérieur. Que compte faire le FIPIA pour réconcilier la diaspora ivoirienne que la crise
post-électorale a considérablement divisée?
JPP YB: Au niveau des Etats-Unis, c’est là que je vis, le président local du RHDP, Inza
Camara, a mis en place une équipe pour la réconciliation qui a initié des rencontres
d’échanges avec les Ivoiriens résidant en Amérique. Je pense qu’ils ont compris qu’il faut
s’unir.
Réalisée par Y. Sangaré
Le Patriote: Qu’est-ce qui vous a motivé à vous engager avec le FIPIA pour la réconciliation?
Jean-Pierre Yao Bouabré: Depuis les Etats-Unis, nous avions connu les atrocités que le pays a vécues. Nous en étions très touchés. En tant que citoyens de la diaspora, nous avons décidé d’apporter notre contribution au processus de réconciliation et à la reconstruction de notre pays. J’ai été contacté en tant que porte-parole du RDR et du RHDP aux Etats-Unis, pour leur venir en appui au niveau des relations politiques afin de les aider à asseoir une stratégie de contacts avec les chefs traditionnels. Ce qui a été fait. Nous avons effectué plusieurs voyages dans le département de Gagnoa.
LP: Pourquoi singulièrement cette région alors que c’est la toute la Côte d’Ivoire qui doit se
réconcilier?
JPP YB: Nous appliquons à la lettre la motivation du président Charles Konan Banny qui
a dit que la réconciliation devait commencer par Gagnoa. Gagnoa, parce que le président
déchu y est originaire. Le président du FIPIA, Zadi Sévérin, est aussi fils de Gagnoa. Ce
n’est pas un privilège mais plutôt une préoccupation majeure. Sinon, c’est une caravane de
la réconciliation qui va sillonner les quatre coins de la Côte d’Ivoire. Nous sommes passés
de village en village, nous avons rencontré les jeunes, et expliqué aux uns et aux autres, la
nécessité de se donner la main.
LP: Que vous ont dit justement les populations que vous avez rencontrées?
JPP YB: Elles étaient toutes mobilisées et ont dit leur volonté de tourner la page et d’aller à la
réconciliation. Nous avons rencontré M. Gbizié qui est le chef de tous les chefs traditionnels
de Gagnoa pour une sensibilisation. Tout s’est bien passé. Nous n’avons pas rencontré de
difficultés. Les populations ont compris le bien-fondé de la chose : nous les hommes passons, le pays demeure. Il faudrait qu’on aille résolument à la réconciliation. D’ailleurs, nous retournons à Gagnoa pour une grande cérémonie de réconciliation le 30 septembre prochain. Des chefs du Haut-Sassandra notamment de Daloa seront présents.
L.P: Que compte faire le FIPIA au-delà du 30 septembre?
JPP YB: Tant que le FIPIA me fera appel, en ce qui concerne le développement de la Côte
d’Ivoire, je viendrai. Cela dit, il compte organiser un forum économique à Gagnoa en 2012.
Ensuite, il va l’étendre au Nord, au Sud et à l’Ouest. Cette ONG a des projets de construction
de routes, d’hôpitaux et de bien d’autres infrastructures pour le développement de la Côte
d’Ivoire.
L.P: La réconciliation ne concerne pas que les Ivoiriens de Côte d’Ivoire mais aussi ceux de
l’extérieur. Que compte faire le FIPIA pour réconcilier la diaspora ivoirienne que la crise
post-électorale a considérablement divisée?
JPP YB: Au niveau des Etats-Unis, c’est là que je vis, le président local du RHDP, Inza
Camara, a mis en place une équipe pour la réconciliation qui a initié des rencontres
d’échanges avec les Ivoiriens résidant en Amérique. Je pense qu’ils ont compris qu’il faut
s’unir.
Réalisée par Y. Sangaré