En dépit de la terreur semée par le pouvoir Ouattara pour freiner la Jeunesse du Front populaire ivoirien (Jfpi), Koua Justin et ses camarades de lutte ne se laissent pas intimider par les manœuvres et les menaces qui visent à les décourager. Ni les exactions subies constamment, notamment l’agression dont ils ont été l’objet de la part des Frci travesties en militants du Rhdp à Koumassi, ni les stratèges de désinformation et d’intoxication tendant à présenter le parti comme «une menace pour la paix et la réconciliation» ne sont parvenus à briser leur ardeur. Mieux, ils n’ont pas cédé à la pression du régime qui veut faire croire que les manifestations du Fpi sont un appel à l’ «insurrection» et à la «déstabilisation», dans le but de les amener à annuler leur programme d’activités sur le terrain. La majorité présidentielle (Lmp) qui porte le parti n’a pas non plus fléchi face à la stratégie de dissuasion des autorités en charge de la sécurité qui veulent, selon nos sources, interdire le meeting de Yopougon, sous le prétexte que ce rassemblement est un projet de «trouble à l’ordre public». Jusqu’à hier tard dans la nuit, les pourparlers, nous a-t-on fait savoir, étaient en cours entre les organisateurs du rassemblement et les hommes du pouvoir qui s’évertuaient à les convaincre d’abdiquer. Mais ils ne s’en sont pas laisser comptés. La direction du parti a tout simplement expliqué au régime que le meeting de Yopougon est une manifestation pacifique et qu’il n’y a pas lieu de se faire peur pour faire peur aux populations. Question de faire comprendre au pouvoir que la jeunesse du Fpi et Lmp entendent seulement exprimer leur opinion en toute liberté. Pour l’opposition ivoirienne, la vraie la bataille politique qui met en avant la conquête du pouvoir en vue d’œuvrer pour le bien-être des Ivoiriens est celle des arguments qui confrontent les idées à travers des projets de sociétés viables et les actes posés par les leaders qui doivent servir le peuple, et non des intérêts. Le meeting de Yopougon, s’il n’est pas interdit à la dernière minute ou réprimé, tiendra toutes ses promesses, dans la non violence. Ce sera la victoire de la jeunesse ivoirienne, dans sa grande majorité, sur la violence, la terreur, la barbarie, la tyrannie, la dictature incarnées par le régime qui a entraîné la Côte d’Ivoire dans la guerre et la détresse et qui est, à juste titre, vomi par les populations. L’espoir de la Côte d’Ivoire de demain se trouve du côté de Laurent Gbagbo, avec une jeunesse qui surmonte les épreuves de l’Histoire et non du côté des vendeurs d’illusions qui promettent des milliards à tout vent et qui ferment les universités pour étouffer l’élite de demain.
K. Kouassi Maurice
K. Kouassi Maurice