Yao Jean-Pierre est le porte-parole du RHDP au pays de l’oncle Sam. Dans cet entretien, il jette un regard sur le processus de réconciliation en Côte d’Ivoire, tout en estimant que la fille du président déchu, Mme Singleton, aux USA, devrait observer le droit de réserve que lui impose sa fonction de consul adjoint.
Le Patriote: Vous êtes en Côte d’Ivoire depuis peu. Comment appréciez-vous le processus de réconciliation en cours?
Yao Jean-Pierre : Nous avons vécu la crise post-électorale d’une manière douloureuse depuis les USA. Nous avons, par des rencontres, des marches, mobilisé la communauté internationale autours de notre pays. Nous sommes allés jusqu’à la Maison blanche pour attirer les attentions sur les atrocités qui étaient commises en Côte d’Ivoire et dire aux uns et autres qu’il fallait agir au plus vite pour stopper le génocide qui se préparait. Je dis Dieu merci, la situation aujourd’hui est en train de se normaliser après la crise post-électorale. Je suis là depuis le 18 mai. Je constate avec les missions que j’ai effectuées dans la région de Gagnoa que les populations sont prêtes à fermer la parenthèse douloureuse de la crise.
L P : Pensez-vous que le processus a une chance d’aboutir?
YJP : Pourquoi pas ? Même si certains tentent d’obstruer le chemin, la réconciliation est en marche et va aboutir. Les Ivoiriens n’ont jamais été divisés de manière profonde. Je suis certain qu’après cette crise, le peuple ivoirien retrouvera ses habitudes de paix, de tolérance, d’hospitalité et de concorde. J’ai grand espoir que ça ira.
L P : Le représentant de la diaspora dans la Commission dialogue, vérité et réconciliation est la star du Football, Didier Drogba. Peut-t-il valablement porter vos voix?
YJP : Je sais comment son choix a été fait par le président de la Commission, le Premier ministre, Charles Konan Banny. Mais je pense qu’il a été coopté par ce qu’il est une star mondiale. Il est populaire et donc sa voix porte. J’espère qu’il va influencer positivement le processus pour la réconciliation vraie entre les Ivoiriens. Je pense même qu’il est en mesure de le faire.
LP : La fille de l’ex président, Laurent Gbagbo aux USA donne souvent de la voix. L’avez-vous une fois approchée pour un dialogue?
YJP : Non ! Parce que nous pensons qu’elle n’est pas sur la bonne voie. J’ai été moi-même envoyé dans le Maryland pour lui dire de se calmer. C’est que nous sommes en train de faire. Je pense qu’elle comprendra. Elle a pour titre consul adjoint au niveau de l’ambassade de la Côte d’Ivoire aux Etats-Unis à Washington. Dans cette position, elle a un devoir de réserve. Mais, on se rend compte que Mme Singleton ne respecte pas cela. Mais elle devrait arrêter cela. Parce que la procédure judiciaire dépasse ses compétences. Elle comme moi, n’avons pas les capacités nécessaires pour statuer sur les faits d’accusation portés contre son père. Personne ne peut affranchir la liberté internationale et elle devrait comprendre cela. Sinon nous allons demander sa radiation pure et simple de l’Ambassade.
L P : ADO demande le retour des filles et des fils de la Côte d’Ivoire pour prendre part à la reconstruction. Etes-vous prêts à revenir au pays?
YJP: Il y a des compétences, des valeurs hors du pays. Ces compétences et expériences peuvent être mises au service de la Côte d’Ivoire. Nous avons bien compris le message du chef de l’Etat. Le pays est en chantier depuis son avènement au pouvoir. Pourquoi ne pas prendre part à ce vaste programme de reconstruction du pays? Je pense que les unes et les autres sont en train d’étudier les conditions de leur retour au bercail. Parce qu’il faut justement prendre des mesures pour être bien, une fois revenu au pays.
Réalisé par Lacina Ouattara
Le Patriote: Vous êtes en Côte d’Ivoire depuis peu. Comment appréciez-vous le processus de réconciliation en cours?
Yao Jean-Pierre : Nous avons vécu la crise post-électorale d’une manière douloureuse depuis les USA. Nous avons, par des rencontres, des marches, mobilisé la communauté internationale autours de notre pays. Nous sommes allés jusqu’à la Maison blanche pour attirer les attentions sur les atrocités qui étaient commises en Côte d’Ivoire et dire aux uns et autres qu’il fallait agir au plus vite pour stopper le génocide qui se préparait. Je dis Dieu merci, la situation aujourd’hui est en train de se normaliser après la crise post-électorale. Je suis là depuis le 18 mai. Je constate avec les missions que j’ai effectuées dans la région de Gagnoa que les populations sont prêtes à fermer la parenthèse douloureuse de la crise.
L P : Pensez-vous que le processus a une chance d’aboutir?
YJP : Pourquoi pas ? Même si certains tentent d’obstruer le chemin, la réconciliation est en marche et va aboutir. Les Ivoiriens n’ont jamais été divisés de manière profonde. Je suis certain qu’après cette crise, le peuple ivoirien retrouvera ses habitudes de paix, de tolérance, d’hospitalité et de concorde. J’ai grand espoir que ça ira.
L P : Le représentant de la diaspora dans la Commission dialogue, vérité et réconciliation est la star du Football, Didier Drogba. Peut-t-il valablement porter vos voix?
YJP : Je sais comment son choix a été fait par le président de la Commission, le Premier ministre, Charles Konan Banny. Mais je pense qu’il a été coopté par ce qu’il est une star mondiale. Il est populaire et donc sa voix porte. J’espère qu’il va influencer positivement le processus pour la réconciliation vraie entre les Ivoiriens. Je pense même qu’il est en mesure de le faire.
LP : La fille de l’ex président, Laurent Gbagbo aux USA donne souvent de la voix. L’avez-vous une fois approchée pour un dialogue?
YJP : Non ! Parce que nous pensons qu’elle n’est pas sur la bonne voie. J’ai été moi-même envoyé dans le Maryland pour lui dire de se calmer. C’est que nous sommes en train de faire. Je pense qu’elle comprendra. Elle a pour titre consul adjoint au niveau de l’ambassade de la Côte d’Ivoire aux Etats-Unis à Washington. Dans cette position, elle a un devoir de réserve. Mais, on se rend compte que Mme Singleton ne respecte pas cela. Mais elle devrait arrêter cela. Parce que la procédure judiciaire dépasse ses compétences. Elle comme moi, n’avons pas les capacités nécessaires pour statuer sur les faits d’accusation portés contre son père. Personne ne peut affranchir la liberté internationale et elle devrait comprendre cela. Sinon nous allons demander sa radiation pure et simple de l’Ambassade.
L P : ADO demande le retour des filles et des fils de la Côte d’Ivoire pour prendre part à la reconstruction. Etes-vous prêts à revenir au pays?
YJP: Il y a des compétences, des valeurs hors du pays. Ces compétences et expériences peuvent être mises au service de la Côte d’Ivoire. Nous avons bien compris le message du chef de l’Etat. Le pays est en chantier depuis son avènement au pouvoir. Pourquoi ne pas prendre part à ce vaste programme de reconstruction du pays? Je pense que les unes et les autres sont en train d’étudier les conditions de leur retour au bercail. Parce qu’il faut justement prendre des mesures pour être bien, une fois revenu au pays.
Réalisé par Lacina Ouattara