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Politique Publié le samedi 15 octobre 2011 | AFP

Abidjan: le camp Gbagbo renonce à un meeting ayant suscité des tensions

© AFP Par DR
Activités des partis politiques : Le FPI organise son 1er meeting après la crise post-électorale.
Dimanche 04 septembre 2011 - Place Inch`allah (Koumassi) : A l`initiative du député Jules Yao Yao, le FPI (Front Populaire Ivoirien) organise son premier meeting.
Abidjan - Le parti du président ivoirien déchu Laurent Gbagbo a renoncé samedi à un meeting qu`il comptait tenir dans la journée à Abidjan, et dont le gouvernement avait demandé le report par crainte de débordements.

"Nous ne sommes pas dans une logique de défier les institutions de l`Etat de Côte d`Ivoire", a déclaré à l`AFP Justin Koua, responsable de la jeunesse du Front populaire ivoirien (FPI), qui avait appelé à cette manifestation dans le quartier de Yopougon (ouest), bastion pro-Gbagbo.

"Dès que nous avons pris connaissance du communiqué (du ministère de l`Intérieur demandant le report, ndlr), sur instruction de la direction du parti, nous avons reporté le meeting", a-t-il ajouté.

Dans un communiqué publié vendredi soir, le ministre de l`Intérieur, Hamed Bakayoko, avait "invité" le FPI à surseoir à ce meeting, faute de quoi les organisateurs seraient tenus pour "entièrement responsables de tous les dérapages" éventuels. Il avait appelé à la "retenue" et à "l`apaisement".

Plusieurs dizaines de soldats des Forces républicaines (FRCI) étaient déployés à la mi-journée autour de la place où devait se tenir le rassemblement initialement prévu dans l`après-midi, a constaté un journaliste de l`AFP.

Depuis plusieurs jours, la perspective de cette manifestation, où le FPI comptait réclamer la libération de Laurent Gbagbo, détenu dans le Nord depuis la fin de la crise post-électorale, avait fait monter la tension après qu`un précédent meeting, le 8 octobre, eut été émaillé de violences.

M. Gbagbo a été arrêté le 11 avril après plus de quatre mois de crise, dont deux semaines de guerre, née de son refus de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010. La crise post-électorale a fait quelque 3.000 morts.

Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno-Ocampo, effectue depuis vendredi soir une visite de 24 heures dans le pays et devait rencontrer le président Alassane Ouattara et des représentants du camp Gbagbo samedi après-midi.
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