Abidjan - Le parti du président ivoirien déchu Laurent Gbagbo a renoncé samedi à un meeting qu`il comptait tenir dans la journée à Abidjan, et dont le gouvernement avait demandé le report par crainte de débordements.
"Nous ne sommes pas dans une logique de défier les institutions de l`Etat de Côte d`Ivoire", a déclaré à l`AFP Justin Koua, responsable de la jeunesse du Front populaire ivoirien (FPI), qui avait appelé à cette manifestation dans le quartier de Yopougon (ouest), bastion pro-Gbagbo.
"Dès que nous avons pris connaissance du communiqué (du ministère de l`Intérieur demandant le report, ndlr), sur instruction de la direction du parti, nous avons reporté le meeting", a-t-il ajouté.
Dans un communiqué publié vendredi soir, le ministre de l`Intérieur, Hamed Bakayoko, avait "invité" le FPI à surseoir à ce meeting, faute de quoi les organisateurs seraient tenus pour "entièrement responsables de tous les dérapages" éventuels. Il avait appelé à la "retenue" et à "l`apaisement".
Plusieurs dizaines de soldats des Forces républicaines (FRCI) étaient déployés à la mi-journée autour de la place où devait se tenir le rassemblement initialement prévu dans l`après-midi, a constaté un journaliste de l`AFP.
Depuis plusieurs jours, la perspective de cette manifestation, où le FPI comptait réclamer la libération de Laurent Gbagbo, détenu dans le Nord depuis la fin de la crise post-électorale, avait fait monter la tension après qu`un précédent meeting, le 8 octobre, eut été émaillé de violences.
M. Gbagbo a été arrêté le 11 avril après plus de quatre mois de crise, dont deux semaines de guerre, née de son refus de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010. La crise post-électorale a fait quelque 3.000 morts.
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno-Ocampo, effectue depuis vendredi soir une visite de 24 heures dans le pays et devait rencontrer le président Alassane Ouattara et des représentants du camp Gbagbo samedi après-midi.
"Nous ne sommes pas dans une logique de défier les institutions de l`Etat de Côte d`Ivoire", a déclaré à l`AFP Justin Koua, responsable de la jeunesse du Front populaire ivoirien (FPI), qui avait appelé à cette manifestation dans le quartier de Yopougon (ouest), bastion pro-Gbagbo.
"Dès que nous avons pris connaissance du communiqué (du ministère de l`Intérieur demandant le report, ndlr), sur instruction de la direction du parti, nous avons reporté le meeting", a-t-il ajouté.
Dans un communiqué publié vendredi soir, le ministre de l`Intérieur, Hamed Bakayoko, avait "invité" le FPI à surseoir à ce meeting, faute de quoi les organisateurs seraient tenus pour "entièrement responsables de tous les dérapages" éventuels. Il avait appelé à la "retenue" et à "l`apaisement".
Plusieurs dizaines de soldats des Forces républicaines (FRCI) étaient déployés à la mi-journée autour de la place où devait se tenir le rassemblement initialement prévu dans l`après-midi, a constaté un journaliste de l`AFP.
Depuis plusieurs jours, la perspective de cette manifestation, où le FPI comptait réclamer la libération de Laurent Gbagbo, détenu dans le Nord depuis la fin de la crise post-électorale, avait fait monter la tension après qu`un précédent meeting, le 8 octobre, eut été émaillé de violences.
M. Gbagbo a été arrêté le 11 avril après plus de quatre mois de crise, dont deux semaines de guerre, née de son refus de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010. La crise post-électorale a fait quelque 3.000 morts.
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno-Ocampo, effectue depuis vendredi soir une visite de 24 heures dans le pays et devait rencontrer le président Alassane Ouattara et des représentants du camp Gbagbo samedi après-midi.