Le samedi 15 octobre dernier, les choses ont failli tourner au vinaigre entre la police française et les militants pro-Gbagbo de France. A l’initiative de plusieurs associations et mouvements de soutien à l’ex-chef d’État Laurent Gbagbo, un demi-millier de ses partisans (de source policière) ont convergé en début d’après-midi vers la place Châtelet dans le premier arrondissement parisien. Au départ confinés sur la place Châtelet entre le théâtre de la ville et le théâtre musical de Paris, les anti-Ouattara de France ont décidé d’investir les rues afin de bloquer la circulation entre le quai de Gesvres et celui du Louvre. C’est alors que les équipes de policiers et de gendarmes pré-positionnées dans des dizaines de fourgons au niveau de la rue de Saint-Denis et de l’avenue Victoria ont chargé les manifestants sans sommation. Il s’en est suivi des détonations de bombes lacrymogènes et l’interpellation d’un manifestant qui sera d’ailleurs libéré dans l’heure qui a suivi son interpellation. Sur la lancée, les forces de l’ordre françaises ont contraint les activistes pro-Gbagbo à rejoindre la place Châtelet et sans aucune nouvelle possibilité de la quitter. Le cordon policier autour de la place s’est même introduit dans l’espace réservé aux partisans de Laurent Gbagbo. Mais un événement (peut-être) inattendu changera la donne. Les policiers et gendarmes en faction autour de la place Châtelet se verront obligés de reculer en raison de l’arrivée au niveau de l’intersection de l’avenue Victoria et du boulevard du Sébastopol des « indignés » de France.
Un autre groupe de manifestants, mais ceux-là Français, voulaient rejoindre les manifestants ivoiriens afin d’amplifier leurs actions du jour. La police s’est donc interposée entre les deux groupes de manifestants au niveau du croisement du boulevard du Sébastopol et de l’avenue de Victoria afin d’empêcher que les « indignés » de France se mélangent aux pro-Gbagbo de France. Durant la cohue, nous demandons à Abel Naki, le leader de la résistance anti-Ouattara en France, de nous donner son impression des évènements. « Nous ne permettrons plus jamais à la police française de malmener et maltraiter des hommes et des femmes qui ne demandent qu’à s’exprimer pacifiquement dans le cadre des lois françaises.
Désormais, nous ne manifesterons plus sur le pavé franco-français, mais, c’est sur notre territoire que nous manifesterons. C’est-à-dire à l’ambassade de Côte d’Ivoire. Là-bas, nous serons chez nous et Sarkozy et sa police n’auront aucune raison de nous y gazer », a-t-il déclaré.
Jean-Paul ORO à Paris
Un autre groupe de manifestants, mais ceux-là Français, voulaient rejoindre les manifestants ivoiriens afin d’amplifier leurs actions du jour. La police s’est donc interposée entre les deux groupes de manifestants au niveau du croisement du boulevard du Sébastopol et de l’avenue de Victoria afin d’empêcher que les « indignés » de France se mélangent aux pro-Gbagbo de France. Durant la cohue, nous demandons à Abel Naki, le leader de la résistance anti-Ouattara en France, de nous donner son impression des évènements. « Nous ne permettrons plus jamais à la police française de malmener et maltraiter des hommes et des femmes qui ne demandent qu’à s’exprimer pacifiquement dans le cadre des lois françaises.
Désormais, nous ne manifesterons plus sur le pavé franco-français, mais, c’est sur notre territoire que nous manifesterons. C’est-à-dire à l’ambassade de Côte d’Ivoire. Là-bas, nous serons chez nous et Sarkozy et sa police n’auront aucune raison de nous y gazer », a-t-il déclaré.
Jean-Paul ORO à Paris