A la suite de la crise inter-communautaire survenue fin septembre, dans la sous-préfecture de Gnabgodougnoa, le préfet de région, Rémi N’Zi Kanga, s’y est rendu, vendredi dernier, pour aplanir les divergences. «Nous les étrangers, nous demandons pardon à nos tuteurs.
Quand une affaire est gâtée, on ne peut plus rien. Je demande au préfet, au sous-préfet et la gendarmerie, de nous aider dans cette affaire », a déclaré Ouattara Amara, le porte-parole des communautés étrangères et des allogènes du village de Gnagbodougnoa, de la sous-préfecture du même nom. Le préfet de région, Rémi N’Zi Kanga , sans détour a condamné avec fermeté le comportement des communautés allogènes en soulignant ne pas comprendre que pour une histoire concernant les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) et pour la laquelle « le chef des militaires vient présenter ses excuses publiques à la population pour clore l’incident, d’autres personnes se sentent plus concernées que les Frci, pour un apatam brûlé, et s’érigent en justiciers pour attaquer et détruire les maisons des gens ». Le commandant des Frci de Gagnoa, Diomandé Vassézé, a reconnu la faute de ses hommes et est allé présenter ses excuses aux populations autochtones le même jour. Mais des étrangers et allogènes du village ont décidé de punir leurs hôtes en allant aux environs de 22 h heures brûler les maisons et cases de ceux-ci.
Alain Kpapo à Gagnoa
Quand une affaire est gâtée, on ne peut plus rien. Je demande au préfet, au sous-préfet et la gendarmerie, de nous aider dans cette affaire », a déclaré Ouattara Amara, le porte-parole des communautés étrangères et des allogènes du village de Gnagbodougnoa, de la sous-préfecture du même nom. Le préfet de région, Rémi N’Zi Kanga , sans détour a condamné avec fermeté le comportement des communautés allogènes en soulignant ne pas comprendre que pour une histoire concernant les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) et pour la laquelle « le chef des militaires vient présenter ses excuses publiques à la population pour clore l’incident, d’autres personnes se sentent plus concernées que les Frci, pour un apatam brûlé, et s’érigent en justiciers pour attaquer et détruire les maisons des gens ». Le commandant des Frci de Gagnoa, Diomandé Vassézé, a reconnu la faute de ses hommes et est allé présenter ses excuses aux populations autochtones le même jour. Mais des étrangers et allogènes du village ont décidé de punir leurs hôtes en allant aux environs de 22 h heures brûler les maisons et cases de ceux-ci.
Alain Kpapo à Gagnoa