Le grand meeting de la Jfpi de samedi annoncé par Justin Koua, il y a plusieurs jours, a été reporté sine die.
A quelques heures du meeting tant attendu par la Jeunesse du Front populaire ivoirien, son président, Justin Koua, a animé, dans la matinée de samedi, une conférence de presse annonçant le report de cette manifestation qui devait se tenir à la place Cp1 de Yopougon. « Il se préparait un complot contre le Fpi. Depuis hier nuit (vendredi 14 octobre, ndlr), un bataillon commando venu de Korhogo, habillé en tee-shirts à l’effigie de Laurent Gbagbo, devait préparer le carnage et le mettre à l’actif du Fpi », a-t-il soutenu, sans autre précision.
Jeudi dernier, le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko avait demandé au parti de Laurent Gbagbo, de reporter sa manifestation. Toute chose qu’il avait refusée, annonçant-même que le meeting serait animé par le président du parti Miaka Ouréto. Dans un communiqué, publié ce même samedi, la direction du Fpi a, pour sa part, constaté « avec étonnement, qu’à quelques heures de la tenue du meeting, une armada de chars (matériel de guerre) des Frci et de l’Onuci, ainsi qu’une horde de “loubards” sont déployées pour empêcher tout accès au lieu de la manifestation ». Pour Justin Koua, donc, ce report décidé par la direction du parti, répondait au souci de respecter les institutions de la République et celui d’éviter tout grabuge.
« La jeunesse du Fpi ne prépare pas d’actions insurrectionnelles et n’est pas dans une position de défiance. Elle attend plutôt le chef de l’Etat sur la réalisation de son programme », a-t-il dit. Et, d’ajouter que ce meeting n’avait pour seul but que de « magnifier Laurent Gbagbo et d’appeler à l’Etat de droit ». Il avait à ses côtés, pour la circonstance, Marie Odette Lorougnon, la secrétaire générale adjointe chargée de la mobilisation des femmes et de la redynamisation des structures des jeunes et Eugène Djué, le secrétaire national, chargé de la vallée du Bandama.
Anne Marie Eba
A quelques heures du meeting tant attendu par la Jeunesse du Front populaire ivoirien, son président, Justin Koua, a animé, dans la matinée de samedi, une conférence de presse annonçant le report de cette manifestation qui devait se tenir à la place Cp1 de Yopougon. « Il se préparait un complot contre le Fpi. Depuis hier nuit (vendredi 14 octobre, ndlr), un bataillon commando venu de Korhogo, habillé en tee-shirts à l’effigie de Laurent Gbagbo, devait préparer le carnage et le mettre à l’actif du Fpi », a-t-il soutenu, sans autre précision.
Jeudi dernier, le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko avait demandé au parti de Laurent Gbagbo, de reporter sa manifestation. Toute chose qu’il avait refusée, annonçant-même que le meeting serait animé par le président du parti Miaka Ouréto. Dans un communiqué, publié ce même samedi, la direction du Fpi a, pour sa part, constaté « avec étonnement, qu’à quelques heures de la tenue du meeting, une armada de chars (matériel de guerre) des Frci et de l’Onuci, ainsi qu’une horde de “loubards” sont déployées pour empêcher tout accès au lieu de la manifestation ». Pour Justin Koua, donc, ce report décidé par la direction du parti, répondait au souci de respecter les institutions de la République et celui d’éviter tout grabuge.
« La jeunesse du Fpi ne prépare pas d’actions insurrectionnelles et n’est pas dans une position de défiance. Elle attend plutôt le chef de l’Etat sur la réalisation de son programme », a-t-il dit. Et, d’ajouter que ce meeting n’avait pour seul but que de « magnifier Laurent Gbagbo et d’appeler à l’Etat de droit ». Il avait à ses côtés, pour la circonstance, Marie Odette Lorougnon, la secrétaire générale adjointe chargée de la mobilisation des femmes et de la redynamisation des structures des jeunes et Eugène Djué, le secrétaire national, chargé de la vallée du Bandama.
Anne Marie Eba