Le délégué communal, Me Emile-Christophe Séry Kossougro, a demandé et obtenu, hier, le pardon de ses camarades du Parti démocratique de Côte d’Ivoire à Daloa.
Debout au milieu d’une arène bondée de militants, le pionnier et doyen d’âge, Koné Tiémoko demande et obtient des militants du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) “des applaudissements”. La condition qu’il a posée, était qu’ils s’exécutent s’ils ont “sincèrement pardonné” à leur délégué communal et ancien maire de Daloa, Emile-Christophe Séry Kossougro. Celui-ci avait “désobéi”, selon lui-même, au président du parti en s’opposant à son mot d’ordre de voter Alassane Ouattara au 2ème tour de la présidentielle de novembre dernier. Il est 15 heures, dimanche, dans les jardins du siège de la Maison du parti et les partisans d’Henri Konan Bédié réunis en grand nombre pour une “cérémonie de réconciliation”, acclament à tout rompre. Ils acceptent par cette adhésion massive et bruyante la réintégration de celui qu’ils appellent affectueusement “le papa du Pdci”. Le quadragénaire, intervenant à nouveau, les tranquillise cette fois : «très prochainement, j’irai porter votre message au président Bédié». Il conclut que «Me Séry Kossougro est l’homme qu’il faut à la place qu’il faut (...) parce qu’il est l’espoir du Pdci à Daloa et il a convaincu par ses actes ». Koné Tiémoko, membre du grand conseil de l’ancien parti unique, traduit que « si vous les militants avez pardonné à votre camarade, c’est qu’Henri Konan Bédié lui a aussi pardonné ». Début août, recevant le pardon de Séry Kossougro à Daoukro, Henri Konan Bédié lui avait conseillé de soigner ses rapports avec la base. En plus des rencontres de proximité que le délégué communal a initiées à cet effet, il a daigné s’incliner publiquement devant ses camarades. « J’ai souhaité en présence de mes parents que vous acceptiez le pardon et les excuses que je vous présente. Ceci, afin qu’ensemble nous formions une famille du Pdci, toujours très fort », leur a-t-il demandé.
Bidi Ignace, envoyé spécial à Daloa
Debout au milieu d’une arène bondée de militants, le pionnier et doyen d’âge, Koné Tiémoko demande et obtient des militants du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) “des applaudissements”. La condition qu’il a posée, était qu’ils s’exécutent s’ils ont “sincèrement pardonné” à leur délégué communal et ancien maire de Daloa, Emile-Christophe Séry Kossougro. Celui-ci avait “désobéi”, selon lui-même, au président du parti en s’opposant à son mot d’ordre de voter Alassane Ouattara au 2ème tour de la présidentielle de novembre dernier. Il est 15 heures, dimanche, dans les jardins du siège de la Maison du parti et les partisans d’Henri Konan Bédié réunis en grand nombre pour une “cérémonie de réconciliation”, acclament à tout rompre. Ils acceptent par cette adhésion massive et bruyante la réintégration de celui qu’ils appellent affectueusement “le papa du Pdci”. Le quadragénaire, intervenant à nouveau, les tranquillise cette fois : «très prochainement, j’irai porter votre message au président Bédié». Il conclut que «Me Séry Kossougro est l’homme qu’il faut à la place qu’il faut (...) parce qu’il est l’espoir du Pdci à Daloa et il a convaincu par ses actes ». Koné Tiémoko, membre du grand conseil de l’ancien parti unique, traduit que « si vous les militants avez pardonné à votre camarade, c’est qu’Henri Konan Bédié lui a aussi pardonné ». Début août, recevant le pardon de Séry Kossougro à Daoukro, Henri Konan Bédié lui avait conseillé de soigner ses rapports avec la base. En plus des rencontres de proximité que le délégué communal a initiées à cet effet, il a daigné s’incliner publiquement devant ses camarades. « J’ai souhaité en présence de mes parents que vous acceptiez le pardon et les excuses que je vous présente. Ceci, afin qu’ensemble nous formions une famille du Pdci, toujours très fort », leur a-t-il demandé.
Bidi Ignace, envoyé spécial à Daloa