Le meeting annoncé par la Jfpi samedi à Yopougon n’a pas eu lieu. Il a été reporté à une date ultérieure et c’est Koua Justin qui a donné l’information dans la matinée du samedi 15 octobre 2011, au siège du Cnrd au cours d’une conférence de presse. Il a évoqué au cours de cette rencontre avec la presse, les raisons de ce report à la dernière minute, tandis que des partisans de Laurent Gbagbo qui eux, avaient déjà fait le déplacement à la place CP1 de Yopougon, en dépit d’un dispositif sécuritaire dissuasif. A en croire Koua Justin, secrétaire national intérimaire de la Jfpi, deux raisons majeures expliquent le report de la manifestation.
D’abord, l’intervention de la direction du Fpi dans la nuit du 14 octobre suite au communiqué du ministère de l’intérieur. Le président Miaka Ouretto est monté au créneau, selon Koua Justin, pour convaincre la Jfpi de reporter le meeting au regard des menaces et de l’environnement délétère qui prévalaient à la veille de l’événement. La deuxième raison, celle que condamne le secrétaire national de la Jfpi, est l’occupation des lieux du meeting aux premières heures du samedi par des éléments des Frci, appuyées par un détachement de soldats onusiens. De plus, le conférencier a dévoilé que dessoldats des Frci venus de Korhogo, déguisés en pro-Gbagbo (habillés en tee-shirt à son effigie), devaient infiltrer la foule pour semer le cafouillage afin de justifier une répression sanglante. Sur la base de témoignages qui leur sont parvenus au siège du Cnrd, Koua Justin a dénoncé l’attitude des soldats de l’Onuci dont le commandant non identifié, a clairement indiqué que ses hommes n’hésiteraient pas à mater une manifestation interdite. Or selon Koua Justin, le meeting n’était pas le point de départ d’une insurrection mais une rencontre de retrouvailles aux allures de fête où ses camarades et lui devaient réclamer la libération de Laurent Gbagbo. Devant ce rendez-vous manqué, l’intérimaire de Konaté Navigué a exprimé toute son amertume : ‘’Nous voulons rassurer le régime de Ouattara qu’en aucun cas, la Jfpi ne prévoit des actions d’insurrection. Nous n’avons pas cette culture. Notre rôle, c’est d’être une opposition qui critique les travers et dérives du régime Ouattara. Nous n’entendons pas qu’on fabrique des complots et qu’on nous impute des morts’’. Pour Koua Justin, le meeting n’est que partie remise, promettant qu’on ne pourra pas le faire taire tant que l’Etat de droit ne sera pas restauré en Côte d’Ivoire. Il était entouré au cours de cette conférence de presse de Eugène Djué, du député Claude Wayou et de la secrétaire générale adjointe du Fpi, Marie-Odette Lorougnon. Cette dernière a fustigé les propos récents du secrétaire général du Rdr : (‘’tout meeting arrogant, sera maté’’, ndlr) qui font leur effet sur le terrain politique sur fond de violence physique. En clair, pour voir Ouattara et ses partisans ont remporté le bras de fer crée autour de ce meeting. On attend la suite avec le FPI qui n’a dit son dernier mot.
S.Débailly
D’abord, l’intervention de la direction du Fpi dans la nuit du 14 octobre suite au communiqué du ministère de l’intérieur. Le président Miaka Ouretto est monté au créneau, selon Koua Justin, pour convaincre la Jfpi de reporter le meeting au regard des menaces et de l’environnement délétère qui prévalaient à la veille de l’événement. La deuxième raison, celle que condamne le secrétaire national de la Jfpi, est l’occupation des lieux du meeting aux premières heures du samedi par des éléments des Frci, appuyées par un détachement de soldats onusiens. De plus, le conférencier a dévoilé que dessoldats des Frci venus de Korhogo, déguisés en pro-Gbagbo (habillés en tee-shirt à son effigie), devaient infiltrer la foule pour semer le cafouillage afin de justifier une répression sanglante. Sur la base de témoignages qui leur sont parvenus au siège du Cnrd, Koua Justin a dénoncé l’attitude des soldats de l’Onuci dont le commandant non identifié, a clairement indiqué que ses hommes n’hésiteraient pas à mater une manifestation interdite. Or selon Koua Justin, le meeting n’était pas le point de départ d’une insurrection mais une rencontre de retrouvailles aux allures de fête où ses camarades et lui devaient réclamer la libération de Laurent Gbagbo. Devant ce rendez-vous manqué, l’intérimaire de Konaté Navigué a exprimé toute son amertume : ‘’Nous voulons rassurer le régime de Ouattara qu’en aucun cas, la Jfpi ne prévoit des actions d’insurrection. Nous n’avons pas cette culture. Notre rôle, c’est d’être une opposition qui critique les travers et dérives du régime Ouattara. Nous n’entendons pas qu’on fabrique des complots et qu’on nous impute des morts’’. Pour Koua Justin, le meeting n’est que partie remise, promettant qu’on ne pourra pas le faire taire tant que l’Etat de droit ne sera pas restauré en Côte d’Ivoire. Il était entouré au cours de cette conférence de presse de Eugène Djué, du député Claude Wayou et de la secrétaire générale adjointe du Fpi, Marie-Odette Lorougnon. Cette dernière a fustigé les propos récents du secrétaire général du Rdr : (‘’tout meeting arrogant, sera maté’’, ndlr) qui font leur effet sur le terrain politique sur fond de violence physique. En clair, pour voir Ouattara et ses partisans ont remporté le bras de fer crée autour de ce meeting. On attend la suite avec le FPI qui n’a dit son dernier mot.
S.Débailly
