« Nous avons été effectivement attaqués par des inconnus. J`avoue que nous revenons de loin. L’un de mes éléments a été touché. Mon équipe et moi étions en partance pour Abidjan.
Pour l’heure, nous sommes sur des pistes. Mais je ne peux pas vous en dire plus. Pour l’instant donc, je mets cela sur le compte d’un braquage. Nous sommes à 3 km d’Abidjan au moment (hier en fin d’après-midi) où je vous parle. Une fois à Abidjan, je vous donnerai de plus amples informations, si toutefois, j’ai du nouveau. » Ces propos ont été tenus par un Chérif Ousmane très peiné, quand nous l’avons eu au téléphone, le mardi 18 octobre 2011.
En fait, l’officier supérieur des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) et commandant en second de la sécurité du palais présidentiel regagnait Abidjan, la capitale économique, le lundi 17 octobre 2011, avec ses éléments quand ils ont été attaqués à quelques km de Djébonoua. L’un de ses soldats qui a été grièvement touché à la tête lors de l’attaque, a aussitôt été évacué sur Abidjan. Selon une source proche du commandant, celui-ci avait bénéficié d’un congé d’une semaine pour se reposer. C’est dans ce cadre que l’ex chef de la compagnie Guépard s’est retrouvé à Bouaké dans son ancien fief. Plusieurs personnes ont même aperçu le commandant Chérif Ousmane à l’espace Cavally, un endroit de distraction qu’il a lui même aménagé et mis à la disposition de la jeunesse de Bouaké. Toujours selon ce proche, Chérif Ousmane a reçu un coup de fil lui demandant de regagner ‘’immédiatement’’ Abidjan pour une ‘’urgence’’. Et le commandant en second de la sécurité présidentielle, sans perdre de temps, rassemble ses éléments et prend la direction de la capitale économique. « Il était pratiquement 19 h passées. Avant d’atteindre Djébonoua, nous avons été surpris d’être accueillis par des tirs nourris de kalachnikovs et autres armes lourdes dans la pénombre. Et comme d’habitude le commandant qui est toujours au volant de sa voiture lui-même, cherche à garer pour comprendre la situation. Nous avons donc riposté. Les tirs étaient tellement nourris que nous avions cru que c’est la guerre qui avait repris. Fort heureusement, le commandant est un soldat qui est toujours prêt à faire face à de telles éventualités. La riposte a été à la hauteur de l’attaque et les assaillants ont pris la fuite, profitant de l’obscurité. Malheureusement, nous avons enregistré un blessé grave dans nos rangs et il a été évacué à la Pisam (Polyclinique internationale Sainte-Anne Marie », nous a confié le collaborateur du Cdt Chérif. Joint également au téléphone dans la même soirée d’hier, le chef de cabinet de Chérif Ousmane, l’adjudant chef Ibrahim Konaté dit IB qui était en compagnie de son patron, a indiqué qu’ « après l’attaque, nous avons replié sur Yamoussoukro. Je suis avec le comandant et il est lui-même au volant de sa voiture, nous regagnons Abidjan. Ce qu’il vous a dit, on s’en tient à ça. Vous serez informé au fur et à mesure ». Pour l’heure, si le commandant Chérif Ousmane s’est voulu très prudent, en mettant cette attaque sur le compte d’un braquage, cela n’est pas de l’avis de certains officiers que nous avons interrogés. Selon une source proche de l’ex-chef d’état major des ex-Fafn, il y a trop de coïncidences entre l’attaque de Chérif Ousmane, l’arrestation de Séka Séka et la fusillade du camp de la gendarmerie d’Agban. « Le commandant, comme vous venez de me le dire, met cette attaque grave sur le compte d’un braquage, c’est-à-dire sur le compte des coupeurs de route. J’estime qu’il ne veut simplement pas mettre de l’huile sur le feu. Sinon, il y a trop de coïncidences. Nous remercions le Tout Puissant, parce qu’il n’y a pas eu mort d’homme. S’il y avait eu mort d’homme, cela allait être dramatique. Je propose qu’on ouvre une enquête pour que les Ivoiriens soient situés. C’est quand même un acte grave », a estimé cet officier supérieur, encore en service à Bouaké.
Ladji Abou SANOGO
(Correspondant régional)
Pour l’heure, nous sommes sur des pistes. Mais je ne peux pas vous en dire plus. Pour l’instant donc, je mets cela sur le compte d’un braquage. Nous sommes à 3 km d’Abidjan au moment (hier en fin d’après-midi) où je vous parle. Une fois à Abidjan, je vous donnerai de plus amples informations, si toutefois, j’ai du nouveau. » Ces propos ont été tenus par un Chérif Ousmane très peiné, quand nous l’avons eu au téléphone, le mardi 18 octobre 2011.
En fait, l’officier supérieur des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) et commandant en second de la sécurité du palais présidentiel regagnait Abidjan, la capitale économique, le lundi 17 octobre 2011, avec ses éléments quand ils ont été attaqués à quelques km de Djébonoua. L’un de ses soldats qui a été grièvement touché à la tête lors de l’attaque, a aussitôt été évacué sur Abidjan. Selon une source proche du commandant, celui-ci avait bénéficié d’un congé d’une semaine pour se reposer. C’est dans ce cadre que l’ex chef de la compagnie Guépard s’est retrouvé à Bouaké dans son ancien fief. Plusieurs personnes ont même aperçu le commandant Chérif Ousmane à l’espace Cavally, un endroit de distraction qu’il a lui même aménagé et mis à la disposition de la jeunesse de Bouaké. Toujours selon ce proche, Chérif Ousmane a reçu un coup de fil lui demandant de regagner ‘’immédiatement’’ Abidjan pour une ‘’urgence’’. Et le commandant en second de la sécurité présidentielle, sans perdre de temps, rassemble ses éléments et prend la direction de la capitale économique. « Il était pratiquement 19 h passées. Avant d’atteindre Djébonoua, nous avons été surpris d’être accueillis par des tirs nourris de kalachnikovs et autres armes lourdes dans la pénombre. Et comme d’habitude le commandant qui est toujours au volant de sa voiture lui-même, cherche à garer pour comprendre la situation. Nous avons donc riposté. Les tirs étaient tellement nourris que nous avions cru que c’est la guerre qui avait repris. Fort heureusement, le commandant est un soldat qui est toujours prêt à faire face à de telles éventualités. La riposte a été à la hauteur de l’attaque et les assaillants ont pris la fuite, profitant de l’obscurité. Malheureusement, nous avons enregistré un blessé grave dans nos rangs et il a été évacué à la Pisam (Polyclinique internationale Sainte-Anne Marie », nous a confié le collaborateur du Cdt Chérif. Joint également au téléphone dans la même soirée d’hier, le chef de cabinet de Chérif Ousmane, l’adjudant chef Ibrahim Konaté dit IB qui était en compagnie de son patron, a indiqué qu’ « après l’attaque, nous avons replié sur Yamoussoukro. Je suis avec le comandant et il est lui-même au volant de sa voiture, nous regagnons Abidjan. Ce qu’il vous a dit, on s’en tient à ça. Vous serez informé au fur et à mesure ». Pour l’heure, si le commandant Chérif Ousmane s’est voulu très prudent, en mettant cette attaque sur le compte d’un braquage, cela n’est pas de l’avis de certains officiers que nous avons interrogés. Selon une source proche de l’ex-chef d’état major des ex-Fafn, il y a trop de coïncidences entre l’attaque de Chérif Ousmane, l’arrestation de Séka Séka et la fusillade du camp de la gendarmerie d’Agban. « Le commandant, comme vous venez de me le dire, met cette attaque grave sur le compte d’un braquage, c’est-à-dire sur le compte des coupeurs de route. J’estime qu’il ne veut simplement pas mettre de l’huile sur le feu. Sinon, il y a trop de coïncidences. Nous remercions le Tout Puissant, parce qu’il n’y a pas eu mort d’homme. S’il y avait eu mort d’homme, cela allait être dramatique. Je propose qu’on ouvre une enquête pour que les Ivoiriens soient situés. C’est quand même un acte grave », a estimé cet officier supérieur, encore en service à Bouaké.
Ladji Abou SANOGO
(Correspondant régional)