“Par la grâce de Dieu, je me porte bien. Je suis sain et sauf et je continue ma mission auprès du président de la République». D’une voix suave et très relaxe, le Commandant Chérif Ousmane, nous répondait ainsi au téléphone dans la soirée d’hier mardi. Comment «Papa Guépard» signe son retour dans la capitale économique après les moments de frayeur qu’il a vécus sur l’axe Bouaké-Djebonoua. Une question taraude encore les esprits: Qui a voulu assassiner le commandant en second du Groupe de sécurité présidentielle (GSPR), Chérif Ousmane? L’information sur son assassinat manqué dans la nuit du lundi 17 octobre a vite fait le tour de la planète. Et l’émoi qui a suivi cette information est le signe, si besoin en était encore, que cet officier est fortement apprécié des Ivoiriens. Retour sur événement.
C’est aux environs de 19h, sur l’axe Djebonua-Bouaké, que le Commandant Soro Dramane, ex-adjoint au Groupement tactique 2 qui venait dans le sens inverse de son ex-patron, tombe dans l’embuscade. Son cortège essuie des tirs de kalachnikov et il est contraint de battre en retraite devant la puissance de feu des assaillants. Quelques instants, le Commandant Chérif dans le sens inverse Bouaké-Tiebissou en partance Yamoussoukro tombe dans une embuscade. «J’ai vu stationner à ma gauche, un car et un véhicule de type Massa. Donc une fois arrivé au niveau de ces véhicules, j’ai commencé à ralentir avec le réflexe du soldat qui doit secourir des personnes qui sont en difficultés. C’était une méprise, j’ai commencé à essuyer des tirs à la kalachnikov. J’ai commencé à crier: «C’est le commandant Chérif Ousmane». C’est justement ce qu’il ne fallait pas. Les tirs ont commencé à s’intensifier en arrière comme en avant. Seul, je suis descendu et j’ai fait front», explique l’ex-homme fort de Bouaké. Avec du renfort arrivé de Bouaké, la puissance de feu des «Guépards» a fait prendre la poudre d’escampette aux «assaillants».
Un soldat blessé à la tête a été évacué sur Abidjan dans un hôpital de référence pour des soins appropriés. Lors de la battue, un assaillant est capturé et un complice arrêté quelques heures après à Bouaké. Une enquête a été ouverte pour cerner tous les contours de cette affaire scabreuse.
Coulibaly Brahima
C’est aux environs de 19h, sur l’axe Djebonua-Bouaké, que le Commandant Soro Dramane, ex-adjoint au Groupement tactique 2 qui venait dans le sens inverse de son ex-patron, tombe dans l’embuscade. Son cortège essuie des tirs de kalachnikov et il est contraint de battre en retraite devant la puissance de feu des assaillants. Quelques instants, le Commandant Chérif dans le sens inverse Bouaké-Tiebissou en partance Yamoussoukro tombe dans une embuscade. «J’ai vu stationner à ma gauche, un car et un véhicule de type Massa. Donc une fois arrivé au niveau de ces véhicules, j’ai commencé à ralentir avec le réflexe du soldat qui doit secourir des personnes qui sont en difficultés. C’était une méprise, j’ai commencé à essuyer des tirs à la kalachnikov. J’ai commencé à crier: «C’est le commandant Chérif Ousmane». C’est justement ce qu’il ne fallait pas. Les tirs ont commencé à s’intensifier en arrière comme en avant. Seul, je suis descendu et j’ai fait front», explique l’ex-homme fort de Bouaké. Avec du renfort arrivé de Bouaké, la puissance de feu des «Guépards» a fait prendre la poudre d’escampette aux «assaillants».
Un soldat blessé à la tête a été évacué sur Abidjan dans un hôpital de référence pour des soins appropriés. Lors de la battue, un assaillant est capturé et un complice arrêté quelques heures après à Bouaké. Une enquête a été ouverte pour cerner tous les contours de cette affaire scabreuse.
Coulibaly Brahima