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Politique Publié le mercredi 19 octobre 2011 | AFP

Côte d`Ivoire: 49 membres des forces pro-Gbagbo inculpés et détenus

© AFP Par DR
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Vendredi 14 et samedi 15 octobre 2011. Yamoussoukro. Photo: le commissaire du gouvernement, le colonel Ange Kessy Kouamé
Abidjan - Quarante-neuf membres des forces loyales à l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo sont détenus et inculpés pour des exactions commises lors de la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

"Vingt-cinq militaires, 16 gendarmes et huit policiers", soit 49 membres des ex-Forces de défense et de sécurité (FDS), ont été ces derniers mois "placés en détention et inculpés" pour "assassinat", "arrestation illégale", "entretien illicite de milice", "achat d`armes" ou "violation de consignes", a déclaré à l`AFP le commissaire du gouvernement (procureur militaire), Ange
Kessi.

En août, le nombre d`ex-FDS détenus et inculpés était de 40, avait-il alors indiqué. Le nombre total d`inculpés parmi les anciennes forces pro-Gbagbo se situe toujours autour d`une soixantaine.

Certains inculpés sont en fuite, comme le commandant Jean-Noël Abéhi, ancien chef de l`escadron blindé de la gendarmerie du camp d`Agban à Abidjan, et d`autres n`ont pas été placés en détention car la justice militaire estime avoir des garanties qu`ils ne quitteront pas le pays, a-t-il expliqué.

Parmi les ex-FDS détenus à Abidjan ou Korhogo (nord) figurent le général Brunot Dogbo Blé, ancien commandant de la Garde républicaine, et l`amiral Vagba Faussignaux, ex-patron de la Marine, deux chefs redoutés qui étaient des piliers du régime déchu.

M. Gbagbo a été arrêté le 11 avril après une crise de plus de quatre mois, dont deux semaines de guerre, née de son refus de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010, et qui a fait quelque 3.000 morts selon l`ONU.

Plus de 240 militaires ont été entendus au cours de l`enquête ouverte début mai, selon le commissaire du gouvernement.

Arrêté samedi en transit à l`aéroport de la capitale économique ivoirienne alors qu`il était en cavale, le commandant Anselme Seka Yapo, ex-chef de la sécurité de l`ancienne Première dame Simone Gbagbo, accusé de nombreuses exactions, faisait déjà l`objet d`un mandat d`arrêt. Il devrait prochainement être présenté à la justice militaire, a souligné Ange Kessi.

L`ancien chef d`état-major des FDS, le général Philippe Mangou, a été "entendu comme témoin" mardi dans le cadre de l`enquête sur les crimes post-électoraux, a-t-il ajouté.

Une quarantaine de personnalités civiles du camp Gbagbo, dont l`ancien couple présidentiel, sont par ailleurs détenues et inculpées pour atteinte à la sûreté de l`Etat, crimes de sang ou crimes économiques, pour la plupart dans le nord du pays.

La Cour pénale internationale (CPI) a ouvert début octobre sa propre enquête, à la demande du nouveau président ivoirien Alassane Ouattara, sur des crimes contre l`humanité et crimes de guerre dont sont accusés les deux camps.

Le procureur Luis Moreno-Ocampo a promis samedi à Abidjan une enquête "impartiale" qui devrait viser "trois à six" responsables.
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