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Politique Publié le vendredi 21 octobre 2011 | L’Inter

Politique nationale / Après Yopougon, une autre réunion du FPI interdite, Madi Bouabré(Député Fpi du plateau) : « Nous prenons l`opinion à témoin ... »

Le FPI, on peut le dire, n'est pas encore sorti de l'auberge pour ce qui est des rassemblements publics sous l’ère Ouattara. En effet, après avoir essuyé l'interdiction des nouvelles autorités de tenir le meeting dit de « la libération »le samedi 15 octobre dernier à Yopougon, le parti cher à Laurent Gbagbo se voit une fois encore confronté à des difficultés pour une réunion qu'il entendait organiser ce samedi 22 octobre 2011 à la bibliothèque nationale dans la commune du Plateau. Une réunion pour laquelle selon le député FPI du Plateau, Madi Bouabré qui tenait un point presse hier jeudi à Marcory, toutes les démarches ont été suivies pour informer les autorités. « Nous avons pris soin d'adresser des courriers avec des ampliations à Mme le commissaire du 1er arrondissement pour ce qui est de la sécurité, ainsi qu'à la mairie du plateau depuis le 11 octobre dernier pour les tenir informés de ce que nous organisons notre réunion dans un amphithéâtre de la Bibliothèque nationale , une salle fermée contenant à peine 100 personnes. Il s'agissait pour cette réunion qui était le fait de la section FPI du Plateau en liaison avec la JFPI, l'OFFPI, la CEIFPI et le CNRD, de prendre les dispositions pour requérir l'avis des militants quant à notre participation aux législatives à venir », a fait savoir le député. Mais alors quel était le problème, pour ce qui semble une simple question de formalité administrative ? A cette préoccupation Madi Bouabré a dit être surpris de voir les autorités ne rien faire pour faciliter la tâche au FPI. « On nous montre une volonté de nous empêcher de nous réunir. D'abord c'est Mme le commissaire du 1er arrondissement qui nous renvoie à ses supérieurs du ministère, pour une question de sécurité de la salle de réunion. Nous adressons alors un courrier à l'un des assistants du directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur. Cet assistant nous reproche ensuite de ne pas avoir pris les dispositions à temps vu que ses jours d'audience sont prévus les mercredis. Nous étions pourtant à son bureau le mercredi dernier pour le rencontrer, en vain. Tout cela pour une simple réunion d'information des responsables d'une section du parti. Encore que la loi en la matière ne nous fait pas obligation d'aller jusqu'au ministère. Une réunion n'est pas un meeting qui se tient sur la place publique. Un peu comme si pour une réunion du quartier, on est obligé de s'adresser au ministère », a regretté Madi Bouabré. Quelle solution préconise alors la section FPI du Plateau face à cette situation de blocage ? « Eh bien , nous prenons l'opinion à témoin de ce que le pouvoir ne veut pas nous laisser nous exprimer alors que nous entendons nous organiser pour les législatives. Veut-on réellement aller aux législatives avec tout le monde ? Pour le moment, nous sommes donc obligés de surseoir à notre réunion de ce samedi au Plateau en attendant certainement une réaction favorable des autorités », a terminé le député FPI du plateau.

Sébastien Kouassi
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