Les deux chefs d’Etat, ivoirien et malien, on le sait, ne se baisaient plus sur les joues au sortir de la grave crise postélectorale que la Côte d’Ivoire a connue. Traditionnellement cordiales, les relations entre Abidjan et Bamako sont entrées dans une zone de turbulence lorsqu’il s’est agi pour le Mali de prendre une position claire et tranchée sur la question de l’option militaire en Côte d’Ivoire.
«En tant que général, je pense que ce ne sera pas aisé. J'ai rencontré les différents chefs d'état-major et j'ai vu toutes les contraintes pour une solution militaire. Elles sont extrêmement importantes. En toute objectivité, je suis le soldat qui reçoit des ordres et les exécute, et je suis également le politique qui les donne, je choisirais la voie pacifique, autant que faire se peut», avait-il déclaré, dans l’hebdomadaire panafricain «Les Afriques» du 27 janvier au 2 février, là où des pays comme le Nigeria militaient fortement en faveur de l’option militaire pour dégager Laurent Gbagbo. Et, le Mali n’a jamais apporté un soutien franc au président élu, Alassane Ouattara. Il s’est toujours contenté de louvoyer lorsque la question ivoirienne était posée dans le cadre des rencontres sous-régionales.
Des mois se sont écoulés. Et, beaucoup d’eau a coulé sous le pont. La Côte d’Ivoire et le Mali s’évertuent à ranger les fâcheries dans les placards. Dès sa prise du pouvoir, le numéro 1 ivoirien est allé présenter ses civilités à tous ses soutiens, notamment, le Sénégal, le Nigeria et le Burkina-Faso. Le 8 septembre, la sortie de la 41ème promotion des élèves officiers à Zambakro, Yamoussoukro, a ouvert les sillons du dégel entre Abidjan et Bamako. Les deux chefs d’Etat, ce jour-là, se sont parlé et se sont compris. A la clé de cette rencontre, Amadou Toumani Touré invite son voisin chez lui. Sans doute pour fumer le calumet de la paix. Définitivement. Car, les deux pays sont condamnés à vivre ensemble.
K. Marras. D
«En tant que général, je pense que ce ne sera pas aisé. J'ai rencontré les différents chefs d'état-major et j'ai vu toutes les contraintes pour une solution militaire. Elles sont extrêmement importantes. En toute objectivité, je suis le soldat qui reçoit des ordres et les exécute, et je suis également le politique qui les donne, je choisirais la voie pacifique, autant que faire se peut», avait-il déclaré, dans l’hebdomadaire panafricain «Les Afriques» du 27 janvier au 2 février, là où des pays comme le Nigeria militaient fortement en faveur de l’option militaire pour dégager Laurent Gbagbo. Et, le Mali n’a jamais apporté un soutien franc au président élu, Alassane Ouattara. Il s’est toujours contenté de louvoyer lorsque la question ivoirienne était posée dans le cadre des rencontres sous-régionales.
Des mois se sont écoulés. Et, beaucoup d’eau a coulé sous le pont. La Côte d’Ivoire et le Mali s’évertuent à ranger les fâcheries dans les placards. Dès sa prise du pouvoir, le numéro 1 ivoirien est allé présenter ses civilités à tous ses soutiens, notamment, le Sénégal, le Nigeria et le Burkina-Faso. Le 8 septembre, la sortie de la 41ème promotion des élèves officiers à Zambakro, Yamoussoukro, a ouvert les sillons du dégel entre Abidjan et Bamako. Les deux chefs d’Etat, ce jour-là, se sont parlé et se sont compris. A la clé de cette rencontre, Amadou Toumani Touré invite son voisin chez lui. Sans doute pour fumer le calumet de la paix. Définitivement. Car, les deux pays sont condamnés à vivre ensemble.
K. Marras. D