La Libye tue Kadhafi, la Côte d’Ivoire sauve Gbagbo
Le colonel Mouammar Kadhafi a été tué hier en Lybie par les soldats du Conseil national de transition (Cnt), sur le front du combat, après des bombardements. Mustapha Abdel Jalil, le leader du Cnt, n’a pas réussi à s’imposer à ses soldats. Les premiers qui ont vu l’image du guide libyen n’ont pas résisté à la rage d’abattre l’homme qui aura fait de nombreuses victimes dans leurs rangs. Sauver le soldat Kadhafi, le capturer pour le mettre à la disposition de la Cour pénale internationale (Cpi). Niet. Le colonel a été tué, atteint à l’abdomen, par une balle partie d’un pistolet automatique des soldats du Cnt venus le capturer. Point de Cpi pour lui. Sa vie s’arrête là. Et la Libye, elle, sera guidée sans le colonel. Les combattants fidèles au guide, galvanisés par le colonel lui-même au front, Kalachnikov en mains, se sont battus jusqu’à la dernière goutte de sang. Avant la mort du colonel, beaucoup d’entre eux ont réussi à fuir le pays et à se mettre à l’abri. Retournant dans leurs pays d’origine, pour les mercenaires et cherchant un exil pour les Libyens d’origine. Mais, reclus dans un quartier de sa ville natale de Syrtes, le colonel Kadhafi est tombé les armes à la main.
Comment Ouattara a sauvé la vie de Gbagbo
Un de ses bons amis, en Afrique de l’Ouest, a connu meilleur sort. L’ex-chef d’Etat, Laurent Gbagbo de Côte d’Ivoire, de sa résidence à Korhogo, à la vue de ses images d’un Kadhafi trainé dans les rues de Syrtes, va certainement s’écrier : « Ouf ! Merci Alassane Ouattara. Comme je l’ai échappé belle ». Parce que six mois après sa chute, des langues se sont déliées sur la capture du « guide » du Fpi. Selon des sources introduites à l’Hôtel du Golf, ce 11 avril, c’est grâce à l’insistance et la magnanimité du président Ouattara que les Frci, qui ont cueilli Laurent Gbagbo dans son bunker, l’ont laissé en vie. « Le président Ouattara, respectueux de la vie humaine, est resté durant l’opération en contact téléphonique avec les commandants de l’opération pour éviter que l’ex-chef d’Etat et sa famille soient assassinés par un soldat incontrôlé », nous confie cette source. Au Golf hôtel, les mêmes sources indiquent que le couple Gbagbo était dans de bonnes conditions et bien traité. Leur médecin personnel mis à leurs petits soins. Le président déchu se prêtant même à l'ironie avec les commandants de zone qui l’ont capturé. « Moi, vous savez, j’aime les repas de maquis hein ! Donnez-moi de l’attiéké et du bon poisson braisé », a-t-il réclamé au service de restauration. Cette aisance de celui qu’ils considèrent comme leur bourreau aurait irrité certains soldats, mécontents du président Ouattara. D’où son bref séjour au Golf Hôtel et son transfèrement rapide à Korhogo. Où il est allé à son propre choix sans son épouse Simone. La Libye a tué son Kadhafi, la Côte d’Ivoire a sauvé son Gbagbo. Quand on sait que dans l’ombre, ses partisans veulent remettre le feu au canon pour empêcher son transfèrement devant la Cpi. Il faut le reconnaître, Laurent Gbagbo a été mieux loti que son cousin, pas si éloigné, Mouammar Kadhafi.
Sam-Wakouboué
Le colonel Mouammar Kadhafi a été tué hier en Lybie par les soldats du Conseil national de transition (Cnt), sur le front du combat, après des bombardements. Mustapha Abdel Jalil, le leader du Cnt, n’a pas réussi à s’imposer à ses soldats. Les premiers qui ont vu l’image du guide libyen n’ont pas résisté à la rage d’abattre l’homme qui aura fait de nombreuses victimes dans leurs rangs. Sauver le soldat Kadhafi, le capturer pour le mettre à la disposition de la Cour pénale internationale (Cpi). Niet. Le colonel a été tué, atteint à l’abdomen, par une balle partie d’un pistolet automatique des soldats du Cnt venus le capturer. Point de Cpi pour lui. Sa vie s’arrête là. Et la Libye, elle, sera guidée sans le colonel. Les combattants fidèles au guide, galvanisés par le colonel lui-même au front, Kalachnikov en mains, se sont battus jusqu’à la dernière goutte de sang. Avant la mort du colonel, beaucoup d’entre eux ont réussi à fuir le pays et à se mettre à l’abri. Retournant dans leurs pays d’origine, pour les mercenaires et cherchant un exil pour les Libyens d’origine. Mais, reclus dans un quartier de sa ville natale de Syrtes, le colonel Kadhafi est tombé les armes à la main.
Comment Ouattara a sauvé la vie de Gbagbo
Un de ses bons amis, en Afrique de l’Ouest, a connu meilleur sort. L’ex-chef d’Etat, Laurent Gbagbo de Côte d’Ivoire, de sa résidence à Korhogo, à la vue de ses images d’un Kadhafi trainé dans les rues de Syrtes, va certainement s’écrier : « Ouf ! Merci Alassane Ouattara. Comme je l’ai échappé belle ». Parce que six mois après sa chute, des langues se sont déliées sur la capture du « guide » du Fpi. Selon des sources introduites à l’Hôtel du Golf, ce 11 avril, c’est grâce à l’insistance et la magnanimité du président Ouattara que les Frci, qui ont cueilli Laurent Gbagbo dans son bunker, l’ont laissé en vie. « Le président Ouattara, respectueux de la vie humaine, est resté durant l’opération en contact téléphonique avec les commandants de l’opération pour éviter que l’ex-chef d’Etat et sa famille soient assassinés par un soldat incontrôlé », nous confie cette source. Au Golf hôtel, les mêmes sources indiquent que le couple Gbagbo était dans de bonnes conditions et bien traité. Leur médecin personnel mis à leurs petits soins. Le président déchu se prêtant même à l'ironie avec les commandants de zone qui l’ont capturé. « Moi, vous savez, j’aime les repas de maquis hein ! Donnez-moi de l’attiéké et du bon poisson braisé », a-t-il réclamé au service de restauration. Cette aisance de celui qu’ils considèrent comme leur bourreau aurait irrité certains soldats, mécontents du président Ouattara. D’où son bref séjour au Golf Hôtel et son transfèrement rapide à Korhogo. Où il est allé à son propre choix sans son épouse Simone. La Libye a tué son Kadhafi, la Côte d’Ivoire a sauvé son Gbagbo. Quand on sait que dans l’ombre, ses partisans veulent remettre le feu au canon pour empêcher son transfèrement devant la Cpi. Il faut le reconnaître, Laurent Gbagbo a été mieux loti que son cousin, pas si éloigné, Mouammar Kadhafi.
Sam-Wakouboué