Abéhi Jean Noël, l’ex-commandant activiste de l’Escadron blindé du camp de gendarmerie d’Agban sous le régime des refondateurs, continue sa cavale. Convoqué en juillet, en effet, par le tribunal militaire pour être entendu sur les présomptions de crimes et d’exactions à sa charge, ‘’le tueur des femmes d’Abobo’’ s’était mystérieusement évanoui dans la nature. Les recherches pour mettre le grappin sur cet officier qui s’était taillé une coriace réputation de soldat féroce, sont restées vains, laissant clairement deviner qu’il avait réussi à quitter le pays. Où avait-il déposé ses valises ? Dans quel pays de la sous-région avait-il pu trouver refuge ? Mais surtout, qu’y faisait-il ? Autant de questions que les Ivoiriens et même ses frères d’armes continuent de se poser.
A la faveur des derniers événements, dont notamment les remous du camp d’Agban, mais aussi la récente arrestation à Abidjan du commandant Séka Séka, les langues commencent à se délier et le voile pour le moins épais qui couvrait cette disparition rocambolesque se lève peu à peu. Ou se cache donc l’ancien homme fort d’Agban ? mijote
Selon une source proche de la gendarmerie, l’officier déserteur de l’armée ivoirienne se serait lancé dans une navette entre différentes capitales africaines. De la capitale ghanéenne où il a atterrit, le ‘’guerrier’’ fuyard aurait été aperçu, pour certains, dans la capitale libérienne, Monrovia. Pour d’autres, il serait en Guinée équatoriale, à Malabo. Au pays de Teodoro Obiang N’guema, Abéhi Jean Noël a rejoint une bonne colonie ivoirienne composée des proches de l’ex-Première Dame, Simone Gbagbo, tels que le député de Yopougon, Attéby Williams et bien d’autres militaires de la garde de l’épouse du Woudy de Mama. Ces exilés, précise notre source, habitent un quartier luxueux de la ville de l’ami de leur champion. De toute évidence, c’est ce quartier qui était programmée comme terre d’exil au président déchu. Dans ces conditions, les soldats proches de l’ancien régime rêvent de déposer le pouvoir d’Abidjan. Et toutes les stratégies sont envisagées pour parvenir à l’objectif final. Mais en réalité, l’ancien commandant de la division blindée de la gendarmerie est au Liberia. Au pays de Sirleaf Johnson, Abéhi Jean Noël recrute et forme actuellement un groupe de mercenaires et de miliciens dans l’optique d’attaquer la Côte d’ivoire à partir de l’ouest. En connexion direct avec la branche civile des exilés au Ghana, Abéhi et Séka Séka, qui s’y trouvait également, ont pris part à toutes les réunions des anciens dirigeants de la Côte d’Ivoire visant à déstabiliser les institutions de la République. Les deux hommes se relayaient toutes les deux semaines pour le recrutement et la formation des chiens de guerre et surtout pour peaufiner le plan d’attaque que projette le camp Gbagbo. La semaine dernière, plus précisément le dimanche dernier, les deux hommes devaient se rencontrer au Liberia pour mettre en exécution le plan funeste que le clan LMP avait arrêté contre la Côte d’Ivoire. Heureusement, le patron des escadrons de la mort a été capturé à Abidjan. Nos sources révèlent que c’est sur le chemin du retour à Malabo, après un entretien avec les frontistes au Ghana que l’ex-chef de la sécurité de Simone Gbagbo a été accueilli à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. Le commandant de la gendarmerie avait planifié un coup d’attaque avec la collaboration d’Abéhi depuis le Liberia où les hommes recrutés et formés à leurs propres soins étaient en alerte pour lancer des attaques sur les grandes villes de l’Ouest. Actuellement, nos sources sont formelles, des villes comme Man, Duékoué, Guiglo, Bangolo, Taï et Toulepleu sont déjà infiltrées par des mercenaires et des miliciens qui avaient fui au Liberia. Prêts à attaquer. L’attaque devait avoir lieu en début de semaine. L’appel séditieux qui avait été lancé au camp d’Agban était une stratégie de diversion. Pendant que les FRCI seraient occupées à mater une insurrection armée à Abidjan, le front ouest devait s’embraser. Les stratèges de la refondation entendaient ainsi progresser rapidement à partir de l’Ouest pour faire tomber le régime du président Ouattara. Quant à Laurent et Simone Gbagbo, en détention préventive à Odienné et Korhogo, deux commandos devaient se rendre sur Odienné et Korhogo aux fins de les libérer. Le ministre de l’Intérieur a d’ailleurs confirmé ce plan diabolique en affirmant que Séka Séka projetait bel et bien un coup d’Etat. Cependant, même avec l’arrestation de son complice, soutiennent nos sources, Abéhi Jean Noël n’a pas tourné le dos sa farouche volonté d’en découdre avec le régime d’Abidjan. Il multiplierait les contacts pour parvenir contre vents et marrées ses fins : renverser le pouvoir de Ouattara. On comprend aisément pourquoi, ses proches au sein du camp d’Agban ont été arrêtés. Beau rêveur, ce soldat croit encore dur comme fer en ces capacités de changer la nouvelle donne politique en Côte d’Ivoire. Il appartient donc aux autorités ivoiriennes de prendre des dispositions dès maintenant pour mettre fin aux agissements de ce dernier. Car les menaces récurrentes sur la Côte d’Ivoire ne permettent pas au pays de renouer avec la stabilité et la relance économique.
Lacina Ouattara
A la faveur des derniers événements, dont notamment les remous du camp d’Agban, mais aussi la récente arrestation à Abidjan du commandant Séka Séka, les langues commencent à se délier et le voile pour le moins épais qui couvrait cette disparition rocambolesque se lève peu à peu. Ou se cache donc l’ancien homme fort d’Agban ? mijote
Selon une source proche de la gendarmerie, l’officier déserteur de l’armée ivoirienne se serait lancé dans une navette entre différentes capitales africaines. De la capitale ghanéenne où il a atterrit, le ‘’guerrier’’ fuyard aurait été aperçu, pour certains, dans la capitale libérienne, Monrovia. Pour d’autres, il serait en Guinée équatoriale, à Malabo. Au pays de Teodoro Obiang N’guema, Abéhi Jean Noël a rejoint une bonne colonie ivoirienne composée des proches de l’ex-Première Dame, Simone Gbagbo, tels que le député de Yopougon, Attéby Williams et bien d’autres militaires de la garde de l’épouse du Woudy de Mama. Ces exilés, précise notre source, habitent un quartier luxueux de la ville de l’ami de leur champion. De toute évidence, c’est ce quartier qui était programmée comme terre d’exil au président déchu. Dans ces conditions, les soldats proches de l’ancien régime rêvent de déposer le pouvoir d’Abidjan. Et toutes les stratégies sont envisagées pour parvenir à l’objectif final. Mais en réalité, l’ancien commandant de la division blindée de la gendarmerie est au Liberia. Au pays de Sirleaf Johnson, Abéhi Jean Noël recrute et forme actuellement un groupe de mercenaires et de miliciens dans l’optique d’attaquer la Côte d’ivoire à partir de l’ouest. En connexion direct avec la branche civile des exilés au Ghana, Abéhi et Séka Séka, qui s’y trouvait également, ont pris part à toutes les réunions des anciens dirigeants de la Côte d’Ivoire visant à déstabiliser les institutions de la République. Les deux hommes se relayaient toutes les deux semaines pour le recrutement et la formation des chiens de guerre et surtout pour peaufiner le plan d’attaque que projette le camp Gbagbo. La semaine dernière, plus précisément le dimanche dernier, les deux hommes devaient se rencontrer au Liberia pour mettre en exécution le plan funeste que le clan LMP avait arrêté contre la Côte d’Ivoire. Heureusement, le patron des escadrons de la mort a été capturé à Abidjan. Nos sources révèlent que c’est sur le chemin du retour à Malabo, après un entretien avec les frontistes au Ghana que l’ex-chef de la sécurité de Simone Gbagbo a été accueilli à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. Le commandant de la gendarmerie avait planifié un coup d’attaque avec la collaboration d’Abéhi depuis le Liberia où les hommes recrutés et formés à leurs propres soins étaient en alerte pour lancer des attaques sur les grandes villes de l’Ouest. Actuellement, nos sources sont formelles, des villes comme Man, Duékoué, Guiglo, Bangolo, Taï et Toulepleu sont déjà infiltrées par des mercenaires et des miliciens qui avaient fui au Liberia. Prêts à attaquer. L’attaque devait avoir lieu en début de semaine. L’appel séditieux qui avait été lancé au camp d’Agban était une stratégie de diversion. Pendant que les FRCI seraient occupées à mater une insurrection armée à Abidjan, le front ouest devait s’embraser. Les stratèges de la refondation entendaient ainsi progresser rapidement à partir de l’Ouest pour faire tomber le régime du président Ouattara. Quant à Laurent et Simone Gbagbo, en détention préventive à Odienné et Korhogo, deux commandos devaient se rendre sur Odienné et Korhogo aux fins de les libérer. Le ministre de l’Intérieur a d’ailleurs confirmé ce plan diabolique en affirmant que Séka Séka projetait bel et bien un coup d’Etat. Cependant, même avec l’arrestation de son complice, soutiennent nos sources, Abéhi Jean Noël n’a pas tourné le dos sa farouche volonté d’en découdre avec le régime d’Abidjan. Il multiplierait les contacts pour parvenir contre vents et marrées ses fins : renverser le pouvoir de Ouattara. On comprend aisément pourquoi, ses proches au sein du camp d’Agban ont été arrêtés. Beau rêveur, ce soldat croit encore dur comme fer en ces capacités de changer la nouvelle donne politique en Côte d’Ivoire. Il appartient donc aux autorités ivoiriennes de prendre des dispositions dès maintenant pour mettre fin aux agissements de ce dernier. Car les menaces récurrentes sur la Côte d’Ivoire ne permettent pas au pays de renouer avec la stabilité et la relance économique.
Lacina Ouattara