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Politique Publié le lundi 24 octobre 2011 | Le Temps

Libération de Laurent Gbagbo : Les femmes du Fpi vont rencontrer Ouattara

© Le Temps Par EMMA
Audience du président de la république : Le président Alassane Ouattara reçoit une délégation du Front Populaire Ivoirien (FPI) et du (CNRD).
jeudi 29 septembre 2011.Abidjan.Palais présidentiel. Le président Alassane Ouattara a reçu une délégation du Front Populaire Ivoirien (FPI) et du Congrès national pour la Résistance et la Démocratie (Cnrd) .
Le pouvoir d’Abidjan ne fait plus mystère de son intention de livrer Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale (Cpi). Il a même entrepris des consultations, à cet effet. L’organisation des femmes du Fpi (Offpi) a décidé de joindre sa voix à celles de Mgr Kutwa, du cardinal Agré et du roi de l’Indénié pour dire que la solution à la crise ivoirienne ne viendra pas du transfert de Laurent Gbagbo à la Cpi. Bien au contraire, ce transfert risque de conduire à des solutions extrêmes, dommageables pour la réconciliation nationale. Réunies le week-end au siège du Cnrd, sis à Cocody, elles ont pris la décision d’aller rencontrer dès cette semaine Alassane Ouattara pour le lui dire de vive voix. Dans un discours pédagogique, la première responsable de l’Offpi, Marie Odette Gnabry Lohourougnon, s’est employée à convaincre ses camarades sur le bienfondé de cette démarche. «Amener Laurent Gbagbo à la Cpi, a-t-elle décrié, est devenu un programme de gouvernement. Laurent Gbagbo a sa place dans son pays. Nous allons demander un rendez-vous à Alassane Ouattara. Un dialogue franc entre lui et Laurent Gbagbo peut se tenir ici. Si on envoie Gbagbo à la Cpi, la réconciliation a échoué. Pour elle, Gbagbo et Ouattara sont deux acteurs majeurs de la scène politique nationale. «Si on éloigne un et ses partisans, il n’y a pas de réconciliation», a averti celle que ses camarades appellent affectueusement «la Nationale». Puis de confesser : «nous les femmes, nous voulons la réconciliation nationale». Parlant des législatives, elle s’est voulue on ne peut plus claire : «nous n’avons pas refusé d’aller aux élections. Nous demandons qu’on rééquilibre les choses». Et selon elle, cela passe par un dialogue. «Nous voulons discuter, a-t-elle assuré. C’est nous qui avons envoyé «asseyons-nous et discutons»». Poursuivant, elle dit attendre d’Alassane Ouattara, la place que Laurent Gbagbo a donnée à son opposition. «Laurent Gbagbo n’a jamais utilisé la violence. Il a mis l’opposition à la bonne place. C’est ce que nous attendons du chef de l’Etat». Pour elle, participer à un scrutin, où les dés sont pipés, c’est se faire hara-kiri. «Nous ne voulons pas que notre parti meure, et nous ne donnerons jamais l’occasion à quelqu’un de tuer notre parti», a-t-elle martelé, avant d’ajouter: «nous acceptons notre statut d’opposant et nous travaillons à reconquérir le pouvoir en 2015. Nous ne sommes pas dans une logique de coup d’Etat». Aussi, Marie Odette Lohourougnon a-t-elle engagé ses camarades à réveiller le Fpi par les meetings, les réunions, etc. «Il nous faut nous préparer à aller aux législatives si les conditions sont réunies. Dans un pays de 60 ethnies, seule la démocratie peut réunir les citoyens», a conclu «La Nationale». Notons que l’Offpi a bénéficié du soutien de Tapé Kipré, représentant du parti à la Cei. Ce dernier a demandé aux femmes de faire comprendre aux camarades qui veulent s’engager dans une aventure solitaire aux législatives que c’est une voie périlleuse, et suicidaire pour les camarades en prison. Séance tenante, les femmes ont fait leurs, ce combat, invitant ces candidats à ne pas tomber dans un piège politique.

Tché Bi Tché (zanbi05641405@yahoo.fr)
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