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Politique Publié le lundi 24 octobre 2011 | Nord-Sud

Possible transfèrement de Gbagbo devant la Cpi : Le Fpi panique et accuse…

© Nord-Sud Par FN
Activités du President de la Commission dialogue, vérité et réconciliation : Charles Konan Banny reçoit Miaka Ouréto et la direction intérimaire du Front populaire ivoirien (Fpi)
Lundi 25 juillet 2011. Abidjan. Siège de la Commission dialogue, vérité et réconciliation(CDVR)
Le Front populaire ivoirien, n’est plus tranquille depuis qu’on parle du transfèrement de son leader, Laurent Gbagbo, devant la Cour pénale internationale. Il cherche même des boucs-émissaires pour des crimes commis lors de la crise post-électorale.


Il souffle comme un vent de panique sur le Front populaire ivoirien (Fpi), le parti de l’ex-chef d’Etat, Laurent Gbagbo. Une semaine après la visite du procureur de la Cour pénale internationale (Cpi), Luis Moreno-Ocampo, et l’arrestation d’Anselme Séka Séka, l’aide-de-camp de Simone Gbagbo, la simple idée du transfèrement de leur mentor à la Haye rend les “frontistes’’nerveux.
En effet, le Fpi crie à la manigance dans le communiqué qu’il a produit, hier. «… la campagne de préparation des mentalités, écrit-il, au transfèrement du président Laurent Gbagbo se poursuit de plus belle. Il est, en effet, présenté comme le suspect n°1 par des mains obscures qui se servent, comme toujours, de la presse nationale et internationale, pour saper le moral des populations »
A l’idée que le transfèrement est à deux doigts d’être une réalité, là où, eux, ne l’avaient pas comptabilisé dans leurs calculs politiciens. Malgré les assurances du procureur de la Cpi d’appliquer le droit et la justice de manière « impartiale », rien n’y fait. Au contraire, la susceptibilité monte d’un cran chez les partisans de Laurent Gbagbo. Au point que ceux-ci tentent d’apporter une sorte de réplique à tout vent. . De cette accusation à passer à la défensive, il n’y a qu’un pas. Que les “frontistes’’ franchissent, en embouchant la trompette de la résistance (?). « Le Fpi s’oppose à tout transfèrement du président Laurent Gbagbo à La Haye. Il en appelle à la mobilisation et à la vigilance de tous et de chacun, pour poursuivre le combat de la vérité, de la justice et de la démocratie, piliers de l’action du président Laurent Gbagbo dont la libération et celle de ses collaborateurs constituent la priorité du moment. C’est  un passage obligé pour la paix en Côte d’Ivoire », a signé Laurent Akoun, secrétaire général du Fpi. Les partisans de l’ancien président de la République cherchent, si leur entreprise n’est vaine, d’autres personnes à culpabiliser des crimes imputés à leur leader. « Si Laurent Gbagbo est responsable des crimes qu’aurait commis l’armée de Côte d’Ivoire, s’interrogent-ils, pourquoi Ouattara et Soro ne le seraient pas pour ceux commis par  leurs armées  pendant la rébellion et la crise post-électorale ? ». Mais, les frontistes feignent d’oublier deux faits importants, qui répondent suffisamment à leur question. D’abord, les enquêtes de Moreno-Ocampo prennent en compte la période post-électorale, telle que cela a été confirmé à l’occasion du passage à Abidjan du procureur. Ensuite, c’est parce que Laurent Gbagbo s’est entêté  à conserver un pouvoir qu’il avait perdu, dans les urnes, que la Côte d’Ivoire a connu cette crise post-électorale qui s’est soldée par plus de 3.000 morts, selon l’Onu. Au regard de ces deux considérations, peut-on encore dire, comme le Fpi, que le transfèrement de son chef à La Haye est une « entreprise irréalisable, pour être irréaliste» ? 

Anne Marie Eba
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