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Politique Publié le mardi 25 octobre 2011 | L’expression

Soulèvement du 14 octobre, Enfin la vérité sur les événements d’Agban

© L’expression Par Gendarmerie nationale
Commandement supérieur de la Gendarmerie nationale: le général de brigade Kouassi Kouakou Gervais reçoit les admirations des gendarmes
Jeudi 18 Août 2011. Abidjan, Commandement supérieur de la Gendarmerie nationale, Plateau. Suite à sa promotion au grade supérieur de Général de Brigade, le 1er Août 2011, le Commandant Supérieur de la Gendarmerie Nationale, a reçu les admirations de l’ensemble des Commandants de Légion, Commandants d’Unités, Chefs de Services du Commandement Supérieur et Personnels Sous officiers de la Gendarmerie Nationale
A la surprise générale, des gendarmes se sont mis à tirer des coups de feu au sein du camp d’Agban dans la nuit du 14 au 15 octobre, à la veille du meeting de la jeunesse du Fpi qui devait se tenir à Yopougon. Avant de déclencher leur opération, les assaillants avaient pris soin de proférer des menaces, à partir des radios de la gendarmerie nationale. Celui qui a parlé au nom du commando s’est présenté comme le commandant déserteur, Jean-Noël Abéhi. En vue d’avoir le soutien de la troupe, il a argué que son action se justifiait par la gestion impopulaire du commandant supérieur de la gendarmerie, le général Gervais Kouassi. Il a voulu jouer sur les reproches fait au nouveau patron de la gendarmerie qui réprimanderait les gradés en présence de leurs subalternes. Bref, ce jour-là, tout est parti du Groupe d’escadron blindé (Geb) que commandait Abéhi sous l’ancien régime. De 23h à 2h du matin, ils ont fait le feu en souhaitant rallier à leur mouvement les autres unités du camp. Malheureusement pour eux, personne n’est sorti. La « rébellion » a été matée grâce à une intervention musclée de l’’Unité d’intervention de la gendarmerie(Uign) appuyée par des éléments des Forces républicaines. Ce jour-là, les éléments de Koné Zakaria, basés à Adjamé, au 1er bataillon du génie à l’ancien Institut Marie Thérèse Houphouët Boigny, n’ont pas fermé l’œil. Ils sont restés en position de combat jusqu’au petit matin. Tout comme la force française Licorne qui s’est rapidement déployée autour du camp d’Agban pour mettre de l’ordre. Plusieurs mutins, qui après avoir semé la chienlit voulaient s’enfuir, ont été cueillis comme des fruits murs. A ce jour, près d’une trentaine d’éléments sont aux arrêts. Certains ont été cueillis sur le théâtre des opérations alors d’autres ont été pris grâce à l’action des « grandes oreilles » de la République.

Qui sont-ils?

Les Ivoiriens se demandent qui sont ces individus qui ont troublé la quiétude des Abidjanais après la guerre qui a secoué le pays. Dès le premier jour de la « mutinerie », 18 éléments ont été pris. Parmi eux, il y a trois Mdl chefs, 2 armuriers, des Mdl et des pilotes de char. Ils sont tous détenus au camp commando de Koumassi. De fil en aiguille, les investigations permettent de remonter la filière. Un officier supérieur de l’armée, proche du dossier, révèle que ce sont des éléments qui n’ont pas encore accepté la fin du régime Gbagbo. En général, ajoute-t-il, ce sont des éléments recrutés à partir des bases tribales pendant une décennie. Selon lui, « à l’école de Toroguhé, par exemple, un mois après la rentrée, il y a des listes d’individus qui venaient s’ajouter à ceux qui ont passé le concours qui entraient ainsi par effraction à la gendarmerie ». Une bonne partie de ces individus avait été mutée à Agban où la troupe n’avait pas été démantelée vu qu’il n’y a pas eu d’affrontement direct avec les Frci durant la crise. Comme solution intermédiaire, le commandement supérieur de la gendarmerie a perquisitionné le camp pour saisir les armes cachées et décidé de faire tourner les éléments. Les anciens pensionnaires d’Agban ont été mutés ailleurs dans les brigades et autres légions de gendarmerie à l’intérieur du pays. Certains vont même exercer dans la zone septentrionale du pays afin de réapprendre à « vivre ensemble » avec leurs frères. Mais cela ne résout pas le problème de façon durable. Pour ce faire, au sein de la hiérarchie de l’armée, l’hypothèse de fouiller les dossiers afin d’extraire tous les individus qui ont contourné les concours de gendarmerie et de police fait son chemin.
Traoré M. Ahmed
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