Le président d’Audace Institut Afrique et patron de Lider est pour la révision constitutionnelle. Il l’a dit hier à Grand-Bassam où a lieu la 3ème université libérale.
Cette fois, Mamadou Koulibaly et le président Ouattara sont sur la même longueur d’ondes. Le chef de l’Etat en a fait un engagement depuis le vote en 2000, de la loi fondamentale : réviser la Constitution ivoirienne, lorsqu’il serait élu président. Nombreux sont ceux qui la jugent taillée sur mesure. Le N°1 ivoirien n’est pas le seul leader politique à le penser, puisqu’il vient d’être rejoint par Mamadou Koulibaly, le président de l’Assemblée nationale, un ancien baron du parti déchu, désormais à la tête de son propre formation politique, Lider. Hier, le député de Koumassi a lui aussi souhaité la révision de la loi fondamentale. Koulibaly estime qu’il le faut, pour que soit pris en compte le régime parlementaire qu’il souhaite de tous ses vœux. Mais ce n’est pas le seul aspect qui le préoccupe. Le professeur d’économie reconnaît que tout est lié dans cette Constitution, et qu’il faut sérieusement s’en occuper. Et quand on lui demande son attachement au régime parlementaire, l’ancien numéro 3 du Fpi répond que s’il avait existé auparavant, le pays n’aurait pas connu cette guerre. Car, selon lui, il n’y aurait pas eu d’élection présidentielle. Dans un régime parlementaire, explique-t-il, les élections sont moins coûteuses et moins violentes, parce qu’il n’y a que les députés qui sont désignés par le peuple. Pour avoir été au cœur de l’ancien pouvoir, comment n’est-il pas parvenu à redresser la situation, lui qui est considéré comme une éminence grise au discours direct ? ‘’Avec les idées, il ne faut pas se presser(…). Un libéral ne travaille pas pour lui-même, ni forcément pour l’immédiat, mais pour les générations futures. Nous sommes patients’’, déclare Mamadou Koulibaly. Qui, dans la foulée, rejette une quelconque participation de son parti à l’administration du président Ouattara. ‘’Le pouvoir est fait pour ceux qui ont gagné, et l’opposition pour ceux qui ont perdu’’, précise-t-il. Et de poursuivre : ‘’C’est une hypothèse. Ouattara ne me fera jamais appel, parce qu’il a autour de lui, des hommes de valeur, notamment au Rdr, au Pdci, en somme, au Rhdp’’. S’agissant des élections législatives à venir, l’ancien cadre du Fpi a encore pris le contre-pied de ses ex-compagnons qui refusent d’y aller. Il affirme se porter candidat. ‘’Je dis depuis cinq ans, que je serai candidat(…). Mais j’attends de voir, parce que mon salaire est coupé depuis sept mois. Je me demande donc comment je ferai campagne ‘’, soutient le président de Audace Institut Afrique, qui avait à ses côtés, Emmanuel Martin et Pascal Salin, deux éminents économistes français, venus participer au séminaire intitulé ‘’Afrique et Liberté’’.
Ouattara Abdoul Karim
Cette fois, Mamadou Koulibaly et le président Ouattara sont sur la même longueur d’ondes. Le chef de l’Etat en a fait un engagement depuis le vote en 2000, de la loi fondamentale : réviser la Constitution ivoirienne, lorsqu’il serait élu président. Nombreux sont ceux qui la jugent taillée sur mesure. Le N°1 ivoirien n’est pas le seul leader politique à le penser, puisqu’il vient d’être rejoint par Mamadou Koulibaly, le président de l’Assemblée nationale, un ancien baron du parti déchu, désormais à la tête de son propre formation politique, Lider. Hier, le député de Koumassi a lui aussi souhaité la révision de la loi fondamentale. Koulibaly estime qu’il le faut, pour que soit pris en compte le régime parlementaire qu’il souhaite de tous ses vœux. Mais ce n’est pas le seul aspect qui le préoccupe. Le professeur d’économie reconnaît que tout est lié dans cette Constitution, et qu’il faut sérieusement s’en occuper. Et quand on lui demande son attachement au régime parlementaire, l’ancien numéro 3 du Fpi répond que s’il avait existé auparavant, le pays n’aurait pas connu cette guerre. Car, selon lui, il n’y aurait pas eu d’élection présidentielle. Dans un régime parlementaire, explique-t-il, les élections sont moins coûteuses et moins violentes, parce qu’il n’y a que les députés qui sont désignés par le peuple. Pour avoir été au cœur de l’ancien pouvoir, comment n’est-il pas parvenu à redresser la situation, lui qui est considéré comme une éminence grise au discours direct ? ‘’Avec les idées, il ne faut pas se presser(…). Un libéral ne travaille pas pour lui-même, ni forcément pour l’immédiat, mais pour les générations futures. Nous sommes patients’’, déclare Mamadou Koulibaly. Qui, dans la foulée, rejette une quelconque participation de son parti à l’administration du président Ouattara. ‘’Le pouvoir est fait pour ceux qui ont gagné, et l’opposition pour ceux qui ont perdu’’, précise-t-il. Et de poursuivre : ‘’C’est une hypothèse. Ouattara ne me fera jamais appel, parce qu’il a autour de lui, des hommes de valeur, notamment au Rdr, au Pdci, en somme, au Rhdp’’. S’agissant des élections législatives à venir, l’ancien cadre du Fpi a encore pris le contre-pied de ses ex-compagnons qui refusent d’y aller. Il affirme se porter candidat. ‘’Je dis depuis cinq ans, que je serai candidat(…). Mais j’attends de voir, parce que mon salaire est coupé depuis sept mois. Je me demande donc comment je ferai campagne ‘’, soutient le président de Audace Institut Afrique, qui avait à ses côtés, Emmanuel Martin et Pascal Salin, deux éminents économistes français, venus participer au séminaire intitulé ‘’Afrique et Liberté’’.
Ouattara Abdoul Karim