L’ONUCI en collaboration avec la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des Armes légères et de petit calibre (COMNAT-ALPC), ont réceptionné le vendredi 28 octobre 2011 à Attécoubé, les armes d’une soixantaine d’ex-combattants, désireux de s’insérer dans le tissu social ivoirien.
Mme Sophie Da Camara Gomes, chef de la Division Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) de l’ONUCI, a apprécié le geste volontaire de ces ex-combattants, résultat d’une sensibilisation profonde menée par la COMNAT-ALPC. « Nous avons fait beaucoup de sensibilisation pour faire comprendre aux ex-combattants que la crise est finie et qu’il faut bâtir le pays, mais le temps viendra où l’Etat sera dans l’obligation de faire le désarmement par la force », a expliqué le commissaire principal Djokouéhi Léon, chargé des opérations de sécurité de la COMNAT-ALPC. Mme Da Camara a par ailleurs insisté sur le rôle de l’ONUCI dans le processus de désarmement, dans le contexte actuel. « Notre but est de faire en sorte que le désarmement soit fait de façon volontaire et en peu de temps sur toute l’étendue du territoire ivoirien », a-t-elle dit. Au nom des ex-combattants, Oumar Camara a signifié que le plus dur n’est pas la démobilisation, mais plutôt la réinsertion. « Nous avons aujourd’hui des cartes de désarmement, mais beaucoup d’entre nous attendent du travail. Il faut que nous soyons rapidement intégrés dans le tissu social pour ne pas que nous soyons tentés de retourner au métier des armes », a fait savoir Oumar Camara. Le maire d’Attécoubé, Danho Paulin, a pour sa part souligné que sa commune s’impliquera, avec l’aide de ses partenaires, dont l’ONUCI, à caser ces ex-combattants.
Olivier Dion
Mme Sophie Da Camara Gomes, chef de la Division Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) de l’ONUCI, a apprécié le geste volontaire de ces ex-combattants, résultat d’une sensibilisation profonde menée par la COMNAT-ALPC. « Nous avons fait beaucoup de sensibilisation pour faire comprendre aux ex-combattants que la crise est finie et qu’il faut bâtir le pays, mais le temps viendra où l’Etat sera dans l’obligation de faire le désarmement par la force », a expliqué le commissaire principal Djokouéhi Léon, chargé des opérations de sécurité de la COMNAT-ALPC. Mme Da Camara a par ailleurs insisté sur le rôle de l’ONUCI dans le processus de désarmement, dans le contexte actuel. « Notre but est de faire en sorte que le désarmement soit fait de façon volontaire et en peu de temps sur toute l’étendue du territoire ivoirien », a-t-elle dit. Au nom des ex-combattants, Oumar Camara a signifié que le plus dur n’est pas la démobilisation, mais plutôt la réinsertion. « Nous avons aujourd’hui des cartes de désarmement, mais beaucoup d’entre nous attendent du travail. Il faut que nous soyons rapidement intégrés dans le tissu social pour ne pas que nous soyons tentés de retourner au métier des armes », a fait savoir Oumar Camara. Le maire d’Attécoubé, Danho Paulin, a pour sa part souligné que sa commune s’impliquera, avec l’aide de ses partenaires, dont l’ONUCI, à caser ces ex-combattants.
Olivier Dion