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Politique Publié le samedi 29 octobre 2011 | Le Temps

Campagne de sensibilisation pour le dépôt volontaire des armes et munitions : Une centaine d’ex-combattant dépose leur arme

La commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres (Comnat), a procédé, hier vendredi 28 octobre 2011, à l’ouverture officielle de la cérémonie de campagne de sensibilisation pour le dépôt volontaire des armes et munitions, dans la commune d’Attécoubé. L’adjudant Moussa Coulibaly du camp commando d’Abobo, a été le premier ex-combattant à déposer volontairement des munitions. Un geste qui a été suivi par d’autres ex-combattants des Frci, dont le nombre a été évalué à environ une centaine. Tous ont été enregistrés, par les services Ddr de l’Onuci qui a été appuyé par la commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres (comnat). Pour le maire Paulin Danho, il existe dans sa cité, un millier de jeune en arme. Et d’expliquer qu’après plusieurs séances de travail avec la population cible, un recensement sur une centaine de jeunes à démobiliser a été effectué. Selon lui, il s’agit de leur réinsertion sociale. Raison pour laquelle, certains d’entre eux, ont pris la la résolution de retourner à la vie sociale. Le maire très soucieux du devenir de ses administrés, s’est personnellement investi dans ladite opération. Quant au commissaire Djokouehi Léon de la Comnat, dont le rôle est de récupérer les armes de petits calibres et de toutes les armes qui ont servi aux combattants pendant cette crise, il s’est beaucoup inquiété de la prolifération de ses armes qui reste pour lui, une source de conflit. Avant de rassurer les ex-combattants : «Celui qui dépose son arme ne sera pas l’objet d’une poursuite judiciaire. Il faut dire que la détention illégale d’une arme est une infraction qui est passible d’une peine. Nous invitons les combattants à s’exécuter sous de subir la rigueur de la loi». Selon Mme Sophie Da Camara du Ddr de l’Onuci, les Nations unies soutiennent le processus de démobilisation. Par conséquent, leur est d’aider à la réinsertion et au retour à la vie sociale des ex-combattants. Tous les combattants qui ont volontairement déposés leurs armes et leurs munitions ont été listées. Une carte d’identification et un kit d’encouragement a été remis à chacun des combattants.

Jean-Baptiste Essis (jean.essis@gmail.com)
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