Les cours risquent d’être perturbés au secondaire général. La cause. Le ministre de l’Education nationale a annulé le concours des adjoints aux chefs d’établissements (Ace) le 13 septembre dernier. Depuis ce jour, les admis sont désemparés. Ils pensent que cette décision est injuste. Si rien n’est fait, ils veulent entreprendre des actions pour se faire entendre. Cette information a été donnée le 26 octobre, par Diomandé Mamadou, le porte-parole du collectif des syndicats des emplois du secteur éducation -formation. Selon eux, sous prétexte de mettre en application l’ordonnance No 2011-59 du 14 avril 2011 portant annulation d’actes réglementaires et individuels pris entre le 04 décembre et le 14 avril, la ministre a mis dans une situation inconfortable les 168 admis. « Elle doit revoir sa décision dans l’intérêt de l’école », a-t-il-souhaité. Il a toutefois tenu à rappeler que c’est le 24 juin, après un audit diligenté par le ministère, que les résultats ont été proclamés. «Il est vrai que la première partie du concours s’est déroulée le 23 février. Mais après, la formation du gouvernement Soro, c’est Kandia Camara, elle-même, qui a demandé la continuité. Et en plus, l’annulation intervient quatre mois après la proclamation des résultats. Nous ne comprenons pas pourquoi les censeurs sont frappés par cette sanction », a-t-il regretté.
S.S
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