La ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida a lancé la 6ème campagne de vaccination contre la poliomyélite, hier, à Treichville.
« Nous allons mener nos enquêtes. Si nous apprenons que ces enfants ne sont pas vaccinés en clinique comme le prétend leur mère, ils seront mis en quarantaine. Ils serons interdits d’aller à l’école au risque d’exposer les autres enfants », a indiqué la ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida, le Pr N’Dri-Yoman. Elle a été conduite par les agents vaccinateurs dans un domicile au quartier Biafra où lors des différentes campagnes, les parents refusent qu’ils administrent les doses de vaccin contre la polio à leurs enfants. Sous prétexte que leurs enfants étaient vaccinés en clinique. Selon le Pr N’Dri-Yoman, les choses ne peuvent plus continuer ainsi, si nous voulons bouter la poliomyélite hors de notre pays. « Quand un enfant n’est pas vacciné, c’est toute la Côte d’Ivoire qui est menacée », a-t-elle lancé à l’endroit des parents à qui elle a demandé de ne pas cacher les enfants. « Si vous voyez un parent qui refuse de faire vacciner son enfant, insistez, menacez-le pour que l’enfant soit vacciné », a signifié la première responsable de la santé aux leaders religieux et communautaires. Selon Marie-Irène Richmond Ahoua, past-assistant gouverneur et présidente de la Commission PolioPlus du Rotary International, la polio est une urgence de santé publique. Et c’est un défi social que les Africains doivent relever. Depuis quelques mois, la Côte d’Ivoire détient le triste record du pays ouest-africain le plus touché. Cette campagne qui a débuté, hier, prend fin lundi prochain.
Adélaïde Konin
« Nous allons mener nos enquêtes. Si nous apprenons que ces enfants ne sont pas vaccinés en clinique comme le prétend leur mère, ils seront mis en quarantaine. Ils serons interdits d’aller à l’école au risque d’exposer les autres enfants », a indiqué la ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida, le Pr N’Dri-Yoman. Elle a été conduite par les agents vaccinateurs dans un domicile au quartier Biafra où lors des différentes campagnes, les parents refusent qu’ils administrent les doses de vaccin contre la polio à leurs enfants. Sous prétexte que leurs enfants étaient vaccinés en clinique. Selon le Pr N’Dri-Yoman, les choses ne peuvent plus continuer ainsi, si nous voulons bouter la poliomyélite hors de notre pays. « Quand un enfant n’est pas vacciné, c’est toute la Côte d’Ivoire qui est menacée », a-t-elle lancé à l’endroit des parents à qui elle a demandé de ne pas cacher les enfants. « Si vous voyez un parent qui refuse de faire vacciner son enfant, insistez, menacez-le pour que l’enfant soit vacciné », a signifié la première responsable de la santé aux leaders religieux et communautaires. Selon Marie-Irène Richmond Ahoua, past-assistant gouverneur et présidente de la Commission PolioPlus du Rotary International, la polio est une urgence de santé publique. Et c’est un défi social que les Africains doivent relever. Depuis quelques mois, la Côte d’Ivoire détient le triste record du pays ouest-africain le plus touché. Cette campagne qui a débuté, hier, prend fin lundi prochain.
Adélaïde Konin
